Premier contact : Toyota Highlander 2.5 Hybrid AWD E-CVT 248 ch
Américain et Japonais ou l’inverse
Avec une motorisation hybride et 7 places, la quatrième génération de cet imposant SUV Toyota arrive en Europe, après trois générations réservées aux marchés américains.
Alors que l’icône Land Cruiser connaît un malus (insupportable) de 30000€, Toyota était à la recherche d’un modèle à la fiscalité plus douce pour enrichir sa gamme de SUV par le haut. Reposant sur la plateforme du RAV4, ce grand animal né aux États-Unis était attendu du pionnier de l’hybridation auto-rechargeable, à l’inverse du rechargeable qui n’est intéressant que si vous rechargez sur une borne.
Le grand Toyota Highlander Hybrid 2022 en mouvement
Facile et très typé « conduite à l’américaine », le Toy’ Highlander se révèle assez facile à manier même dans les courbes. Toutefois on sent un peu la masse du SUV et la souplesse relative des suspensions.Il passe, tourne bien et vire presqu’à plat. En virage, les 248 ch et la transmission intégrale font leur effet combiné et permettent au Highlander de s’extraire sans peine des virages.En mouvement, le Toyota Highlander en impose par sa taille, ses grandes roues de 20 pouces et par son porte à faux arrière.Une grande calandre, un regard un peu féroce mais une signature « faciale » très Toyota facilement reconnaissable, notamment grâce à son logo bleuté.Des grands feux arrière qui étirent visuellement en largeur le Highlander… pour lui donner une meilleure assise. Pas de pseudo sorties d’échappement pour faire sport, Toyota donne dans la sobriété
Côté style c’est classique, pour être accepté dans le monde entier. Même constat à l’intérieur, sans cachet particulier mais bien fabriqué et généreux en équipements. Conçu initialement pour le marché américain, c’est démesuré pour un grand confort. Le tableau de bord bien agencé, les instruments à affichage mixte digital/analogique lisibles, à défaut de haute technologie même si le HUD (Head Up Display ou affichage « tête haute ») est du voyage. Dans ce véhicule familial pour 7, les places centrales sont agréables, la banquette à dossiers inclinables coulisse. Les deux strapontins du fond sont destinés aux enfants, mais l’accès est aisé. À 7, ce sont 348 litres de bagages (et même 241 litres sous le cache bagages) et, toutes banquettes rabattues, 1909 litres qui peuvent être emmenés. Quant à tracter un van, si l’icône Land Cruiser fait mieux avec 2800 kilos ce Highlander permet 2 000 kilos freinés cde qui autorise tout de même une belle remorque. Son moteur thermique à cycle Atkinson complété par deux blocs électriques de 134 kW (182 ch) à l’avant et 40 kW (54 ch) à l’arrière lui permettent de profiter d’une puissance combinée de 248 ch et de quatre roues motrices, sans toutefois grimper aux arbres. Le Toyota n’est pas une bête de course puisqu’il revendique une vitesse maximale de 180 km/h et un exercice du 0 à 100 km/h avalé en 8.3 secondes mais il sait se bouger si nécessaire malgré une boite de vitesse de type CVT qui semble parfois patiner. Au volant, les sensations sont neutres. Direction, amortissement et freinage, tout est moelleux, prenant du roulis au détriment de l’agilité. Le Highlander européen reste un américain dans ses gènes. Côté consommations, il fait mieux que son concurrent Ford Explorer. Votre serviteur est arrivé à une moyenne de 7.8 l/100 km, avec deux tonnes, près de 5.0 mètres de long et 248 chevaux, pour 7.0 l/100 km annoncés avec une conduite à 80% du temps en mode 100% électrique. Contrairement aux hybrides rechargeables aux réservoirs réduits pour implanter les batteries, il accepte 65 litres permettant une autonomie d’au moins 700 km. Si nous sommes loin du plaisir de conduire, il séduit par sa transmission intégrale, sa bonne capacité de traction, son confort et sa belle dotation, moins par son gabarit et son prix.Il est proposé en deux finitions, Design Business et Lounge
Avec 4.96 mètres de long, 1.93 de large rétroviseurs rabattus et 1.75 de haut, ce Toyota Highlander ne fait dans les petites mesures, même à côté des grands Audi Q7, BMW X7 et Mercedes G.Importé pour la première fois en France, le très imposant Highlander existe pourtant depuis 2004 aux États-Unis où il remporte un beau succès dans les milieux équestres. Il tracte bien et sa longueur qui frôle les 5.0 m permet de charger harnais, housses et selles.Parmi les concurrents de ce Highlander l’on trouvera le très américain Ford Explorer, les coréen Hyundai Santa Fe et Kia Sorento et le suédois XC90.S’il est imposant, ce Highlander Hybrid dispose d’un angle de braquage qui permet une certaine agilité pour mieux gérer son gabarit pourtant plus adapté au continent nord-américain.C’est probablement sous cet angle de vue que le Toyota Highlander apparait le moins massif ou le plus élancé ! C’est à vous de voir. Élément de haute technologie, le rétroviseur intérieur avec caméra se montre assez pratique pour gérer le gabarit lors des manoeuvres.Une planche de bord classique avec des compteurs analogiques qui facilitent la lecture et un volant que l’on a bien en main. Un système d’info-divertissement qui fait le job. Si l’interface n’est pas aussi « high tech » que chez certains concurrents, il fait simplement et efficacement ce qu’on lui demande.L’affichage « tête haute » ou HUD pour Head Up Display est présent sur le Highlander. C’est un plus pour le conducteur et sa concentration sur la conduite.Des sièges avant confortables parfaitement en accord avec l’esprit du grand SUV japonais.
Des accoudoirs bien positionnés. Nous avons trouvé cela bien agréable pour le voyage.Généreux et bien fini, l’habitacle de ce grand SUV offre 7 places. Cependant, si celles du centre sont confortables celles du troisième rang seront plus destinées aux enfants.Toutes banquettes rabattues, le Toyota Highlander Hybrid propose près de 2 m3, très exactement 1909 litres.À 7, ce sont 348 litres de bagages. Son coffre sera plus adapté à une famille de 5. Quant à tracter, si l’icône Land Cruiser s’offre 2800 kilos il permet la possibilité d’avoir 2000 kilos freinés.Entre le très grand volume de 1909 litres banquette rabattue et le petit volume de 348 litres en configuration 7 places, il y a le coffre de la version 5 places qui annonce 865 litres.Sous le capot avant du Highlander un moteur thermique 4 cylindres de 2.5 L associé avec une motorisation électrique pour une douce et sereine puissance (suffisante) de 248 chevaux.
Prix : à partir de 65.600€ (malus de 1.504€). Seule option, la peinture métallisée est facturée 1.000€ en supplément.
Concurrence : Ford Explorer, Hyundai Santa Fe, Kia Sorento, Volkswagen Tiguan Allspace et Volvo XC 90.
Atouts : dotation de série, sept places, habitabilité, volume utile, coffre, performances honorables, rapport confort / dynamisme, partiellement 4×4 et consommations mesurées.
Faiblesses : gabarit, assises plates, troisième rang exigüe, rabattage de banquettes non assisté, multimédia obsolète, suspensions souples, sonorité du 4 cylindres et patinage de la transmission lors de certaines relances.
Photos : Toyota.
L’article Premier contact : Toyota Highlander 2.5 Hybrid AWD E-CVT 248 ch est apparu en premier sur The Automobilist.