Toyota : Le SUV Yaris Cross s’offre une tenue « GR Sport »

Joli succès commercial sur le marché automobile, comme la citadine Yaris dont il dérive, le B-SUV de Toyota, le Yaris Cross voit son offre commerciale s’étoffer en cette fin d’été avec l’arrivée d’une nouvelle version. Lancé l’an passé, le Yaris Cross est l’un des modèles Toyota les plus vendus en Europe. Ainsi au premier semestre 2022, ce sont plus de 77.000 unités qui ont été mises à la route ce qui représente 7.7% des ventes de SUV du segment B et 48% des ventes de la gamme Yaris soit près de une Yaris sur deux.N’attendez pas une version beaucoup plus puissante, ni même une version « Off Road » mais plutôt une nouvelle apparence dynamique qui existe déjà sur la Yaris et la Corolla notamment, la finition GR Sport.

Un petit look sport simple et agréable

A l’image de ce que nous connaissons sur la berline Yaris, la version GR Sport du SUV Yaris Cross se contente d’éléments d’accastillage et de finition plus « sportifs » qui valorisent l’apparence du véhicule.Le Toyota Yaris Cross GR Sport bénéficie d’une nouvelle calandre avec un motif de grille noir exclusif dans le style « Hot Stamp », de nouvelles jantes alu en 18 pouces à 10 branches (déjà vues sur la Yaris GR Sport) et de quelques badges Gazoo Racing qui doivent donner de subtils accents sportifs. Comme tous les modèles proposés avec la finition GR Sport, le B-SUV est disponible avec le coloris extérieur exclusif  »Dynamic Grey » qui est associé avec un toit noir et quelques touches noires réparties sur des pièces de carrosserie.

Des sièges sport et de la suédine à bord

A bord, la dotation évolue puisqu’on des sièges sport Ultrasuede habillés de suèdine synthétique grise associée à des surpiqûres contrastées rouges. Ces sièges sont équipés d’un système de chauffage réglable à plusieurs niveaux. Les surpiqûres rouges se retrouvent également sur le volant et le levier de vitesses. Les logos sur le volant, les appuie-tête, le bouton de démarrage et l’affichage des instruments reprennent également de design Gazoo Racing. Par ailleurs, on découvre quelques inserts décoratifs « argent foncé » sur les portes et le tableau de bord. Le Yaris Cross GR Sport profite aussi d’un pédalier en métal, de surtapis assortis. Cette nouvelle version dispose d’un bon niveau d’équipement avec notamment  la climatisation automatique à bizone, les vitres surteintées à l’arrière. Un éclairage d’ambiance bleuté est aussi de la partie. Le Yaris Cross GR Sport est également équipé du système Toyota T-Mate qui combine la dernière génération de Toyota Safety Sense avec d’autres systèmes actifs d’aide à la conduite et au stationnement ou le système d’affichage « Tête haute » ou HUD. La caméra 360° et les radars de recul intelligents font partie de la dotation de série.

Des dessous quasiment inchangés

Sous le capot moteur, rien ne change puisqu’on retrouve la motorisation L3 1.5 L à cycle Atkinson Hybrid forte d’une puissance combinée de 116 ch associée à une boite de vitesse de type CVT qui envoie la puissance aux roues avant. Le constructeur japonais prévise qu’il a légèrement revu les réglages de la plateforme GA-B grâce à de nouveaux réglages de la suspension, parmi ces évolutions, on note un chassis surbaissé de 10 mm. Ces modifications doivent donner au conducteur une sensation de meilleure réactivité et une direction plus directe grâce à un modification des lois d’assistance. A vérifier.

Toyota ne donne pas de tarification pour l’instant mais assure que les commandes pour cette version GR Sport seront très prochainement ouvertes.

Toyota Yaris Hybrid GR Sport et Yaris Cross Hybrid GR Sport, même esprit !

Via Toyota.
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Premier contact : Opel Astra Hybrid 180 GS Line

 »Bel enfant transfrontalier »

Passée dans le groupe Stellantis, la nouvelle Astra partage sa base technique avec les DS 4 et Peugeot 308, notamment une motorisation hybride rechargeable. La robe est très personnelle, la suite franchit un cap en prestations de conduite et de confort. Quelle est sa personnalité ?

Dans le giron de Stellantis, les marques de FCA et PSA cherchent chacune à affirmer leur personnalité. Ainsi, Opel se forme une identité propre pour trouver sa place auprès des autres copines du groupe. Une mission qui s’est déjà fait remarquer de belle manière avec un Mokka assez fort puis avec le nouveau style du Grandland. Avec caractère plus dynamique ette sixième génération de l’Astra, depuis 1991, au dessin à la fois musclé et épuré est bien dans cette foulée.

Bien posée sur le chassis et les trains roulant de sa cousine sochalienne Peugeot 308, l’Astra offre un comportement routier serein, efficace et jamais piégeux.La ligne sobre et dynamique de l’Astra apparait solidement ancrée à la route.
C’est une réalité au volant. Un zest de sportivité avec cette version GS Line qui rappelle dans sa définition, la finition GT Line de la 308… L’esprit Stellantis est aussi de l’autre coté du Rhin.Allure « carrée », ailes « épaulées », dessin simple de la partie arrière et montant C en « aileron » de requin assoient visuellement l’Astra quand on la suit sur la route

Pour son arrivée sur le marché, la compacte franco-allemande de 4.37 m. propose deux motorisations essence de 110 et 130 ch. avec les bien connus trois cylindres «Pure Tech» turbo, un quatre-cylindres Diesel turbo de 130 ch. et l’hybride rechargeable de 180 ch. de ce premier essai. Suivront sa version 225 ch. bien connue aussi chez Stellantis, puis une 100% électrique. Proposée en cinq finitions, Édition, Élégance, Élégance Business, GS Line et Ultimate, la PHEV 180 reçoit donc un bloc essence quatre cylindres 1.6 lL couplé à un moteur électrique délivrant 81 kW (110 ch.). Le tout est marié à une boîte automatique à huit rapports, la bien connue EAT 8. La puissance cumulée atteint 180 ch. permet une vitesse maximale de 225 km/h (135 km/h en tout-électrique) et l’exercice du 0 à 100 km/h est assuré en 7.9 s. C’est bien suffisant pour une voiture dont la vocation n’est pas d’être une sportive.

À bord, comme dans la nouvelle Opel Corsa, l’on constate rapidement une certaine sobriété, finalement assez fréquente outre-Rhin. Mais ne parlons pas que d’austérité germanique. Une touche de gaîté est apportée par des inserts rouges, conjugaison cependant surprenante avec la carrosserie couleur or de notre essai. Nous sommes bien dans un univers fondamentalement différent de celui des DS4 et 308. Mais l’instrumentation est flatteuse et facile à lire. Les menus des écrans sont personnalisables. Côté habitabilité, les passagers bénéficient d’un assez bon espace à l’arrière…pour deux. Et sous un hayon en matériaux composites, nous disposons d’un espace de 352 litres, contre 422 pour les versions thermiques sans batteries.

Après avoir plus facilement trouvé une bonne position de conduite que dans une 308, dans un siège ferme l’on va rapidement savourer un comportement aussi ferme, autre tradition allemande. Avec une base appréciée lors de nos divers essais de 308, le compromis recherché par les ingénieurs Opel est un peu différent, avec des tarages de suspension et un réglage d’assistance de direction spécifiques, la fermeté est bien au programme mais le confort reste très acceptable Cette berline PHEV alourdie par ses batteries n’a pas l’ambition de devenir une sportive. Elle gère, par contre, bien sa masse grâce à une certaine agilité. Mais prenez soin de bien doser le freinage. Annoncée pour 61 kilomètres d’autonomie électrique WLTP, la batterie de 10.7 kWh nous permettra d’en parcourir seulement 47. Elle sera rechargée en 7 heures sur une simple prise domestique et en 3 heures 55 sur une borne AC 11 kW, avec le chargeur de 3,7 kW.

Si elle reprend la plate-forme EMP 2 version 3 des DS 4 et Peugeot 308 comme leurs deux motorisations essence 110 et 130 ch, le Diesel 130 ch et l’hybride rechargeables de 180 ch. cette Opel Astra s’est fait un devoir de se distinguer.Depuis 1991, cela fait donc plus de 30 ans que l’Opel Astra a succédé à la Kadett, sa sixième génération aimerait bien faire de l’ombre à la Golf de VW, autre allemande iconique.La compacte d’Opel a grandi de 4 cm. (4.37 m.) pour cette sixième génération. Cela aidera t-il l’Astra à grandir dans le cœur des Européens pour rester une star de Rüsselsheim ?Le dessin de la carrosserie de l’Opel Astra se veut plus consensuel que celui, très (trop ?) scupltural, de la Peugeot 308 dont les lignes peuvent gêner quelques habitués du lion.Cette livrée bicolore associée aux grandes roues « diamantées noires » inscrit la nouvelle Astra dans la lignée des Corsa, Mokka et Grandland et dans une moindre mesure Crossland.Le regard « Vizor » , une agréable signature visuelle frontale qui marie sobre élégance et sportivité Le confort des passagers de cette Opel Astra n’est pas oublié, surtout si on voyage à deux à l’arrière. Le passager du milieu devra composer. Hybridation oblige, le volume du coffre de 422 l. des versions thermiques passe à 352 l., soit 70 l. de moins. En rabattant la banquette (2/3-1/3), ce volume atteint 1268 l, mais ne dispose pas de plancher plat.Un coffre suffisant mais pas exceptionnel pour la catégorie.
La faute est à chercher du coté de l’hybridation et de la batterie. Des sièges avant au bon maintien et aux réglages électriques faciles à utiliser (selon les versions) .Une classique banquette arrière annoncée pour trois places… dont une centrale un peu juste du point de vue du confort ! Avec un double écran personnalisable de 10 pouces chacun, dont un est tactile, le poste de pilotage entoure le conducteur. Baptisés «Pure Panel», ils sont recouverts de verre.Sobriété, clarté, simplicité et nouveau volant trois branches multifonction pour le conducteur de l’Opel Astra 2022.Comme pour la carrosserie, la qualité d’assemblage de l’intérieur ne soulève aucune critique. Ce même si le plastique est vraiment omni présent. Brillant ou laqué sur la console et moussé sur la planche de bord il est d’assez bonne qualité.Joli style pour l’ensemble « Pure Panel » qui se révèle agréable à l’oeil et à l’usage. Derrière une signature lumineuse particulièrement réussie, même si elle est plus discrète que celles de la cousine 308, se cachent des phares adaptatifs «Intelli-Lux» de 84 leds chacun.Une « petite » motorisation hybride de seulement 180 ch qui rend de bons services et se révèle agréable au quotidien sans nuire à l’agrément de conduite par rapport à la version 225 ch vue sur la… Peugeot 308.Agile en accélérations, notamment en mode «Sport» avec une direction précise et des accélérations agréables, mais avec un poids de 1 678 kg, le freinage se doit d’ être bien dosé.n mode tout-électrique, nous avons parcouru 47 km., pour 61 km. annoncés en cycle WLTP. Avec une prise simple, comptez environ 7 heures pour recharger l’Astra Hybrid 180.Un dessin simple et agréable pour les feux arrière de la nouvelle Astra.Pour avoir beaucoup fréquenté lors de ses débuts de journaliste les anciennes Opel Kadett, celles de General Motors France à Gennevilliers notamment, votre serviteur doit reconnaître qu’il a été plus qu’agréablement surpris de retrouver l’ADN, stylistique notamment et pas seulement, des stars de Rüsselsheim dans cette nouveauté. Surprenant et finalement si logique, félicitations aux équipes du Blitz !

Comme le très réussi Mokka, cette sixième génération d’Astra représente un nouveau départ pour le constructeur allemand redevenu à nouveau sexy. Ah, la Manta GSi ! Opel tire profit de cette plateforme, en y apportant la «Deutsche qualität», audacieuse sans être tranchante, bien motorisée, bien équipée et de belle qualité. Seul son prix en motorisation hybride peut décevoir. Vivement notre essai de la 130 ch. essence !

Prix : 38.800 euros en GS Line (35.550 euros en «Édition Hybrid» à l’équipement simplifié).

Concurrence : Citroën C4, Ford Focus, Kia Ceed SW, Peugeot 308, Renault Mégane E-Tech, Seat Leon e-Hybrid, Toyota Corolla et Volkswagen Golf 1.4 eHybrid.

Atouts : design épuré, confort, nombreuses technologies, fluidité de l’écran tactile central, systèmes d’aides à la conduite, insonorisation à bord, qualité de fabrication, comportement serein, caractère dynamique, fonctionnement hybride rechargeable souple, sobriété et style général réussi.

Faiblesses : matériaux parfois décevants, graphismes des interfaces, bruit des clignotants, espace aux places arrière, volume du coffre réduit, poids important, suspensions trépidantes sur mauvais revêtements et prix élevé.
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Premier contact : Peugeot 308 SW BlueHDi 130 S&S BVM6

Généreuse

Pour les professionnels à la recherche de volumes de chargement capables de rouler loin et longtemps, sans chercher une borne électrique, la 308 propose un Diesel…

Le lion a donné une silhouette autant sportive qu’élégante à sa 308 break, quitte à renoncer à quelques petits aspects pratiques. Le style de cette 308 break semble être une sorte de synthèse entre l’ancienne 308 SW et la 508 SW. Plus longue, moins haute pour une largeur et un empattement inchangés par rapport à sa devancière, alignée comme par hasard sur la Renault Mégane Estate, sa banquette arrière fractionnable, son plancher permet d’obtenir un espace plat en mode deux places synonyme de volume et d’accessibilité. Au nom du style, sa capacité a perdu une cinquantaine de litres, passant de 660 à 608 litres. Avec une cinquantaine de litres de plus que les hybrides, elle reste dans la moyenne face à ses concurrentes Renault Mégane Estate et Volkswagen Golf SW mais elle est toujours distancée par la Skoda Octavia et son immense soute à bagages.

Peugeot a clairement cherché à donner une apparence plus agressive à son break 308, quitte à renoncer à certains aspects pratiques. Force est de reconnaître que c’est très réussi. Cette silhouette plus sportive de la 308 SW valorise sa clientèle.N’en déplaise aux anti Diesel, la version BlueHDi 130 est une des versions les plus abouties de la nouvelle 308. Pour supporter sa charge, elle dispose de réglages de suspension affermis. Avec une précision de conduite qui reste l’une des meilleures, son comportement routier diffère peu de la berline. Plus légère que l’hybride rechargeable, cette 308 SW Diesel est supérieure en termes de compromis confort / efficacité.La 308 break est plus longue de 6 cm (4.63 m), moins haute de 2 cm (1.44 m) pour une largeur (1.85 m) et un empattement inchangés (2.73 m). Pas innocent qu’elle se soit alignée au centimètre près sur sa rivale la Renault Mégane Estate.La face avant de la 308 SW (ici en version Allure Pack) est plutôt réussie et facilement reconnaissable sur la routes notamment grâce à ses crocs lumineux. Si la partie haute du hayon de la 308 SW séduit, la partie située en dessous des feux et jusqu’à la jupe arrière parait un peu compliquée d’un point de vue esthétique.

Cette nouvelle Peugeot 308 SW 2022 soigne sa clientèle principale, celle des entreprises, qui préfère le Diesel à des moteurs essence un peu justes et de fait gournmands ou à une version hybride rechargeable chère et avec un volume utile moindre. Cette SW adopte des réglages de suspensions affermis par rapport à la berline pour supporter une charge plus conséquente. Dans cette version Diesel qui sait contenir sa masse générale, sa précision de conduite est toujours une des plus affûtées et l’agrément au volant est toujours là. Un peu paresseux sous les 1500 trs/mn, le 4 cylindres 1.5 L BueHDi S&S 130 ch autorise de généreuses reprises. On profite bien de ses 300 Nm de couple qui aident à la relance ou a ne pas trop sentir la charge si besoin. Bien étagée, la boîte mécanique gagnerait probablement à être moins accrocheuse pour rendre une copie mécanique de premier plan. Si, lors des démarrages le moteur BlueHDi se rappelle à vous, plus léger que les moteurs hybrides rechargeables, il est supérieur en compromis confort/efficacité que ce soit sur route ou autoroute. On en souhaiterait, bien entendu, plus de puissance et une version 150 ch avec 40 Nm de couple avec la douce boite EAT8 serait parfaite. Avec un appétit de 5.9 l/100 km en conduite souple à 7.3 l/100 km pour des performances plus sportives, cette 308 que l’on dira dédiée aux entreprises est idéale pour faire de la route aussi bien en tant que commercial qu’en père de famille. L’habitacle est sans surprise aucune puisqu’il reprend le mobilier de bord de la berline (jusqu’au montant C), une dotation en équipements de série de niveau suffisant et une finition qui, globalement, ne souffre pas la critique.

La teinte Rouge Elixir métallisée convient à la Peugeot 308 SW en lui donnant un coté dynamique séduisant.Une touche de sportivité sur cette photo qui met toutefois en avant une certaine complexité des plis de carrosserie entre la montant B et la partie arrièreLe bon profil de la 308 Break est dans l’air du temps et devrait plaire au plus grand nombre.Un regard acéré et dynamique que nous connaissons et reconnaissons tous depuis le 3008 Serie 2 mais aussi avec les 5008, 508, 2008, 208 et dans une moindre mesure avec le e-Rifter.Les jolies jantes alliage en 17 pouces (modèle HALONG) diamantées sont ici associées avec le Rouge Elixir (version Allure Pack) Un petit becquet est intégré au hayon de la 308 SW et donne une allure dynamique au break 308.
Par contre, on regrette encore la présence d’un mini essuie glace arrière qui n’aide pas vraiment à la visibilité (et à la sécurité) par temps de pluie.Identique à celui de la berline, le tableau de bord de la nouvelle 308 SW offre une belle qualité de finition. La position de conduite exige la recherche d’un bon compromis de réglage du volant en raison de la position des compteurs.

Facile à lire, simple d’utilisation, le i-Cockpit Peugeot déroute toujours un peu par sa position sur la planche de bord, on aime ou pas !La navigation connectée est accessible via avec écran central tactile en 10 pouces et écran Edge avec i-toggles virtuels personnalisables.
Agréable visuellement et assez simple d’utilisation , le système d’infodivertissement de la Peugeot est encore un peu lent et un peu juste par rappport à la concurrence. Surement une vieille habitude sochalienne qui perdure depuis la… 607.Associé à cette BVM6, le L4 1.5 L BlueHDi forme un couple bien assorti. L’efficacité des trains roulants se conjugue avec un moteur à la hauteur. À bonne allure, conjugué à de légers bruits aérodynamiques le Diesel modère ses claquements pour un silence de fonctionnement agréablement maîtrisé.À bord, comme dans la berline le i-Cockpit est toujours aussi futuriste, en angles vifs proches des codes d’un concept de salon. Seule la boîte à gants est un peu décevante, avec du plastique granuleux, moussé certes, mais un peu rugueux.Petite déception du côté des places à l’arrière, malgré son empattement plus long la 308 SW offre une habitabilité similaire à celle de la berline, particulièrement en ce qui concerne l’espace aux jambes qui pourrait être meilleur.Assise fixe, le dossier arrière se rabat en trois parties avec des poignées situées dans le coffre pour proposer un volume maximal de 1.634 litres. C’est autant pour sa capacité de chargement que pour son appétit réduit que l’on s’offre une 308 SW HDi. Nos consommations sont passées de 5.9 l/100 km en éco conduite à 7,3 l/100 km plus sport, ce qui est correct mais pas exceptionnel.Le coffre propose un volume de 608 litres, toujours l’un des breaks les plus volumineux du marché. Mais, sous un plancher assez haut, le très efficace système audio Focal de série sur la luxueuse finition GT Pack prend une place assez importante mais si on aime le bon son durant le voyage, c’est un vrai plus.

Autant généreuse dans son accueil que gourmande de kilomètres, cette 308 SW BlueHDi BVM6 est vraiment très aboutie, n’en déplaise aux anti Diesel. Alors, bonne route !

Prix : à partir de 32.350€.

Concurrence : face à la vague de nombreux SUV les breaks compacts résistent avec les Ford Focus SW, Renault Mégane Estate, Skoda Octavia Combi, Toyota Corolla SW et Volkswagen Golf SW.

Atouts : présentation flatteuse, excellente finition, confort de suspension, châssis efficace et consommations.

Faiblesses : position de conduite particulière, espace aux jambes limité à l’arrière et diminution du volume de coffre.

Photos : Peugeot.
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Tesla : La Model S s’habille en tenue « Gendarmerie Nationale »

C’est une rumeur qui existe et persiste depuis quelques années du coté des amateurs de voitures électriques et peut être du coté des services du Ministère de l’Intérieur mais jusqu’à maintenant rien ne vient. Certains assurent pourtant que ce serait une bonne idée que d’avoir des Tesla dans certains services des forces de l’ordre, notamment du coté des ERI (ex BRI).

Une Model S Plaid « Gendarmerie Nationale » pour faire le show

Dans le cadre du Big Car Show, les organisateurs avaient invité les représentants de la Gendarmerie à venir passer la fin de semaine sur le Circuit Bugatti au Mans. Hélas, les services de l’état ont décliné l’invitation et il n’y aura pas d’Alpine A110 « Gendarmerie Nationale » des ERI (Equipe Rapide d’Intervention) exposée durant le BCS 2022. Cela aurait été pourtant une bonne idée, ne serait ce que pour l’image des forces de l’ordre et de leurs chefs, qui auraient du regarder ce qui se passe en Allemagne, au Royaume Uni, en Autriche ou même en Italie lors des grands rassemblements automobiles ou des expositions. Alors soit, il faudra faire sans les gendarmes !

Malgré la présence d’un Renault Kangoo Bleu Gendarmerie en arrière plan, les services de l’état ne testent pas la Tesla Model S.

Pour créer une Super Show Car de Gendarmerie, il fallait une voiture très performante, sûre, très rapide, avec du volume et pour être dans l’air du temps, il fallait qu’elle soit écologique (au moins en terme d’émissions de CO2). Il fallait une auto pas présente dans les services de Police ou de Gendarmerie et plus que tout, il fallait une voiture facile à conduire mais qui décoiffe ferme quand il s’agit de se lancer à la poursuite d’un contrevenant ou d’un délinquant équipé d’une break allemand « sévèrement burné » comme aurait pu le dire un certain Nanar !Exit donc les Ferrari, les Maserati, les Lamborghini, les Porsche, BMW et autres Audi ou Aston Martin. Après des jours, des nuits, des week ends complets, des dizaines de litres de café et de boisson à la taurine pour aider à la recherche et aux nombreux brainstormings, il fut décidé que la supercar de la Gendarmerie Nationale serait une grande berline puissante et électrique, à savoir une Tesla Model S Performance en attendant le futur must du modèle, la version Plaid attendue pour le début de l’année 2023 sur notre marché.

Une possible future mangeuse de Go fast

Pour rappel, une Model S Performance ça envoie du lourd et ça dépote ferme sur l’asphalte grâce à un ensemble propulseur qui délivre une puissance de 585 kW (795 ch), 1.140 Nm de couple et qui tient le pavé grâce à 4 roues motrices. Pour rappel, cette version de la Model S va chercher une Vmax (en mode unlimited) de 307 km/h tout en passant de l’arrêt à 100 km/h en seulement 2.5 secondes… Les RS6 vont avoir chaud au bouclier arrière ! Que dire alors si on se base sur la Model S Plaid 2023 qui revendique une puissance de 750 kW (1.020 ch) et 1.400 Nm de couple, ça va envoyer du lourd en cas de course poursuite car les grosses batteries permettent de faire bien plus de 10 kilomètres à haute vitesse.

Les bons équipements en plus de la puissance

Au delà d’une livrée Bleu Gendarmerie, la Model S Performance reçoit l’équipement d’un véhicule d’intervention standard, c’est à dire équipé d’un avertisseur sonore deuxtons, de feux de pénétration Av et Ar, du fameux pare-soleil spécifique Gendarmerie rétroéclairé et d’un panneau à message variable. La voiture sera par ailleurs équipé de la toute nouvelle rampe lumineuse Rauwers Valor en forme de V brevetée. Elle se veut plus moderne mais surtout plus efficiente puisque cette signature lumineuse dynamique et puissante de toit assure une visibilité optimale lors du franchissement d’un carrefour par exemple ou en cas de visibilité réduite. Aux dires du fabricant, cette rampe peut diminuer drastiquement le risque d’accident. La fixation de ce panneau en V s’appuie sur un toit en carbone réalisé spécialement pour l’occasion.

Sachez enfin que la Tesla arrivera au Mans vierge de toute décoration et durant les trois jours du show automobile, l’équipe de Féroce Graphic décorera et finalisera le modèle en live afin de proposer une belle et puissante voiture destinée à la maréchaussée.Peut être de quoi faire réfléchir les décideurs installés Place Beauvau et font les choix des véhicules pour les services de Police et de Gendarmerie !

La Tesla Model S dans sa configuration définitive

Via Feroce Graphic, Donut Events.
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Le coin lecture : « Patrick Tambay, pilote et gentleman » par José Valli

José Valli nous propose son dernier livre (paru en fin 2021) de revenir sur la vie et l’oeuvre d’un pilote d’une époque déjà lointaine pour certains mais encore bien vivante pour d’autres, celle de Patrick Tambay, le pilote de Formule 1 qui faillit devenir skieur.

« Patrick Tambay, pilote et gentleman » est de ces livres qui nous parlent de Formule 1 ou de sport automobile dans lesquels on met le nez et dont on ne décolle pas. Ce livre, dans un genre semblable mais quand même différent nous rappelle l’excellent « Drive, les hommes qui ont fait la Formule 1 » de Kevin Eason paru aux éditions Hugo Sport il y a quelques mois. Le livre de José Valli, écrivain à la vie mouvementée et singulière, nous raconte la vie d’une homme posé sauf quand il tenait un volant entre ses mains. Au fil des pages, on découvre Patrick Tambay autrement qu’au volant d’une monoplace ou dans le paddock. Il est un homme chaleureux, bienveillants pour ne pas dire attentionné envers sa famille, ses amis ou ses hôtes.

« Un pavé » qui se lit très facilement !

Ce livre, un pavé de 558 pages, nous emmène bien plus loin que la carrière du pilote français et nous permet de le découvrir comme un homme de son temps, entre les années 70 et 80. Bien évidemment José Valli nous parle de F1. Et on prend plaisir à suivre l’évolution du monde merveilleux de la F1 durant deux décennies. En compagnie de P. Tambay, on découvre comme les équipes sont passées de structures « entre potes passionnés » à des machines quasi industrielles engagées dans la bataille pour la victoire en Grand Prix. Le pilote nous explique comment l’ensemble des performances des voitures a fait un fantastique bon en avant , comment les moteurs ont atteint des puissances déraisonnables mais aussi comment les pilotes des années 70 à 90 sont devenus des « chevaliers de l’asphalte » à force de duels sans merci sur l’asphalte des circuits de la planète. Dans le genre, on a tous en memoire le duel d’anthologie entre Arnoux et Villeneuve sur le circuit de Dijon-Prenois durant la saison 1979. Racontées par Patrick Tambay, on prend conscience que ces années étaient es plus belles de l’histoire de la F1 dite moderne. José Valli nous parle de la bravoure, de la liberté mais aussi d’une certaine inconscience chez ses pilote de F1 qui n’avaient que deux envies, gagner les courses et rouler le plus vite possible et ce, sans les normes de sécurité actuelles ou le Halo. Le livre évoque aussi ce que l’on appellera la vie après la course ou derrière le paddock qui parfois malmenait les pilotes et les rendait fragile et humains.Humain, proche, attentif, voilà des qualificatif que l’on peut associer à Tambay qui a su rebondir après la mort de son ami Gilles Villeneuve. Il évoque ses deux années en rouge au sein de la prestigieuse Scuderia Ferrari qui lui apportera ses deux victoires en F1 (au volant de la Ferrari 126 C2B en 1983) mais il parle aussi des années difficiles qui ont précédé avec le Ligier JS17. Patrick Tambay c’est aussi deux titres de champion en Can Am en 1977 et 1980 avec Haas et les performantes Lola T333 CS et T530 et de très bons souvenirs évoqués avec plaisir tout comme l’époque des « sacs de course » qui se promenait en permanence entre l’Europe et les Etats Unis. Le livre aborde aussi les rallyes Paris-Dakar de la grande époque avec Land Rover puis Lada où Patrick Tambay faisait montre d’une grande humanité aussi bien avec les engagés qu’avec les personnes rencontrées durant la grande course africaine. Si on aime le sport automobile, le livre de José Valli ne déçoit pas puisqu’on y plonge chaque fois avec plaisir… Plus de 550 pages, c’est long et il faudra plusieurs soirées au calme pour profiter de l’aventure de Patrick Tambay en F1 mais pas seulement.

Patrick Tambay en images

Au delà de l’histoire du pilote gentleman français, on appréciera les lignes écrites par des gens qui ont bien connu Patrick Tambay durant ces deux décennies. On retrouve notamment Alain Prost, Jean Claude Killy mais aussi Mario Andretti, Alan Jones, Jacques Laffite, Derek Warwick, John Watson ou l’ingénieur Mauro Forghieri. Un gros « big up » pour le chapitre sur la saison de F1 1982 ecrit par le toujours excellent Johnny Rives.

Si on aime la F1, la vie et l’oeuvre des pilotes et une plume agréable et facile, le livre « Patrick Tambay, pilote et gentleman » écrit par José Valli a toute sa place dans une bibliothèque ou sur la table de nuit d’un passionné.

Le livre compte donc 558 pages (format 24 x 16 cm) et il vous proposera une cinquantaine de photos qui parcourent la carrière du sympathique pilote français. Le livre est édité par La Compagnie Littéraire et coûte 37€.
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Alpine : Une A110 S survitaminée en hommage à Alpine F1 Team

La semaine qui s’ouvren sera celle du Big Car Show mais aussi celle de l’Alpine A110.Le coupé dieppois est depuis le début de l’année au coeur de toutes les attentions (nouvelle gamme, série limitée, art car, etc…) et dans le cadre des projets développés autour du Big Car Show, les organisateurs de la manifestations en association avec le designer Careric Sébastien qui oeuvre pour le spécialiste breton du covering et de la décoration sur véhicules Féroce Graphics ont créé une Alpine A110 S quise veut être un hommage à l’écurie de course Alpine F1 Team.

Au delà d’une décoration spécifique qui reprend les codes couleurs de l’équipe de Formule 1, ce coupé A110 S annonce un petit, pour ne pas dire un gros plus, une évolution moteur… qui nous rappelle que l’on parle de plus en plus d’une Alpine A110 R plus pêchue que les A110, A110 GT et A110 S déjà présentes au catalogue de la firme créée par J. Rédélé.

L’A110 S en version « Plus »

L’A110 S « Hommage à Alpine F1 Team » est donc plus qu’une Art car comme les Alpine x Felipe Pantone ou A110 Obvious vues il y a quelques mois. Ce coupé proposera une décoration « très tuning » qui hésite entre la façon japonaise et les décorations des voitures de drift. On pourra aimer ou détester mais l’ensemble donne une allure presque féroce à l’A11. Si ces deux versions reprenaient strictement les dessous de l’A110, le modèle qui sera présenté au Big Car Show 2022 proposera quelques évolutions comme de nouvelles jantes alu, un nouvel aileron arrière et une évolution mécanique qui pourrait faire évoluer le coupé dieppois dans une autre dimension si on se fie au seul élément actuellement disponible, la puissance du L4 1.8 L Turbo qui évolue sensiblement. Dérivé du bloc moteur de l’A110 S qui développe 300 ch de série, celui de l’A110 S « Hommage à Alpine F1 Team » annonce une puissance augmentée de 31.66%, ce qui veut dire que ce modèle unique dispose sous son capot arrière de quelques 395 ch.

Voilà, vous avez l’information mais nous n’avons pas plus de détails techniques ou pour les performances de cette version unique. Pour découvrir plus en détail le modèle, il faudra attendre le 19 Août 2022 pour la révélation officielle du modèle à 12H00 au coeur du village du Big Car Show installé sur le circuit Bugatti au Mans.

A suivre dans quelques jours.

Via BCS, Donut Events, Feroce Graphics.
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The Big Car Show 2022 : Le grand rasso’ automobile français de l’été

Pour présenter très rapidement ce nouvel événement automobile français, on pourrait facilement utiliser la « fameuse » règle des trois P (Passion/Plaisir/Partage) puisqu’au delà du programme annoncé comme alléchant, les organisateurs du Big Car Show 2022 nous disent : « Venez au Big Car Show et vivez 3 jours d’adrénaline et de fun ! Le circuit du Mans est pour vous : Venez faire un tour de piste avec votre propre voiture en toute sécurité, quelque soit votre niveau de conduite. »

Mais quoi que c’est le Big Car Show ?

Le BCS est une nouvelle proposition de salon ou d’exposition autour de la passion de la mécanique, des belles carrosseries et de la conduite. Ici les maitre mots sont le partage, la rencontre et le plaisir que nous éprouvons tous quand il s’agit de parler de bagnole, de belles caisses ou de petit ou gros bonheur à tenir un volant et à mettre le pied dedans… quand cela est possible et autorisé bien évidemment ! Les amateurs d’automobile sont tous de grands enfants mais aussi des gens responsables. Pour cette première édition qui se tiendra cette fin de semaine (19, 20 et 21 août 2022) sur le réputé circuit Bugatti au Mans dans la Sarthe, le Big Car Show accueillera des constructeurs, des préparateurs, des collectionneurs, des artistes et des passionnés amateurs qui seront là pour exposer leurs trésors tout en vous rappelant que sur un Bialbero on installera plus des carbus Weber que des Dell’Orto ou que pour une R21 2L Turbo reste belle il faudra la conserver telle qu’elle et non la poser sur des jantes en 19″ et la rabaisser de 45 mm… Avec ce nouveau format d’exposition automobile The Big Car Show espère attirer les petits et grands enfants en quête d’émerveillement, d’odeur d’essence ou de gomme chaude pour ceux qui s’approcheront de la piste mancelle.Afin que l’ambiance festive soit complète et que tout le monde y trouve son compte, le BCS 2022 accueillera aussi bon nombre de stands dédiés à la vente d’accessoires automobiles, de sapes proches du monde de l’auto et de la mécanique, des goodies, des livres divers et variés qui feront le bonheur de tous une fois rentrés à la maison. Comme les organisateurs et les animateurs du Big Car Show (le journaliste Nicolas Laperruque et Luc Le Gleuher, l’homme du musée Station 70 à Osmainville) aiment bien recevoir leurs invités, sachez que services variés de restauration sont prévus ainsi qu’une aire de camping pour ceux qui voudront profiter de la fête et des autos durant les trois journées. Bien évidemment, un grande exposition de voitures est prévue durant les trois jours puisqu’entre 1000 et 2000 autos sont attendues dans l’enceinte de l’événement.

Le plan du Big Car Show 2022

Le BCS a un truc en plus

Moyennant quelques euros, un pré-inscription sur le site officiel, la possession d’une voiture entrant dans les critères prévus par les organisateurs, le Big Car Show va proposer des plateaux de roulage adaptés au niveau de tous qui permettront à tout-un-chacun de découvrir ou de redécouvrir le circuit le circuit Bugatti. [ndla : On rappellera que le circuit Bugatti n’est pas le Circuit de la Sarthe et qu’il n’y a pas de Ligne droite des Hunaudières sur les 4.2 km du tracé…].Le BCS va donc proposer de nombreuses sessions de roulage du vendredi 19 août à 9h00 au dimanche 21 août à 18h00. Chaque session durera 20 minutes et permettra à chacun, à son rythme ou en fonction de son auto, de découvrir le plaisir et les sensations créées par la conduite sur piste. Des sessions sur piste aux côtés de pilotes de courses connus et reconnus sont aussi prévues durant les trois jours de la manifestation.Bien évidemment, les organisateurs vont tenter autant que faire se peut, de mettre en place des plateaux le plus homogènes possibles. Ainsi, par exemple, il est peu probable de voir en piste en même temps une Autobianchi A112 Abarth 70 HP et une Lamborghini Murcielago…On gardera que pour faire des tours du circuit Bugatti, il faut venir avec son casque mais aussi des vêtements à manches et jambes longues. Vous serez sur le circuit Bugatti et non en train de cruiser coude à la portière au soleil couchant sur les 7.4 km du Remblai de La Baule.Dernière chose à savoir avant d’aller vous faire plaisir en terre mancelle, les autos ne doivent pas venir avec des pots d’échappement trafiqués dans le fond des garages puisque la limite sonore est fixée à 100 db.

BMW 2002 tii Innocenti De Tomaso Turbo Renault 21 2L Turbo ph2Qu’est ce qu’on peut emmener comme caisse si on veut faire une session de roulage sur le Bugatti ?

Pour poser les 4 pneus de votre petit bijou mécanique sur l’asphalte du circuit, il vous faudra avant tout disposer d’un certificat d’assurance en cours de validité ainsi qu’une attestation de Responsabilité Civile autorisant le roulage sur piste (hors compétition), valable pendant les trois jours de la manifestation. Un certificat de scolarité du petit dernier, pourtant fan de Hot Wheels, une quittance EDF ou un certificat de mariage ne pourront rien pour vous durant le Big Car Show ! Pour chaque roulage il y aura un pilote et un passager au maximun. Ce dernier devra être agé de plus de16 ans et devra avoir réserver un billet « visiteur » avant d’aller au Mans. Pourquoi pas plus de passagers ?Pour des raisons de sécurité, de normes imposées par l’ACO et parce que le circuit Bugatti n’est pas le grand Nürburgring où l’on peut faire des tour de circuit en van avec 8 passagers, en Kangoo dCi rallongé ou même en bus avec 35 personnes à bord !

Bien évidemment, toutes les autos ne pourront pas prendre la piste même si la manifestion accueillera les autos fabriquées entre la fin des années 60 et la plus récente période 2005/2010. Pas la peine de venir avec votre Peugeot e-208 GT toute neuve ou avec votre SUV Skoda Kodiaq iVRS pour les roulages, ils ne pourront pas aller plus loin que les parkings visiteurs.Les véhicules autorisés par les organisateur sont les véhicules dits Youngtimers » (essence et diesel) fabriqués avant 2000 et les véhicules uniquement essence nés depuis le début 2000. Les jolis cabrios sans arceau de sécurité ne seront pas admis. Sachez qu’il y aura, logiquement trois catégories de poids : -800 kg, entre 801 et 1500 kg et plus de 1500 kg.

Pour compléter…

Vous trouverez ici le lien direct vers les entrées et les pré-inscriptions au Big Car Show ainsi qu’aux sessions de roulage (Vers le site The Big Car Show) et ci dessous une vidéo officielle qui vous fera un rappel général et qui vous expliquera quelques points de détails du BCS 2022.

Via BCS, YouTube.
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Premier contact : Land-Rover Defender 90 V8 5.0 Supercharged « Carpathian Edition »

Indécemment élégant !

Quand l’un des plus beaux moteurs est greffé sur le baroudeur le plus élégant du monde, un sommet est en vue. Nous le savons, l’animal a la tâche de succéder à un mythe de l’automobile qui a fait ses preuves durant sept décennies. Cette version est-elle l’héritière ?

Où se dirige t-elle ailleurs ? Succéder à une icône qui a construit sa légende dans les contrées hostiles depuis 1948 avec 2 millions d’exemplaires produits dont les deux tiers circulent encore, n’est pas chose aisée.

Une technologie permet de voir à l’écran ce qu’il y a devant, comme si ce Land n’avait pas de capot, un bracelet étanche fait office de clé et, pour les aventuriers, une option douche portable… Mais vous ne pourrez plus laver l’intérieur au jet !Le V8 et sa sonorité envoutante nous réjouissent, les performances sont à la hauteur, la consommation aussi avec 15l/100 km en moyenne et peuvent rapidement s’envoler…Même s’il est haut et imposant, le Defender 2022, apparait bien assis sur la route et propose un bon niveau de confort… renforcé sur la version 110 à l’empattement rallongé. Même avec la grande roue de secours « en sac à dos », le Defender 90 aurait presque une allure sportive. Entre la grande roue sur la porte arrière, les 4 sorties d’échappement et la signature lumineuse singulière mais réussie, le Defender fait son petit effet chez les automobilistes qui le suivent de nuit notamment ! Cubique comme son ancêtre mais non dénué de charme, le Defender plait et ne laisse pas indifférent.

Depuis la naissance du nouveau Defender en 2019, Land Rover ne cesse de nous dévoiler des versions. Si l’allure rustique s’est adoucie, la prestance augmente. Si les charnières apparentes ont disparu, les flancs quasiment plats sont conservés, de même que les extracteurs d’air sur les ailes avant. Dans cette version « Carpathian Edition », le Defender existe dans deux longueurs fidèles aux appellations historiques 90 et 110, le court de notre essai et le long.L’habitacle très bien organisé, sobre et même sombre dans cette finition respire la robustesse mais aussi le luxe. NOus sommes ici bien loin du Land Rover originel et de sa rusticité. Mais ici on est toujours assis haut comme à bord de l’ancètre. Vous ne doucherez plus cet intérieur au jet après une sortie dans la boue, l’électronique est partout. Le système multimédia se connecte à deux téléphones en même temps. Le système d’info-divertissement Pivi Pro est équipé d’un ordinateur « tout-terrain », capable de mettre à jour ses logiciels en permanence ainsi qu’une cartographie évolutive qui ne vous proposera pas que des voyage sur l’autoroute. Il s’améliore au long de son cycle de vie.

Comme son prédecesseur, le Defender 90 MY2022 porte fièrement son logo sur la calandre et son nom sur le capot.Le magnifique 5.0 L V8 «Supercharged» essence développe 525 chevaux et 625 Nm de couple, contre 550 et 700 Nm de la cousine Jaguar F-Pace SVR. Cela donne quand même le 0 à 100 km/h en 5,2 s et 240 km/h, contre 286 pour la Jaguar, avec 2 546 kilos.Une signature lumineuse avant très Land Rover .« Un oeil » et un regard déjà bien connus de tous les amateurs.Si ce Defender V8 est plus sportif que ses frères D300 et P400, avec des barres stabilisatrices raffermies, une suspension durcie et un système de freinage plus performant, le compromis plus rigide aime s’amuser sur les routes sinueuses. Un bras d’honneur au politiquement correct qui nous econmbre quand un peu la vie depuis quelques années ?Le Defender 90 V8 5.0 « Carpathian Edition » existe dans trois teintes de carrosserie, à savoir : Carpathian Grey, Yulong White et Santorini Black. Les deux premières de ces teintes sont avec le toit contrasté en Narvik Black.A l’arrière, le rouge est mis et le dessin des feux nous rappelle clairement ceux du Defender disparu (et regretté) depuis 2017.Deux des quatre sorties d’échappement qui permettent au V8 5.0 L compressé de bien chanter et de bien respirer quand il est à pleine charge.

Aujourd’hui doté du plus gros moteur Jaguar Land-Rover, le 5.0 L V8 «Supercharged» essence développant 525 che et 625 Nm de couple associé à une boite de vitesse automatique, ce Defender 90 V8 « Full Black » propose le 0 à 100 km/h en 5.2 secondes et une vitesse maximale fixée à 240 km/h, ce qui n’est pas raisonnable du tout. Outre la transmission intégrale permanente, il dispose d’une boîte de transfert double gamme. L’électronique intègre la technologie «Terrain Response» pour adapter les réglages aux conditions de roulage. La garde au sol atteint 291 mm en condition «Off road», associée à un angle d’attaque de 38° et de fuite de 40° grâce à ses faibles porte-à-faux, il permet de passer partout comme l’ancien Land Rover Defender. Sur route, le Defender V8 est bien posé sur ses roues et la transmission intégrale aide en toute circonstance à garder la maitrise des 525 ch. En effet, il ne faut pas oublier que le Defender 90 possède un petit empattement long de seulement 2.587 m. Cet imposant 4×4 anglais ne mesure que 4.32 m de long ce qui en fait un véhicule « compact » ! À l’aise dans l’eau, il traverse des gués de 900 mm. En tout-terrain on laisse faire les modes de conduite qui agissent sur les suspensions. S’il grimpe aux arbres, il pourra vous emmener dans un temps très rapide d’un point à un autre… seulement entrecoupé par les arrêts à la pompe. Avec son physique moderne séduisant mais costaud, le Defender V8 est un glouton et il adore absorber les litres de SP95-E10. Depuis 2019, le Land s’est embourgeoisé au point d’apparaite comme très (trop ?) près d’un Range Rover qui aurait enfilé sa tenue de gentleman farmer. Ouf, Land propose aussi des Defender commerciaux, comme pour lutter face à son nouveau rival resté rustique, le nouveau Grenadier d’Ineos qui suit clairement la trace de l’ancier Defender. Autre héritier ? Mais au diable le rationnel, avec cet extraordinaire version V8 qui joue le compromis entre sportivité et tout-terrain. Une chose est sure, ce Defender se pose en nouveau rival le plus sérieux du Mercedes-AMG G63, tous deux monstrueusement élégants, puissant et décalés ! Reste à choisir entre le charme britannique ou le rigoureux charme allemands…

Quand vous montez à bord du Land Rover 90 « Carpathian Edition », l’habillage de seuil de porte vous rappelle que vous quittez le monde « normal » des motorisations à 4 cylindres, pour entrer dans celui, magique, des blocs à 8 cylindres en V.L’intérieur de ce Defender 90 V8 est aussi confortable que luxueux, rien ne manque. Le tableau de bord est bien dessiné. Côté sièges, il est possible de régler électriquement le serrage dorsal pour obtenir un siège légèrement baquet. Mais, déception, le coffre est vraiment très réduit avec 297 litres.Simplicité, efficacité, qualité perçue ont du les être les maîtres mots qui ont prévalu lors de la conception de la planche de bord.Incroyable, le nouvel écran central de 11.4 pouces (29 cm) est une option. Mais avouons-le, la taille et l’intégration de ce nouvel écran central sont réussies. L’ensemble des aides à la conduite bien connues est présent sur ce 4×4 pour manœuvrer aisément quelque soient les improbables situations de franchissement.
Un volant multifonction revêtu d’Alcantara noir et un combiné numérique clair permettront au conduction de disposer des bonnes informations tout en se concentrant sur la route ou le chemin boueux !Sobre, ergonomique, complet et adapté à un usage Tout Terrain, le système d’info-divertissement Pivi Pro profite d’un écran lisible en 29 cm (11.4 pouces).Sobriété, luxe, simplicité, aspect solide du mobilier de bord et sièges confortables sont au programme du Defender, tout comme le toit ouvrant panoramique qui permet d’éclairer l’ambiance noire qui prédomine .Des sièges habillés de peau retournée Miko Suedecloth avec des touches de Robustec et un volant revêtu d’Alcantara vous attendent à bord de cette « Edition Carpathian »8 cylindres, 5000 cm3, 525 ch, une zone rouge qui débute à 6400 tours, vous n’êtes pas dans le monde de la terne « bien pensance » automobile !

Prix : à partir de 127.739 euros (CO2/malus : 332-340g dze CO2/km d’où un malus maximal de 30.000 euros).

Concurrence : Mercedes-AMG G 63 (à partir de 167.101 euros).

Atouts : design, planche de bord, confort, finitions, moteur V8 exceptionnel, suspensions pneumatiques, polyvalence route / franchissement, programme «Terrain Response 2» efficace, capacités tout-terrain, transmission intégrale permanente, performances étonnantes et charme «British».

Faiblesses : poids en hausse, coffre trop petit, consommations au-delà du raisonnable, rejet de CO2, hauteur élevée pour parkings citadins, prix de «Supercar» et fiscalité indécente.

Photos : Land Rover.
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15ème Traversée estivale de Paris en véhicules d’époque : Beau succès et grand soleil au programme

Près de 800 véhicules d’époque

Organisée par l’association «Vincennes en anciennes», la 15ème«Traversée de Paris en véhicules d’époque», s’est déroulée dimanche 31 juillet dernier. Si elle a rencontré un beau succès, autant auprès des participants que du public venu nombreux, elle a aussi offert un fort joli spectacle…

Le dernier dimanche de juillet est traditionnellement une journée bien particulière pour le vaste monde de la voiture historique avec un événement qui réunit toutes les générations, c’est donc la «Traversée de Paris estivale».

Vincennes, Paris et Meudon se transforment tout simplement en un véritable musée vivant et roulant de l’automobile ancienne. On y remonte le temps, depuis les prémices de l’automobile à l’âge d’or pour arriver aux désormais incontournables «Youngtimers», les véhicules les plus récents sont de 1992. Une voiture peut, en effet, être considérée comme véhicule de collection lorsqu’elle a fêté son 30ème anniversaire. Avouons-le d’emblée, cette 15ème édition, organisée par l’association «Vincennes en Anciennes», un acteur essentiel de l’univers de la voiture historique, a bénéficié d’atouts importants. C’est une participation record, beaucoup de spectateurs, près de 800 véhicules, un soleil éclatant, voilà de quoi créer une ambiance particulièrement festive.

Voitures, bus, motos, vélos et tracteurs

Les parcours sont chaque année différents, en fonction du thème. Celui de cette «Traversée» était dédié aux «Tours de la capitale». Ce qui a permis de traverser le 13ème arrondissement parisien pour admirer les très contemporaines «Tours Duo» de l’architecte Jean Nouvel (l’une d’elles est le 3ème plus haut édifice de la capitale), la «Tour Albert», la première tour d’habitation de Paris qui culmine à 37 mètres (imaginez la magnifique vue pour ceux qui ont la chance d’habiter au dernier étage), ou encore la «Tour Super Italie», toute ronde. L’histoire contemporaine jouxtait ainsi l’histoire plus ancienne, beaucoup plus ancienne de Paris sur le trajet.

665 voitures, 5 tracteurs agricoles, 107 motos et 2 roues motorisés divers, 13 vélos et 4 bus, voici le détails des participants. La Rochet-Schneider de 1911 a fait sensation, c’était la doyenne de la Traversée. Elle était suivie par une Ford T de 1914, dont l’équipage était Britannique. Nous pouvions aussi dénombrer 16 véhicules d’avant-guerre : une Delage DI de 1925, une Peugeot 190 S de 1929, une Ford A de 1931, une Ford B de 1932, une Citroën C4 de 1932 et une Cord 810 de 1936., entre autres… Mais nous pouvions aussi retrouver des voitures plus récentes comme une Zastava 750 de 1983, une Sachsenring Trabant de 1987 et plusieurs Mercedes Pagode 230 SL des années 60. Du côté des motos de belles machines dont une BMW 50 de 1959, une Magna Debon de 1953 ou un scooter Magaluti de 1982 mais aussi des Motobécane, les célèbres «Bleues», des Solex sortis de l’usine de Courbevoie et quelques side-cars. Mais, en raison de la date des moissons avancée cette année de réchauffement climatique, il n’y avait que 5 tracteurs. Ils apportent toujours une note insolite et ne passent pas inaperçus dans la Capitale où ils sont toujours très applaudis. Les Parisiens aiment leurs agriculteurs. Voici qui est rassurant en cette période de sécheresse. Puissions-nous transformer cet amour en actes !

Honneur aux aînées, et en l’occurrence ici à une belle De Dion Bouton, pour lancer cette 15ème «Traversée de Paris».«Voiture pie» noire et blanche en renfort de poids, il n’y avait pas que les célèbres 4CV «Pie» comme en témoigne cette Renault Dauphine. Les forces de l’ordre avaient fait le déplacement, en costume d’époque s’il vous plait. À notre connaissance, aucune interpellation n’est à dénombrer !Non, l’Inspecteur Columbo n’a pas traversé l’Atlantique avec son cabriolet Peugeot 403 mais les passagers de cette belle lionne sont heureux de participer à cet événement annulé ces deux dernières années. La situation sanitaire était en cause en 2020, avant l’émergence d’un pic de pollution en 2021.665 voitures, 5 tracteurs, 107 motos et 2 roues, 13 vélos et 4 bus, voici la liste des véhicules historiques participants dont nous retrouvons ici quelques représentants avec une superbe Peugeot 403 en ouvreuse de bal après son passage devant le Grand Palais, lieu du premier salon de l’automobile français.«Voilà un événement qui a dû donner des cheveux blancs à Anne Hidalgo», soulignent nos confrères du magazine «Auto Moto» en parlant de Madame le Maire de Paris. N’empêche que nombre de Parisiens qui ont de la mémoire se souviennent du rôle héroïque que les Peugeot 402 ont aussi su tenir pendant la Seconde Guerre Mondiale, à l’instar des Traction de Citroën. Comme en témoigne le film «Le vieux fusil».Autre Citroën historique présente, cette «Six» qui est peut-être moins célèbre que la Traction mais toute aussi importante dans l’histoire de la firme parisienne du quai de Javel.«Derrière chacune de ces voitures, il y a une histoire. La traversée de Paris en anciennes a fait le plein», souligne, avec raison, notre confrère du quotidien «Le Parisien». Ce ne sont pas les passagers de ce coupé Peugeot 404 qui devraient nous dire le contraire. Tant ces voitures réveillent des souvenirs…Parmi les 16 véhicules d’avant-guerre participants à cette Traversée, cette Delage DI de 1925 a particulièrement été remarquée, celle d’une marque automobile chère au cœur des habitants de Courbevoie, grande ville de l’ouest parisien.Les Citroën Traction Avant étaient nombreuses à participer à cette Traversée aux côtés des DS et autres CX. Le bal des grandes chevronnées fermé par la toute nouvelle Citroën C5 X de votre serviteur qui se souvenait avec émotion de la présentation à la presse de la XM au début des années 90.C’est toujours une grande émotion pour les Parisiens les plus âgés présents sur le trajet de la Traversée de Paris que de retrouver les bus de leur enfance. Alors que les bus actuels, devenus électriques, ont hélas trop tendance à prendre feu…

Le spectacle prend de l’ampleur à Meudon

Dès 11 heures 30, après une rude montée désormais aussi incontournable que celles du Tour de France, si si notamment pour les vieux et fatigués bus historiques de la RATP chargés de nombreux invités, les premiers participants et les visiteurs sont arrivés sur la magnifique Terrasse de l’Observatoire de Meudon très ensoleillée cette année entre amis comme en famille, pour le traditionnel pique-nique. Pique-nique avec une imprenable vue sur Paris. Les places ombragées étant très convoitées, autant pour dresser des nappes que pour ouvrir les capots moteur de certaines anciennes qui n’ont pas toujours apprécié la chaleur. Plusieurs plateaux historiques avaient été mis en place. Celui de l’Univem consacré aux Jeep et aux véhicules blindés lourds nous plongeait en plein coeur de la Seconde Guerre Mondiale, alors que quelques pépites du salon Rétromobile avaient été réunies avec des véhicules atypiques comme l’Autobianchi «Transformabile» de 1960, le microbus Fiat Familiare 850 Combi de 1970, la MG TD de 1949 ou encore la Brasier Torpedo Type 22-30 de 1911. Notre chère FFVE a, quant à elle, présenté des MG avec de jeunes équipages. La passion n’attend pas toujours le nombre d’années et c’est tant mieux, n’est-ce pas ? Sur ce stand, l’ambiance était donnée par des sonneurs de cornemuse. Comme un avant-goût du Festival Interceltique de Lorient qui vient d’ouvrir. Le célèbre pilote du Paris-Dakar notre ami René Metge y a même fait l’honneur de sa présence. Nous le savons, ce pilote complet, devenu par la suite organisateur de courses, possède l’un des plus beaux palmarès sur le rallye africain avec ses trois victoires en catégorie auto. Il exposait douze 4×4 historiques dont un qui participera au prochain «Paris-Dakar Classic». Sur le stand de «L’Aventure Peugeot – Citroën – DS», la mondialement célèbre SM Présidentielle, prêtée exceptionnellement par le garage du Palais de l’Élysée, a rencontré un vif succès. D’autres véhicules étaient exposés comme une superbe Simca Présidence de 1958, une trop mignonne petite Peugeot 104 fêtant son anniversaire, une trop controversée mais avant-gardiste Citroën BX, une Peugeot 304 Cabriolet et une Citroën GS Break qui ne seront pas sans rappeler quelques souvenirs à l’ami François Allain.

«La voiture de collection est avant tout un univers de passionnés qui entretiennent ce patrimoine roulant avec amour et détermination. Si la nostalgie est souvent un déclic, la passion se transmet. Nous remarquons que de plus en plus de jeunes s’intéressent aux voitures de plus de 30 ans et que ce milieu, qui était très masculin, s’ouvre désormais aux femmes», se félicite Jacques d’Andréa, Président de l’association «Vincennes en Anciennes». Encore bravo à ses équipes pour cette magnifique organisation. Et à la rédaction de «The Automobilist» nous apprécions bien entendu ce constat autant que nous encourageons les jeunes générations à entretenir cette passion naissance. Tant nous savons tous que l’automobile est un des premiers instruments de mobilité, de liberté. Tout en étant à l’origine de belles émotions comme nous avons pu le constater chez de nombreux spectateurs tout au long du trajet de cette 15ème«Traversée de Paris estivale».

Aux côtés de ce bus Chausson de la RATP, nous aurons tous reconnu un bus beaucoup plus ancien, un bus qui n’est pas sans nous rappeler la sinistre «Rafle du Vel. d’Hiv.» de juillet 1942 que la France vient de commémorer. N’oublions pas !À toutes ces gloires de l’industrie automobile mondiale s’ajoutait également une Citroën SM présidentielle. Un véhicule emblématique, qui était apporté par le Conservatoire Citroën, avec l’autorisation spéciale de l’Élysée. Les Présidents Georges Pompidou ou Jacques Chirac y ont notamment pris place à bord lors de voyages officiels.À l’arrivée, le site de l’Observatoire de Meudon s’est transformé en véritable musée éphémère de l’automobile à ciel ouvert comme en témoigne cet utilitaire HY de Citroën trop souvent appelé improprement TUB…
Non, finissons en avec cette réputation injustifiée, les belles Anglaises n’ont pas tendance à chauffer lorsque la température monte. C’est en rentrant, dans la descente de la côte de Meudon, qu’il faut veiller à ce que les freins ne vous lâchent pas…Trop mignonne cette petite Renault 4 CV au repos bien mérité à l’arrivée de Meudon, elle qui a su remettre la France sur ses roues à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.Autre héroïne de la Seconde Guerre Mondiale, les Jeep étaient nombreuses lors de cette Traversée. Mais celle-ci avait troqué son uniforme pour servir nos confrères du quotidien «L’Équipe» lors du Tour de France de l’après-guerre.Autres célébrités présentes en grand nombre lors de cette Traversée estivale de Paris, les roadsters Triumph. Allez savoir à quoi tient de succès de ces petites Anglaises ?Après la Delage vue précédemment voici un nouveau clin d’œil à la ville de Courbevoie avec les Solex présents lors de cette «Traversée de Paris», des Solex nés dans cette grande ville de l’ouest parisien non loin de Meudon, des Solex d’une marque actuellement en pleine renaissance avec des vélos à assistance électrique, deux roues d’une autre époque…S’il est une marque de motos de plus en plus collectionnée, c’est bien celle de l’ingénieur Soichiro Honda. Des deux-roues aux lignes aussi intemporelles que leur belle fiabilité. En raison de la date des moissons avancée cette année, réchauffement climatique oblige, il n’y avait que 5 tracteurs. Ils apportent toujours une note insolite et ne passent pas inaperçus dans la Capitale où ils sont très applaudis. Les Parisiens aiment leurs agriculteurs. C’est rassurant en période de sécheresse. Puissions-nous transformer cet amour en actes.Comment ne pas conclure ces derniers moments de la 15ème Traversée de Paris avec cette petite Fiat 500 de tous les succès. Bagages chargés, elle semble prête à rejoindre Turin.La page de cette 15ème «Traversée de Paris estivale» tournée, nous pouvons noter notre prochain rendez-vous avec les amis de «Vincennes en anciennes». Ce sera la dimanche 8 janvier 2023 pour la 23e «Traversée de Paris» hivernale. Et des pulls bien chauds devraient remplacer les chapeaux !

Maintenant nous pouvons noter notre prochain rendez-vous avec «Vincennes en anciennes», ce sera la dimanche 8 janvier 2023 pour la 23e «Traversée de Paris» hivernale. Et des pulls bien chauds devraient remplacer les chapeaux de paille !

Pour retrouver Vincennes en anciennes, c’est en cliquant sur ce lien.

Photos : Cathy Vaudolon, Philippe Colombet et Vincennes en anciennes.
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Premier contact : Honda Jazz 1.5 i-MMD e:HEV Crosstar

L’amie au quotidien

Renouvelée il y a deux ans, la nouvelle Jazz hybride doit composer avec une Toyota Yaris hybride suréquipée comme la spacieuse Renault Clio E-Tech ou la Mazda2 Hybride. Une Japonaise à redécouvrir ?

Été 2022, la bataille des citadines hybrides bat son plein, parmi elles la Yaris poursuit sa belle aventure, offre des évolutions et surtout n’est plus seule. Rappel, Toyota a choisi un nouveau 3 cylindres essence 1.5 litre de 91 ch et 120 Nm, couplé à un bloc électrique de 59 kW, 80 ch, et 141 Nm. Le tout propose 116 ch, soit 16 de plus que l’ancienne génération. Chez Honda, un 4 cylindres essence 1.5 litre 98 ch et 127 Nm est associé à deux moteurs électriques. L’un d’eux anime les roues, l’autre sert de générateur pour les batteries. La Jazz 1.5 i-MMD e:HEV Crosstar délivre ainsi une puissance combinée de 109 ch et 253 nm de couple. Ce moteur hybride doux et réussi est associé à une boite de vitesse de type e-CVT et offre trois modes de conduite.Renault a choisi la puissance. Avec son 4 cylindres 1.6 litre et deux moteurs électriques, la Clio E-Tech offre 140 ch. Le losange national a aussi misé sur une boîte automatique à crabots, sans embrayage, issue de l’expertise F1. Avec de telles hybrides, ce sont les records côté consommations qui sont visés. La Clio revendique 4 litres aux 100 kilomètres, pour 100 g/km de CO2. C’est peu par rapport à la puissance. Comparé à son homologue essence seule, c’est 30% de moins, et légèrement moins que le Diesel. Chez Toyota, une longue expérience permet d’atteindre 3.5 litres aux 100 et seulement 85 g/km de CO2. La Jazz propose, quant à elle, les 4.5 l/100 et 102 g/km dans une sérénité électro-mécanique toute japonaise.Coté performances, la Jazz Crosstar annonce une vitesse maximale de 173 km/h et un 0 à 100 km/h abattu en 9.9 secondes. Les capacités de la petite Honda longue de 4.09 m sont en tout cas largement suffisantes au quotiden mais aussi pour envisager le voyage, bien assis dans les confortables sièges avant tout en profitant de la « coolitude » de la boite e-CVT.

Elle a fait le choix d’une carrosserie sobre toute en rondeur, proche de la précédente hybride de 2011. Tout est dédié à l’aménagement intérieur avec notamment 304 litres VDA de coffre en 5 place et jusqu’à 1203 litres VDA en utilisant les fameux «Magic Seats» permettant de passer de 5 à 2 places en quelques secondes. Côté espace, elle fait la différence par rapport à la concurrence et elle propose donc cette variante «Crossover», nommée «Crosstar». Côté comportement, elle se montre particulièrement sûre et surtout très confortable pour une citadine qui offre aussi beaucoup de place pour 4 passagers. Trois hybrides, trois caractères mais une Honda qui offre l’avantage d’être moins croisée dans les rues. La rareté a son charme, n’est-ce pas ?

La Honda Jazz 1.5 i-MMD e: HEV Crosstar offre un bon niveau d’équipement avec une dotation et une qualité de finition agréable et largement suffisante.La Jazz Crosstar est proposée en trois niveaux de finition (Crosstar, Crosstar Urban et Crosstar Bi-ton (notre version d’essai en livrée Rouge Cristallin Premium facturée 650€ en supplément).

Prix : à partir 28.790 euros.

Concurrence : Renault Clio E-Tech, Toyota Yaris hybride et Mazda2 Hybride.

Atouts : généreux espace à bord, modularité des «Sièges magiques», équipement complet, douceur de conduite, suspensions confortables, mise au point générale, consommation réduite et rapport prix/équipements.

Faiblesses : plastiques durs un peu trop présents (mais de qualité), insonorisation défaillante sur autoroute, distances de freinage, réseau Honda peu étendu et des prix qui grimpent vite.

Photos : B.Bakalian, Honda.
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