TotalEnergies fait un petit geste en direction du budget des automobilistes

Après avoir appliqué une remise de 10 centimes par litre de carburant entre le 14 février et le 15 mai 2022, le puissant pétrolier français va, sous la contrainte de l’état, mettre en place une nouvelle ristourne de 12 centimes par litre dans ses stations-service françaises mais…

Tous les automobilistes n’en profiteront pas !

… cette réduction tarifaire ne concernera pas l’ensemble des stations Total. En effet, la direction du groupe pétrolier fait un geste en direction des automobilistes qui prennent l’autoroute et qui ne font pas le plein chez Total Access. Si on en croit les éléments fournis par l’entreprise, cette remise devrait concerner quelques 120 stations-service Total présentes sur les autoroutes et non les 3.500 postes d’essence Total implantés dans l’hexagone ce qui représente seulement 3.43% du réseau Total français.Le mesure sera effective tout l’été, à partir du 1er juillet et jusqu’au 31 août 2022. Selon TotalEnergies cette décision impactera aux environs de 17 millions d’automobilistes potentiels qui voyagent durant les vacances d’été.Le Parisien nous apprend par ailleurs que Patrick Pouyanné, le patron de TotalEnergies, avait initialement prévu de remettre en place la remise de 10 centimes mais ce serait sous « l’énorme et insistante pression » de Bruno Le Maire, le ministre de l’économie, qui a demandé un effort supplémentaire que le groupe pétrolier aurait ajouté 2 centimes au montant de la ristourne. Cela ne devrait pas mettre en péril l’équilibre financier de l’entreprise qui, en 2021, a enregistré des profits records à hauteur de 15 milliards d’euros.

Bruno Le Maire Patrick PouyannéCette réduction mise en place par le groupe pétrolier vient s’ajouter à celle de 18 centimes déjà mise en place par l’état français.Dans l’absolu, si on cumule la « Remise Etat Français » et « Ristourne Total », les français qui circuleront sur les autoroutes à péages et qui feront leurs pleins chez Total pourront économiser 30 centimes par litre de carburant acheté.Ainsi, pour un plein de 65 litres, le gain financier sera de 19.50€ ou de 9.0€ si vous n’avez besoin que de 30 litres.

Via LeParisien, Total.
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Mercedes-Benz : Les Classe A et Classe B ne devraient pas perdurer au delà de 2025

En quelques années à peine, le suédois Ola Källenius a fait table rase de la gestion et des projets initiés par Dieter Zetsche entre les années 2006 et 2019. Place désormais à l’électrification des modèles,à la simplification de la gamme, au repositionnement de la marque à l’étoile plus haut en gamme et surtout à l’accroissement des gains financiers puisque le patron de Mercedes-Benz espère augmenter les ventes de voitures haut de gamme de l’ordre de 60.0% d’ici à l’année 2026 (versus 2019)et atteindre une marge d’exploitation de 14.0% d’ici à trois ans, c’esdt à dire en 2025.

Mercedes veut du luxe et de la marge, pas une compacte et un monospace !

Pour ce faire; O. Källenus a mis en place un plan d’entreprise baptisé « The Economics of Desire » qui prévoit la mise en place de trois lignes de produits automobiles prévus comme suit : Entry Luxury / Core Luxury / Top-End Luxury. Si Mercedes-Benz se montre peu disert sur le sujet, on apprend via le média allemand Handelsblatt qui tient ses informations de sources proches du dossier mais aussi de la direction du constructeur stuttgartois que les berlines compactes Classe A et le monospace Classe B quitteront le catalogue de marque en 2025 et ils n’auront pas de descendance. Si la berline 5 portes et le monospace ne dureront pas, les CLA, CLA Shooting Brake et les SUV GLA et GLB devraient perdurer au delà de 2025. Les deux SUV « Entry Luxury » devraient avoir des successeurs qui seront construits sur la nouvelle plateforme MMA (Modular Mercedes Architecture) qui permet notamment l’installation de motorisations électriques.On se rend compte à la lecture des éléments rapportés que le cas de la Classe A Sedan n’est pas abordé. A suivre donc.

Les quatre modèles ci dessous devraient normalement perdurer au delà de leur version actuelle.

Mercedes-Benz CLA AMG LigneMercedes-Benz CLA Shooting Brake AMG LineMercedes-Benz GLA AMG Line Mercedes-Benz GLB Edition One

Cap est mis vers le luxe « Top-End »

L’accès à la gamme Mercedes-Benz se fera à l’avenir par des véhicules typés « luxe » et surtout générateurs de fortes marges pour le constructeur allemand. La marque à l’étoile fait par ailleurs savoir que 75% de ses prochains investissements seront essentiellement destinés aux véhicules haut de gamme de la marque. Mercedes-Benz précise qu’il va porter son effort sur les modèles de la gamme Top-End Luxury et plus particulièrement la gamme de futurs modèles qui composeront la lignée « Mythos ». Ces voitures singulières, très luxueuses et fabriquées dans la cadre de petites séries limitées composées de quelques unités se destinent plus spécialement aux amateurs et collectionneurs les plus dévoués de Mercedes-Benz si on en croit le propos officiel.

Via Handelsblatt, Carscoops.
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Bonus écologique : Il reste à 6000€ pour encore six mois

Ce matin, sur le média CNew, l’actuel ministre de l’économie, Bruno Le Maire, l’a confirmé quasi officiellement, le Bonus écologique accordé pour l’achat l’achat d’un véhicule électrique neuf va perdurer.

L’état maintient sa subvention de 6000 euros

Il faut bien cette aide d’état pour maintenir l’ambition politique qui veut une puissante accélération de la transition du véhicule thermique vers le véhicule électrique ! Le durable ministre de l’économie l’a répété ce matin en expliquant :« Nous avons une grande ambition qui est d’accélérer la transition du véhicule thermique vers le véhicule électrique. Il faut accompagner nos compatriotes car beaucoup d’entre eux ne peuvent absolument pas se payer un véhicule électrique. »Pour aider les français, l’état a donc pris la décision de maintenir en l’état le montant du bonus écologique dédié à l’acquisition d’un VE. Initialement la subvention étatique devait passer à 5.000€ au 1er janvier dernier… L’affaire fut reportée de six mois et il était donc prévu de baisser de 1.000€ le montant du bonus. Durant le printemps électoral que nous venons de connaitre, il avait été plus ou annoncé que le bonus de 6.000€ serait maintenu au dejà du 30 juin 2022.C’est chose faite puisque ce vendredi 1er juillet, le Bonus écologique maximal (pour un VE dont le prix de vente est inférieur à 45.000€) reste fixé à 6.000€. Ce montant est donc garanti jusqu’au 31 décembre de cette année et le décret d’application est en cours de rédaction avant d’être publié en fin de semaine. Le bonus écologique de 5.000€ deviendra donc une réalité pour les acheteurs le 1er janvier 2023.

Les hybrides rechargeables passent à la trappe

Les véhicules de type PHEV sont les sacrifiés du 1er juillet. En effet, le petit bonus de 1.000€ qui accompagnait d’une voiture de type « Plug-in Hybrid Electric Vehicle » disparaitra à partir de demain soir à minuit. Ils ne seront donc plus favorisés par l’état français qui mise tout sur l’électricité malgré des prix bien trop élevés, une offre en partie inadaptée, l’arrivée massive des champions du VE, les constructeurs chinois et un maillage du territoire en bornes de recharge bien trop insuffisant. Enfin, le ministre de l’économie n’a pas dit mot au sujet du fameux véhicule électrique à 100€ par mois promis par le chef de l’état qui, au final, semble plus relever d’une énième promesse de campagne que d’une réalité tangible.

Via AP, CNews.
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Union Européenne : Les 27 ministres de l’environnement donnent leur accord pour la fin des moteurs thermiques en 2035

Malgré les réticences, pour ne pas dire l’opposition de plusieurs pays européens, l’Union Européenne semble prendre (au moins pour l’instant) la route qui mène vers la fin de la commercialisation des véhicules à moteurs thermiques en 2035.

Les ministres européens valident la date de sortie du thermique

Ainsi, lors de la réunion qui se tenait hier et même tard cette nuit à Luxembourg, les 27 ministres de l’environnement des pays de l’Union Européenne ont validé la proposition de la Commission européenne présentée en juillet 2021 dans le cadre du paquet « Climat Fit for 55 » qui met fin à la commercialisation des véhicules thermiques (mais aussi hybrides et hybrides rechargeables) à partir de 2035.On nous rappelle à l’occasion de cette approbation européenne que l’automobile et le monde du transport terrestres représentent 15% des émissions des CO2 totales émises dans l’Union européenne.Les députés européens vont désormais se saisir du dossier pour débattre autour cette proposition d’arrêt de la commercialisation des véhicules thermiques en 2035 et discuter des éventuels amendements proposés ici et là. Si, dans les pays où l’on fabrique des automobiles et chez les constructeurs on commence à se réveiller et à bouger… comme la cavalerie, c’est à dire avec retard, on gardera à l’esprit que dans cet épineux dossier les politiques ont pris de l’avance sur le monde industriel et automobile et… que Thierry Breton, le commissaire européen au Marché intérieur a conseillé aux constructeurs de perdurer dans la production de moteurs thermiques tout en les priant de les exporter hord de l’UE. On en déduira donc que la pollution atmosphérique, comme le nuage de Tchernobyl, s’arrête aux frontières, que cette décision européenne va sauver l’atmosphère de la planère et surtout que nos élus et politiciens ont encore une vision à court terme soumise à certains lobbies qui ont exercé une pression très importante depuis le Dieselgate by Volkswagen en 2015 plutôt que d’être pragmatique ou enclin à des discussions vers une transition énergétique douce, certes plus lente mais probablement plus acceptable et efficace que celle de la contrainte dure et… financière qui nous tombe dessus.

Les 27 ministres de l’environnement ont pris en compte des demandes ou amendements demandés par plusieurs pays comme l’Allemagne et l’Italie. L’amendement appelé à tort « Ferrari », discuté par les députés le 8 juin dernier, qui permet aux constructeurs commercialisant en Europe moins de 10.000 véhicules/an d’obtenir une exemption de cinq années supplémentaires [ndla : le fin du thermique passe donc ici de 2035 à 2040] est validé. Les minsitres ont aussi donné leur accord pour les carburants synthétiques ou les motorisations hybrides rechargeables si et seulement ces nouvelles technologies permettent d’atteindre l’objectif de supprimer totalement les émissions de gaz à effet de serre des véhicules qui les utiliseront. Ces propositions d’amendement sans réelle portée semblent avoir été acceptées pour que nos politiciens se donnent une bonne conscience autour d’une décision politique et historique qui embarque la filière automobile européenne vers le zéro carbone mais surtout vers un risque économique et social dont on ne connait pas la portée.

Réactions officielles (molles ou convenues)

Agnès Pannier-Runacher, la ministre française de la Transition énergétique, qui présidait la réunion des ministres européens, a déclaré sur le sujet :« Cela constitue un grand défi pour notre industrie automobile. Il s’agit d’une nécessité face à la concurrence chinoise et américaine qui a largement misé sur les véhicules électriques considérés comme l’avenir de l’industrie.Ces décisions prises en amont vont réellement permettre une transition planifiée et accompagnée pour ce secteur industriel. »

 Xavier Horent, le délégué général de Mobilians (anciennement CNPA) a déclaré à suite de cette réunion des 27 ministres de l’environnement :« A la demande de quelques pays, dont l’Allemagne et l’Italie dont on a vu les positions au cours des dernières 72 heures, les Vingt-Sept ont cependant accepté d’envisager un possible feu vert à l’avenir pour des technologies alternatives comme les carburants synthétiques ou motorisations hybrides rechargeables si celles-ci permettent d’atteindre l’objectif de supprimer totalement les émissions de gaz à effet de serre des véhicules.C’est une bonne nouvelle, sur le fil, sous présidence française de l’Union européenne. La porte est ouverte, même si c’est timidement et tardivement, pour laisser la compétition entre les technologies jouer son rôle. Enfin ! Tout reste cependant à faire, dans le contexte économique actuel, le processus de décision n’étant pas encore à son terme, et sur fond de la nécessité d’une reconquête industrielle qui est absolument primordiale pour notre souveraineté ».

On prendra acte de sa déclaration, toutefois on reste surpris par sa position qui est plus celle de l’état français que celle d’un représentant du secteur automobile.On se dira même qu’avec Mobilians, le Conseil National des Professions de l’Automobile est simplement devenu le représentant du monde de la mobilité durable ou de demain que l’état et certaines ONG veulent nous imposer à coups de pédales et de contraintes vertes.

Agnès Pannier-Runacher, la Ministre de la Transition énergétique de la France

Cette affaire va se discuter encore longtemps notamment à cause de la prédominance des chinois sur ce marché de l’électrique mais aussi à cause des problèmes d’approvisionnement en minerai et en semi-conducteurs sans parler du coût quasi prohibitifs des VE et de l’insuffisance des infrastructures de recharge qui risque d’être en Europe un frein important au développement de la mobilité électrique voulue par les dirigeants et les lobbyistes à tendance écologique !

Via AP, AutoInfos, Mobilians.
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MG Motor : La berline MG4 Electric s’annonce

Apparue en Chine il y a quelques semaines sous le nom de MG Mulan, voici la MG4 Electric qui est la même auto mais en spécifications européennes.La nouvelle berline compacte annonce officiellement des spécifications et des spécificités qui pourraient donner dès l’an prochain quelques sueurs à la concurrence européenne si l’auto est à la hauteur des promesse faites par MG Motor.

Une berline compacte avec des dessous intéressants et innovants

Développée sur la nouvelle plateforme MSP du groupe SAIC, la MG4 Electric se totalement dans le bon tempo en matière de conception. Avec une longueur de 4.287 m, une largeur de 1.836 m et une hauteur de 1.504 m et un empattement long de 2.705 m, ce nouveau modèle se positionne au cœur du segment C (compacte) et vient se positionner en concurrente directe des Volkswagen ID.3, Cupra Born et Renault Mégane E-Tech Electric. MG précise que la répartition des masses est idéale (50:50) ce qui devrait assurer à la MG4 Electric une très bonne tenue de route et un dynamisme réel dans les virages et sur les petites routes.L’apparence de cette berline compacte est similaire à celle de la Mulan chinoise à quelques petits détails près comme les coloris de carrosserie, le dessin des jantes alu.La MG4 Electric chausse grand mais pas trop puisqu’elle est posée sur des roues en 17 pouces de diamètre chaussées en 215/50 R17, bien loin, par exemple, des roues de la Mégane E-Tech Electric qui repose sur des pneus en 215/45R20.

Cette nouvelle MG4 Electric est le premier modèle MG destiné à l’Europe à être basé sur la nouvelle plateforme MSP (Modular Scalable Platform) ou Nebula. Ce chassis est destiné aux véhicules électriques propose une architecture modulaire qui offre de nombreux avantages en termes de flexibilité, d’optimisation de l’espace, de sécurité, de gain de poids et de technologies avancées embarquées. Sa conception permet des empattements dont les longueurs sont comprises entre 2.65 m et 3.10 m ce qui doit permettre à MG mais aussi Roewe (en Chine) de concevoir sur la même plateforme différentes modèles ou carrosseries pour différents segments.Cette nouvelle MG4 Electric est bâtie autour d’une architecture de type propulsion, c’est à dire avec le moteur électrique installé au niveau de l’essieu arrière. La nouvelle plateforme MSP a, par ailleurs, été conçue pour recevoir la nouvelle batterie baptisée « ONE PACK« .Cette nouvelle batterie accueille des cellules installées, non plus, verticalement mais horizontalement. Grâce à cette disposition couchée des éléments de la batterie, la hauteur minimale de la batterie peut atteindre une valeur de seulement 11 cm ce qui améliore nettement l’utilisation de l’espace et tend à limiter l’aspect « fer à repasser » du chassis comme nous le voyons actuellement sur les VE. Ici, ce système, associé à un habillage de carrosserie pas trop imposant permet à la MG4 de ne pas être trop collée au sol comme le sont certaines concurrentes. Associée un nouveau système de refroidissement, la batterie “ONE PACK” annonce, selon le constructeur, trois avantages majeurs,à savoir, une intégration performante et facile dans la structure d’une voiture, une durée de vie très longue du pack de batterie et une sécurité dite “zéro emballement thermique”qui limite les risques de surchauffe et donc d’incendie. Tous les modèles basés sur la nouvelle plateforme auront des batteries d’une longueur de 1.69 m, d’une largeur de 1.300 m et trois hauteurs (11 cm, 12.5 cm et 13.7 cm) ce qui est bien inférieur à ce que nous connaissons actuellement.

De la clarté, de la modernité et de la place pour 5

La MG4 Electric est prévue pour accueillir 5 passagers à bord ainsi que leurs bagages. MG fait savoir que l’habitacle est confortable, spacieux, moderne et clair tout en conservant des proportions agréables au regard et une surface vitrée suffisante pour une bonne luminosité. Un plus pour ce nouveau modèle, notamment par rapport à la Renault Mégane E-Tech et ses vitres arrière façon « meurtrières ». La planche de bord se fait simple avec seulement deux écrans, quelques commandes et un discret système d’aération tout en finesse et intégré dans la planche de bord. La console centrale se veut flottant et accueille une mollette rotative et un emplacement pour la recharge pour la recharge part induction d’un smartphone. MG promet des sièges accueillant et une banquette arrière rabattable en deux parties aussi accueillante pour deux que pour trois passagers avec un coffre au volume suffisant pour les courses d’une famille (chinoise ??) mais aussi pour partir en week end ou quelques jours sans vous imposer une seule et même tenue vestimentaire !

Découverte des motorisations et d’une voiture électrique évolutive

La MG4 Electric sera initialement disponible avec des puissance de 125 kW (170 ch) et 150 kW(204 ch) en association avec des batteries d’une capacité de 51 kWh ou 64 kWh.Les devraient des versions de lancement devraient être comprise entre 360 et 450 kilomètres en cycle WLTP. D’autres variantes de la MG4 Electric sont prévues pour l’avenir, notamment une version sportive ainsi qu’un version bimoteur avec transmission intégrale.La MG4 « standard » est annoncée avec une vitesse maximale fixée à 160 km/h et un exercice du 0 à 100 km/h expédié en à peine 8.0 secondes. Sachez que la version sportive bimoteur et à quatre roues motrices est annoncée pour passer de l’arrêt à 100 km/h en 3.8 secondes au maximum.

La plateforme MSP et les composants qui lui sont associés sont également prévus d’origine pour évoluer avec les technologies annoncées pour les prochaines années. Ainsi MG Motor nous explique que la tension du système de l’unité d’entraînement électrico-électronique adopte une technologie dite en « épingle à cheveux » à 8 couches et un système spécial de refroidissement de l’huile, ce qui permetttra de porter la tension de 400 à 800 V pour recharger la batterie encore plus rapidement. Le moteur est par ailleurs en capacité de prendre en charge les futurs systèmes d’échange de batterie dits « BaaS » (Battery as a Service). L’architecture orientée services (SOA) intégrée permet aux véhicules développés sur la plateforme MSP de recevoir des mises à jour à distance (OTA ou over-the-air) tout au long de leur cycle de vie. Les propriétaires d’une MG4 Electric qui achèteront en fin d’année, un modèle équipé d’une petite batterie pourront la remplacer et installer un nouvelle batterie plus puissante pour une plus grande autonomie.Enfin, sachez que la plateforme est équipée d’un système de cartographie complète de l’environnement en essaim (PP CEM), nécessaire pour les futures solutions de conduite autonome mais cela devrait encore attendre quelques années avant d’être proposé.

M. Zhu Jun, ingénieur en chef adjoint du groupe SAIC précise : “Dans le système de batterie “ONE PACK” développé par SAIC Motor, la surface de projection de toutes les batteries sur la plateforme est la même et les connecteurs liés aux autres composants sont également les mêmes. Grâce à cette conception, il est théoriquement possible d’utiliser facilement des batteries allant de 40 kWh à 150 kWh. Elles peuvent répondre aux besoins énergétiques des segments allant du A0 au segment D, offrant ainsi aux utilisateurs un choix flexible et diversifié. Les utilisateurs peuvent acheter une petite batterie dans un premier temps, puis la remplacer et la mettre à niveau lorsqu’une plus grande autonomie est nécessaire.”

MG ne fait pas encore d’annonce en matière de tarification ou de dotation en équipements de série. Pour cela il faudra encore patienter quelques mois mais du coté du constructeur sino-britannique on laisse entendre que les prix seront très bien placés par rapport à ceux de la concurrence. A voir donc ! Pour votre information, la MG Mulan 125 Kw est annoncée à un prix inférieur à 30.000$ (28.400€) sur le marché chinois au début de l’automne prochain. La berline électrique est actuellement dans sa phase finale de tests de mise aux normes européennes et elle sera lancé en Europe au quatrième trimestre de cette année 2022 pour des livraisons au début 2023.

Quelques images supplémentaires de cette MG4/Mulan.

A découvrir en octobre prochain sur le stand MG au Mondial de l’Auto 2022.

Via MG Motor, Fanandroid, Sohu.
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Peugeot : La 408 côté coulisses avec Pierre-Paul Matteï

La naissance d’une lionne

«Ce n’est pas une berline, ce n’est pas non plus un SUV…» précise d’emblée Linda Jackson, la grande patronne des lions de Sochaux, pour le monde s’il vous plait ! Qu’est-ce alors que cette nouvelle, et inattendue, Peugeot 408 ?

Afin d’avoir une réponse à cette question, nous avons eu la chance, avec deux de nos talentueux confrères, d’une longue visite détaillée et commentée fin juin 2022 dans un discret immeuble parisien voisin de la Banque de France. C’est dire si cette voiture était un secret bien gardé. Suivons le guide, en compagnie de Pierre-Paul Matteï, le «Project Design Director» autrement dit le responsable de gammes style Peugeot en bon français. Lui qui vient de garder un long secret pendant plus de cinq années, celui du projet «P 54» son nom de code, la longue gestation d’une nouvelle lionne dont le manifeste remonte même à 2015. Et là nous arrivons à sept années, un fait devenu très rare dans l’univers automobile.

Inattendue sous tous les angles

«Un fastback dynamique et innovant», nous dit le dossier de presse de Peugeot, certes. D’autres vous diront qu’il y a de la Citroën C5 X là-dessous. Chez «The Automobilist», nous avons voulu en savoir un peu plus sur cette nouveauté. Et sa genèse explique beaucoup de choses. Flash-back, avec la nouvelle 408, le lion de Sochaux manifeste certes la capacité inventive de ses équipes, en proposant, en haut du segment C, une silhouette «Fastback» inédite, surtout dans l’histoire de la marque plus que sur le marché automobile actuel. Plus lointaine, souvenons-nous de la BMW Série 5 GT il y a de nombreuses années et plus récemment de la Citroën C5 X.

Une clientèle lassée des SUV traditionnels

Troisième modèle du programme P5 développé avec les 308 berline et 308 SW, elle vient compléter l’offre de la marque dans un segment C entre la 308 et la 3008 dont elle reprend la plateforme. À moins que ce soit entre 3008 et 508 diront d’autres. Quant à moi, j’opte plutôt pour la seconde hypothèse. Peugeot est ambitieux. Quoiqu’il en soit, force est de reconnaitre que c’est une voiture racée et élégante qui vise une nouvelle clientèle. Peut-être une clientèle lassée des SUV traditionnels, devenus très classiques, trop semblables les uns des autres, surtout avec l’arrivée des modèles électriques et leurs contraintes aérodynamiques. Une clientèle qui apprécie, aussi, être la première à adopter de nouveaux produits. Celle que les grandes société des nouvelles technologies nomment les «Early adopters», ceux qui apprécient ce qui est différent et véritablement nouveau. Ceux qui veulent être les premiers à avoir un nouveau produit. Peugeot parie que la plupart des clients de cette 408 devraient être des couples, en majorité actifs, avec ou sans enfants : «Une mosaïque de besoins et d’envies, parfois complémentaires, guide leur choix. Certains veulent monter en gamme au sein du segment C et s’offrir une voiture plus grande et spacieuse. D’autres souhaitent une silhouette plus originale et innovante qu’un SUV compact, qu’ils jugent trop commun ou trop familial. D’autres encore apprécient la stature d’une grande voiture». C’est dit.

L’idée de la «Roue carrée»

Une certitude, cette 408 se distingue par sa silhouette aussi dynamique que généreuse et par son concept émancipé des catégories en cours, mais aussi par son style reconnaissable entre tous. Les lignes sont acérées, très acérées comme pour toutes les nouvelles Peugeot. La calandre, qui reprend la couleur de la caisse pour s’intégrer parfaitement dans la face avant, est ponctuée du nouvel emblème, comme toujours frappé d’une tête de lion. La découpe inversée du pare-chocs arrière, bien noir et qui sera toujours noir à l’inverse des pare-chocs peints couleur carrosserie «Au moins les rayures ne seront plus à craindre» souligne Pierre-Paul Matteï, surprend, tout en conférant au profil une dynamique inédite. La 408 est solidement posée sur de grandes roues de 720 mm de diamètre, et les indites jantes de 20 pouces présentent un design géométrique disruptif. Des jantes qui n’ont pas fini de faire couler de l’encre. Pierre-Paul Matteï nous avoue que les équipes ont été passionnées par ce projet de «Roue carrée». À l’avant, nous retrouvons la signature lumineuse à crocs. Elle se devait d’intègrer parfaitement cette 408 dans la famille, tout comme les feux LED à trois griffes à l’arrière. C’est signé.

Un design audacieux et élégant

D’une longueur de 4.69 mètres, basée sur un empattement long de 2,79 mètres, la 408 offre une habitabilité remarquable au deuxième rang, avec un généreux espace aux genoux. Le coffre à bagages est lui aussi tout aussi généreux, avec un volume de 536 litres, modulable jusqu’à 1 611 litres une fois les dossiers des sièges arrière rabattus. Sa hauteur de 1.48 mètres, donc inférieure à celle de la 3008, offre une silhouette fine et élancée. Cela profite à l’efficience aérodynamique.

Plus en détails, les protections latérales de caisse et de passages de roues se prolongent donc en un robuste pare-chocs arrière noir, comme nous venons de le voir. En découpant de biais la couleur caisse, il accentue l’effet inversé de la poupe au profit du dynamisme. Il permet aussi d’absorber visuellement le porte-à-faux arrière, qui ménage un coffre à bagages de grande capacité. Six teintes seront disponibles dont ce «Bleu obsession», une nouvelle teinte, sélectionnée pour porter le lancement du modèle. Un nouveau «Gris Titane» devrait aussi séduire les plus élégants. Alors que le «Rouge Elixir» et le «Blanc nacré» devraient encore plus noyer la calandre dans le reste de la carosserie, à la façon des voitures électriques. Les jeunes générations ne connaitront plus le problème de radiateurs percés par un caillou…

Boucliers, volet de coffre, diffuseur, montants de caisse, rétroviseurs, écrans sous caisse, toutes les pièces de carrosserie ont été optimisées grâce à une collaboration étroite entre les stylistes et les ingénieurs aérodynamiciens. Une collaboration qui fait écho à la discipline de travail mise en place par les équipes du design à Vélizy et de l’ingénierie lors de la création de la très attendue hypercar Peugeot 9X8 dont les tout premiers pas en compétition sont imminents.

Côté calandre, centrée sur le nouvel emblème qui dissimule le radar de nombreux systèmes d’aide à la conduite, le traitement couleur caisse la dématérialise en la fondant dans le volume général du pare-chocs, signe de l’électrification.Côté signature lumineuse, la technologie Matrix LED mise en œuvre a permis de dessiner des projecteurs très fins. Ces projecteurs font un regard résolument Peugeot. La signature se prolonge vers le bas avec les deux bandes de LED en forme de crocs désormais traditionnels, la griffe d’un constructeur ?Côté roues, les jantes de 20 pouces offrent aussi un style disruptif. Présentant une forme géométrique enchâssée dans un cercle, un carré dans un cercle, elles étonnent. Leur dessin inhabituel s’inscrit dans l’approche conceptuelle inédite de la 408. Pierre-Paul Matteï assure qu’elles sont le fruit d’une longue réflexion et créent un effet à basse vitesse, à vérifier.Du côté portes arrière, au-delà d’un profil caractérisé par un découpage entre pièces noires et pièces peintes, le subtil dessin de la 408 met l’accent sur la générosité de l’habitacleCôté arrière toujours et cinquième porte, au-delà du hayon surmonté d’intrigantes mais utiles oreilles nous assure Pierre-Paul Matteï : «Le pavillon de toit est une zone sensible. Le flux d’air est optimisé et guidé par deux ‘Oreilles de chat’ qui créent un couloir aérodynamique en direction du becquet de volet de coffre». Ces deux appendices tout aussi anguleux qu’efficients sont autant d’éléments distinctifs du style.Côté planche de bord, le i-Cockpit, marqueur du lion depuis une décennie, s’enrichit. Aux côtés du volant compact, la planche repose sur une architecture «High-vent» plaçant les aérateurs en position haute, face à la tête des occupants.

La Peugeot la plus habitable pour ses passagers

À son conducteur, comme à ses passagers, la 408 propose bien entendu la dernière génération du i-Cockpit, reconnaissable entre tous par son volant compact. Nous y retrouverons une connectivité intégrant les technologies Peugeot bien connues. Vivement les essais dynamiques pour vérifier les progrès. Alimentés par six caméras et neuf radars, les systèmes d’aide à la conduite comptent un régulateur de vitesse adaptatif, une vision de nuit qui permet d’alerter de la présence d’animaux, de piétons ou de cyclistes sur la voie avant qu’ils n’apparaissent dans le faisceau lumineux des feux de route, une surveillance d’angle mort longue portée et une alerte arrière de trafic, qui prévient d’un danger potentiel lors d’une marche arrière. Bref, nous sommes bien en haut de gamme.

L’espace arrière est particulièrement généreux, grâce à l’empattement long de 2.787 mètres, qui fait de la nouvelle 408 la Peugeot la plus habitable pour ses passagers, c’est vérifié. Ceux-ci bénéficient, en effet, de 188 mm d’espace aux genoux. La «Cave à pied», si si c’est le nom de cet espace dédié aux pieds des passagers arrière sous les sièges de premier rang, est conçue pour maximiser la liberté de mouvements. Sinon, rien de nouveau côté dessin des sièges.

Trois motorisations avant une 100% électrique

Les motorisations de lancement comportent deux versions hydrides rechargeables de 180 et 225 chevaux et une version essence de 130 chevaux, des motorisations bien connues de toutes et tous. Toutes trois sont associées à la toujours bien connue boîte automatique à huit rapports EAT8, et ses petits défauts en circulation urbaine. Une version tout électrique, très attendue par cette famille de prospects, suivra quelques mois plus tard, histoire de relancer la communication quelques mois après la première découverte. Stratégie communicante !

À Mulhouse comme à Chengdu, une 408 mondiale

Arrivant sur le marché début 2023, voiture à vocation mondiale, elle sera d’abord produite en France, à Mulhouse, pour le marché européen, puis dans l’usine de Chengdu en Chine pour le marché asiatique. «Nous pensons que la vie devient meilleure quand on y ajoute de l’allure. Et précisément, avec son allure unique, sa silhouette innovante et son élégance émancipée, la 408 est l’expression de la philosophie et de l’inventivité de Peugeot», souligne Linda Jackson : «Inattendue sous tous les angles, la 408 a été conçue pour ceux qui veulent s’affranchir de certaines conventions». C’est dit, à nouveau ! Peugeot nous ferait-elle sa mue ? Première du genre pour la marque sochalienne, véritablement inattendue, véritablement différente, véritablement montée en gamme, cette lionne d’une nouvelle espèce souhaite offrir, très probablement, en plus de sa posture féline et de son allure encore rare : «L’excellence d’une ingénierie centrée sur l’efficience, ainsi que les émotions procurées par des technologies dédiées au plaisir de conduire et à un usage instinctif», c’est la promesse. Sur ce, ce sont des technologies où Peugeot excelle, avouons-le. Puissions-nous y retrouver au volant les émotions annoncées par Linda Jackson. Sept années de réflexion, sept années de gestation d’une lionne très «Architecture» le valent bien.

Côté route, ne reste plus qu’à mettre le contact. Puissions-nous retrouver au volant de cette nouvelle Peugeot 408 les émotions annoncées par Linda Jackson, la patronne de la marque au lion.

Propos recueillis et photographies par Philippe Colombet.

NDLR : la rédaction de «The Automobilist» remercie ses confrères de «POA», les célèbres «Petites Observations Automobiles» et notamment l’ami Renaud Roubaudy, d’avoir accepté notre complicité dans ce reportage.
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Le coin lecture : « Les Bollée dans la course 1895-1900 »

Eric Jamet, l’éditeur manceau bien connu, a décidé de faire découvrir le patrimoine automobile et industriel de la ville des 24 Heures et de nombreuses autres manifestations autour de la mobilité.

Véritable dynastie industrielle, la famille Bollée a marqué la ville et son paysage de son empreinte.Ingénieurs avant-gardistes, les Bollée ont permis un extraordinaire développement de la ville autour de cette industrie. C’est notamment grâce à l’implantation de leurs ateliers dans le chef-lieu de la Sarthe que sont venus s’agglomérer d’autres constructeurs comme Gnome et Rhone d’abord puis Renault ensuite qui, dans les années 1970 comptait jusqu’à 12.000 ouvriers dans la préfecture de la Sarthe.

Pour que vous puisiez vous faire une idée des premières productions de la marque, voici quelques Bollée de la fin du XIXeme siècle.

La Bollée « L’Obéissante » est la première voiture à vapeur pour voyageurs. Elle est prévue pour transporter jusqu’à seize personnesAmédée Bollée fils (1867-1926) et Amédée Bollée père (1844-1917) posent, en 1896, au volant de la voiture Type n°1Amédée Bollée père, avec son fils aîné Amédée, au volant d’une voiture dite « Torpilleur type Paris-Amsterdam »

Ils ont aussi été de véritables initiateurs des grandes épreuves qui ont vu cette discipline prendre son essor avant même la création en 1923 de la célèbre épreuve d’endurance.Michel Bollée, un des descendants de cette illustre famille, s’est attaché à souligner combien l’apport de ses ancêtres fut important dans ce qui restera comme l’une des plus grandes épreuves sportives planétaires.

Grâce à un texte des plus précis mais aussi grâce à une iconographie exclusive, il nous fait revivre les grandes heures des débuts des courses automobiles en Europe.Un ouvrage passionnant, paru chez un éditeur qui nous promet quelques autres bonnes surprises dans le futur.

Pour découvrir l’histoire des Bollée de course et commander ce livre fort intéressant et accessible financièrement (30€), surtout si on s’intéresse au début de l’histoire de l’automobile, c’est via ce LIEN.
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Porsche :  Des 718 « made in Osnabrück »

Le constructeur automobile allemand doit actuellement faire face à une forte demande pour son modèle 718 (Cayman et Boxster) et bien que l’usin de Zuffenhausen tourne à plein régime pour produire ces deux modèles, cela est insuffisant pour satisfaire la clientèle qui doit désormais attendre de très longs mois avant de prendre livraison d’un coupé 718 Cayman ou d’un roadster 718 Boxster.Il se murmure ici et là que les clients jetteraient actuellement leur dévolu sur les Porsche 718 à moteur central arrière avant que le modèle ne se transforme en une voiture électrique sportive parmi tant d’autres et finalement sans le « petit plus mécanique » qui fait le charme d’une Porsche.

A Zuffenhausen ou à Osnabrück, une 718 reste une Porsche !

Porsche annonce donc le transfert d’une partie de la production des 718 de l’usine principale stuttagartoise (quartier de Zuffenhausen) vers le site industrielVolkswagen implanté à Osnabrück en Basse-Saxe.Ainsi, à partir du milieu de l’année prochaine, en 2023, le surplus de production nécessaire pour la série des modèles 718 sera fabriqué à Osnabrück afin de répondre à la forte demande de tous les clients Porsche. Le constructeur du Bade-Wurtemberg précise par ailleurs que cette nouvelle organisation de la fabrication n’aura aucun impact sur l’effectif des salariés du site historique de Zuffenhausen.

lbrecht Reimold, membre du directoire en charge de la production et de la logistique de Porsche AG de dire :« L’usine multimarque d’Osnabrück a déjà été un partenaire éprouvé de notre réseau de production Porsche dans le passé et cette annonce ne change rien à la qualité des produits Porsche. »

On aura à l’esprit que l’usine de Bassde Saxe a déjà fabriqué des Porsche. Notamment des 356 au début des années 60, des 914 entre 1969 et 1975, des 968 dans les années 1990 et, déjà des Boxster, il y a une dizaine d’années, c’était en 2012 et 2013.

Via Porsche, AP.
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La Collec’ de Flo : Fiat 500 L by Norev au 1/18eme

La sphère automobile regorge de modèles élevés au statut de légende roulante. Leur histoire, mais également leurs caractéristiques transforment ces voitures en véritables icônes de la route.

Parmi ces modèles cultissimes, nous trouvons pèle mêle la Citroën 2 CV, la Volkswagen Coccinelle, la Mini Cooper, mais également la Fiat 500 ! La 500 qui, outre le fait d’avoir démocratisé l’automobile à une époque où celle-ci était considérée comme un marqueur social, a participé au renouveau économique d’un pays.

Petite parenthèse historique !

Fiat 500 «Topolino» : Le commencement

Effectuons d’abord un retour dans les années 30 afin de démarrer cette parenthèse historique ! Fiat, sous l’impulsion du dictateur fasciste Benito Mussolini, commercialise la 500 « Topolino » (petite souris en italien). Le Duce, qui avait pour objectif de motoriser son peuple, exigea auprès du Sénateur Giovanni Agnelli une voiture accessible au plus grand nombre, avec un prix de vente ne dépassant pas les 5000 lires. Toutefois, le prix pour acquérir cette stricte deux places va sensiblement augmenté : 8900 livres, ce qui représente tout de même vingt fois le salaire mensuel d’un ouvrier.

La 500 « Topolino » est donc dévoilée au salon de Turin en 1936 et mise en vente au sein des concessions de la marque. Si Mussolini fut le décisionnaire, le maître d’œuvre de ce projet reste bel et bien Dante Giacosa. L’illustre ingénieur, à qui l’ont notamment les Fiat Nuova 500 et 600, propose une petite voiture (seulement 3,22 m) à la bouille irrésistible. En ce qui concerne la motorisation, la petite Fiat adopte un moteur de 560 cm³ développant la bagatelle de 13 chevaux.

Le succès est bel et bien au rendez-vous, que ce soit en vente ou bien à l’exportation. La Topolino est fabriquée en Allemagne, en Pologne, en Inde, mais également en France via Henri Théodore Pigozzi, le créateur de la Société industrielle de mécanique et de carrosserie automobile (Simca). Ce dernier fabriquera des Topolino sous licence, à Nanterre.

La 500 Topolino sera remplacée en 1955 par la moderne 600. Pas moins de trois versions (A, B et C) se succéderont tout au long de sa longue carrière, avec un total de 519 847 modèles vendus rien qu’en Italie.

Fiat Nuova 500 : Les premiers pas d’une icône

Sortie des chaînes de l’usine de Turin en juillet 1957, la Nuova 500 (nom de code : 110) arrive dans une Italie républicaine teintée d’espoir. L’objectif est alors d’offrir une alternative au scooter, véhicule plébiscité par le peuple Italien.

Côté motorisation, la Nuova 500 est équipée d’un bicylindres de 479 cc développant 13 chevaux, pour une vitesse maxi de 85 km/h. Avec un poids plume de seulement 330 kg et un tarif inférieur à 500 000 lires, la petite Fiat a plus d’un tour dans son sac. Néanmoins, cette première mouture ne convaincra pas vraiment, la faute imputant à des prestations considérées comme moyennes. Conscient des faiblesses de son modèle phare, le constructeur transalpin rectifie le tir et présente les versions Économique et Normale quelques mois plus tard. La puissance initiale évolue, en passant de 13 à 15 ch. La Normale (version A) voit sa finition clairement améliorée et son équipement complété, tandis que l’Économique reprend en partie l’ancienne version de base.

Les autres versions de la 500 :

La machine étant lancée, une multitude de versions allaient se succéder avec différentes améliorations esthétiques et mécaniques à la clé: 500 B Sport (1958-1960), 500 C « Tetto Apribile » (1959-1960), 500 D (1960-1965), 500 F (1965-1968), 500 L « Lusso » (1968-1972), 500 R « Rinnovata » (1972-1975). La version Giardiniera (Jardinière) et ses allures de mini break arrive quant à elle en 1960.

Pas moins de 3.392.941 exemplaires seront écoulés jusqu’à l’année 1975 ainsi que 327.000 exemplaires de la Fiat 500 Giardiniera. La carrière de la Fiat 500 s’achève en 1975 pour laisser place à la 126.

Fiat New 500  : Le retour de l’enfant prodigue, enfin !

« C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleurs yaourts » : Voilà ce que les dirigeants de Fiat ont du affirmer en commercialisant la New 500. Très certainement inspiré par BMW et sa New Mini, le géant turinois propose sa réinterprétation moderne de la 500 un certain… 4 juillet 2007 (cela ne s’invente pas) ! La New 500 est une véritable réussite. Le dessin évoque parfaitement la 500 originale sans tomber dans les fautes de goût, ni dans les lignes (trop) alourdies. Cinquante ans plus tard, la 500 reste à l’image de sa glorieuse aînée : Un modèle intemporel et branché. A l’heure actuelle, la 500 est également branchée au sens propre du terme, étant donné qu’une version cent pourcent électrique est disponible au catalogue, en cohabitation avec la version Hybrid.

MINI COLLECTION :

La Fiat 500 et les réducteurs : Che amore !

Statut d’icône oblige, pléthore de fabricants ont proposé une, voir plusieurs Fiat 500 au sein de leur catalogue ! Minichamps, Maxichamps, Bburago, Solido, Norev, Welly, Vitesse et LaudoRacing. Le réducteur transalpin ne fait d’ailleurs pas les choses à moitié, avec trois répliques à l’échelle 1:6 et limitées à 30 exemplaires de chaque. Inutile de vous dire que ces modèles sont épuisés depuis un long moment !

Cette liste, bien que non exhaustive, permet d’apercevoir un léger aperçu de la grande histoire d’amour entre la petite Fiat et les fabricants de miniatures. Pour aujourd’hui, nous allons parler d’une 500 L proposée par Norev il y a deux ans.

La miniature en détails : Une belle réussite !

En route pour l’expertise de cette Fiat 500 L réduite 18 fois par Norev. Comme à l’accoutumée, le fabricant Lyonnais nous gratifie d’une miniature de bonne facture, qui n’a absolument rien à envier à certaines productions beaucoup plus dispendieuses. Les proportions ne souffrent d’aucun reproche, tout comme la finition. Notez toutefois que les chromes se montrent fragiles, bien que flatteurs au premier regard. La présence de nombreux détails, à l’image du toit ouvrant en vinyle et son armature visible (là où de trop nombreux fabricants se limitent à un simple bout de plastique épais) ou bien de la protection de pare-chocs remontant jusqu’au nouveau logo (qui représente une spécificité de la version Lusso) font de ce modèle réduit une pièce de choix pour tout collectionneur.

La peinture, superbe et bien appliquée, met en valeur ces mêmes détails. Vous n’aimez pas cette teinte Bleu Turchese et vous préférez une couleur plus typique ? Aucun problème ! Norev a également commercialisé une Fiat 500 L rouge vendue en exclusivité sur le site web éponyme. Limitée à seulement 100 exemplaires, ce modèle est difficile à dénicher et bien moins accessible que la miniature présentée par votre serviteur.

En ce qui concerne l’habitacle, Norev propose un traitement du même acabit. Le volant sport à 2 branches avec le logo Fiat apposé au centre, le compteur de forme rectangulaire, qui pour rappel est donné pour 130 km/h, les poignées de porte, les garnitures, tout est présent et finement reproduit. Mention spéciale aux sièges rouges absolument superbes, qui apportent un peu de gaieté à cet univers pour le moins dépouillé.

Si l’intérieur est une véritable réussite, il est décevant de devoir se cantonner à une vision restreinte de celui-ci à travers les vitres*. Comme vous l’avez sans doute compris, les portières, tout comme le capot moteur et le hayon restent fixes. Pour la petite anecdote, Norev a également reproduit la Fiat 500 de 2007 avec tous les ouvrants… fonctionnels ! Pour en revenir aux vitres*, je tenais à souligner l’intérêt des vitres en plexiglas mises en place sur ce modèle, qui outre une solidité renforcée, se montrent beaucoup plus jolies et réalistes que ces vilaines vitres en plastique mou de plus en plus présentes sur les miniatures.

Coup d’œil à présent sous le châssis, où le travail est également bien réalisé, mis à part la ligne d’échappement qui manque un poil de réalisme. Les roues de 12 pouces, quant à elles, sont parfaitement restituées, tant sur le plan de la finition que des dimensions. Combien de Fiat 500 à l’échelle 1:18 se sont vues affublées de pneumatiques «boudins», qui donnent des allures de tout terrain à la petite Italienne. Toujours au chapitre des roues, les plus observateurs noteront l’absence de la valve de pression des pneus. Ces mêmes roues ne braquent pas et restent fixes, comme l’ensemble des ouvrants que comporte cette miniature.

En conclusion, je peux confirmer que Norev maîtrise comme toujours son sujet, en proposant un produit au rapport qualité/prix imbattable. Ce pot de yaourt (désolé, je me suis retenu jusqu’à présent) fera le bonheur de tous les aficionados de voitures italiennes. Et dieu sait qu’ils sont nombreux !

Les points positifs :

– Finition

– Proportions respectées

– Détails nombreux

– Finesse des détails

– Tarif bien placé

Les points négatifs :

– Pas d’ouvrant

– Éléments rapportés chromés fragiles (voir photos)

Informations à savoir :

– Marque : Fiat

– Modèle : 500 L

– Année : 1968-1972

– Échelle : 1:18eme

– Fabricant : Norev

– Teinte du modèle : Bleu Turchese

– Référence : 187770

– Tarif conseillé : ~60€

photos : Florent Pupier pour The Automobilist.
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Premier contact : Le Citroën C5 Aircross PureTech 130 EAT8 FL

Nouvelle jeunesse

Il y a quatre ans, son allure moderne a su séduire dès son lancement. À mi carrière, Citroën la fait évoluer afin qu’elle la garde. Et cela ne passe vraiment pas inaperçu.

2018, il se place en alternative confortable, et abordable, à la cousine Peugeot 3008. Formule améliorée avec cette mise à jour, comme pour anticiper l’arrivée du Renault Austral. En misant, à sa naissance, sur des formes rondes et un style cool, avec la présence des «Airbumps» protecteurs sur les côtés, ce C5 s’est différencié chez les SUV familiaux. À l’avant, plus consensuels, les phares à deux étages laissent place à la nouvelle signature lumineuse en X des récentes Citroën C4 et C5 X. À bord, l’avant reçoit un nouvel écran multimédia de 10 pouces format paysage mais au système d’info-divertissement à moderniser. À l’arrière, ses trois sièges indépendants, coulissants et inclinables sont plus pratiques qu’une classique banquette 2/3-1/3. Ses 4.50 mètres, supérieurs de 5 cm au 3008, lui permettent un coffre allant jusqu’à 720 litres. Le cousin s’arrête à 520 l. Sur route, sa force a toujours été son confort. Châssis reconduit, cela ne change pas, merci aux suspensions à butées hydrauliques progressives. Elles gomment les irrégularités. Si les roues de 19 pouces remontent quelques trépidations à faible allure, l’insonorisation est agréable, notamment sur autoroute. Direction précise, il s’apprécie en conduite coulée. Si ce PureTech 130 chevaux impose de descendre quelques rapports en charge, ce trois-cylindres marie disponibilité à bas régimes et bruits maîtrisés à l’accélération. Une hybridation légère aurait amélioré ses consommations. Confortable et modulable, il continuera à séduire les familles. Si son style peut ne pas plaire à tous, il propose à tous des voyages en douceur.

Née originale en 2018, très originale diront certains, une silhouette générale s’est imposée, une silhouette dont certains points évoluent vers le consensus stylistique et l’élégance.Museau redessiné, tout en rondeurs ils tiennent bon les chevrons. Nous pourrions les croire moins sauvages. Mais, dans une période concurrentielle, ils affrontent les Kia Sportage et Hyundai Tucson renouvelés en 2021, le Renault Austral à la rentrée et le cousin Peugeot 3008 III fin 2023.Pour toutes les marques automobiles, la signature lumineuse est de plus en plus importante. Ce C5 Aircross en adopte une en X qui n’est pas sans rappeler celles des récentes Citroën C4 et C5 X. 2022. Citroën a t-il trouvé la sienne ?
Comme dans toutes les Citroën, dès que l’on s’assoie à bord on ne peut qu’apprécier le moelleux des sièges. Ici, ils viennent même de recevoir une mousse plus épaisse. Ce nouveau C5 Aircross est fidèle à la philosophie de la marque.Côté planche de bord, d’autres changements sautent aux yeux. L’écran d’info-divertissement s’agrandit à 10 pouces. Il surplombe désormais des aérateurs horizontaux. Mais il faut attendre le niveau Shine pour avoir ce nouvel écran tactile.
La commande de boîte EAT8 s’est transformée en un basculeur, dégageant un rangement supplémentaire. Bien, mais si elle dispose de modes Sport ou Manuel par les palettes derrière le volant, elle manque encore de douceur en ville.C’est une des autres grandes forces du C5 Aircross, la modularité des sièges à l’arrière. Si l’espace aux jambes n’est pas exceptionnel, ces sièges indépendants, coulissent, s’inclinent, et s’escamotent même. Vive les familles !
Simple à moduler, dans la bonne moyenne du segment avec 580 litres de volume de chargement minimum, 720 en avançant les sièges et jusqu’à 1 510 en les rabattant.
À l’arrière, aussi, la signature évolue. Si les feux ne changent pas de forme ils adoptent désormais un éclairage à effet 3D.

Prix : à partir de 33.350 euros.

Concurrence : Ford Kuga, Hyundai Tucson, Kia Sportage, Nissan Qashqai, Peugeot 3008 et Toyota RAV4.

Atouts : design actualisé, sellerie moelleuse, modularité, rangements, confort des suspensions préservé, augmentation tarifaire contenue et rapport prix/équipement.

Faiblesses : système d’info-divertissement peu modernisé et comportement de la boîte EAT8 en parcours urbain.

photos : Citroën
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