COTY 2023 : Les prétendantes en lice sont connues

C’est reparti pour l’élection de la COTY 2023 (Car Of The Year) ou voiture de l’année 2023 avec la publication ces derniers jours de la liste des voitures en compétition pour ce titre honorifique annuel qui existe 58 ans déjà puisque la première voiture à recevoir cette distinction qui sert essentiellement à la communication fut la Rover P6.

Un système de sélection connu et bien rodé

Pour cette nouvelle session de l’Election de la Voiture de l’Année, ce sont 45 modèles qui sont présents sur la liste provisoire des véhicules pouvant prétendre au fameux titre de Car Of The Year 2023. On notera qu’il y a toutefois 15 véhicules de moins que l’an passé, année du succès de la Kia EV6.Pour l’instant, il s’agit d’une liste non définitive qui est soumise à d’éventuelles modifications, puisque la liste des dernières prétendantes sera connue dans quelques semaine après les sessions d’essais préliminaires.Tous les modèles en compétition doivent être des véhicules neufs en vente dès maintenant ou avant la fin de cette année sur, au moins cinq marchés européens. Sept voitures sont sélectionnées par simple vote avant le tour final.Au cours de celui-ci, chaque membre du jury attribue un total de 25 points à au moins cinq voitures parmi les sept finalistes, avec un maximum de 10 points pour chacune des autos.Le jury du COTY est composé de 60 journalistes venus de 23 pays d’Europe.

La liste (provisioire) des 45 voitures de l’élection de la voiture de l’année 2023

Alfa Romeo TonaleBAIC EU5BMW X1/iX1BMW i7BYD TangCitroën C5 XDacia JoggerDFSK Seres 5Ferrari 296 GTBFerrari PurosangueHongqi E-HS9Honda CivicJeep AvengerJeep Grand CherokeeKia NiroKia SportageLand Rover Range RoverLand Rover Range Rover SportLexus RZLotus EmiraLucid AirMaserati GrecaleMazda CX-60McLaren ArturaMercedes-Benz GLCMercedes-EQ EQEMercedes-AMG SLMG 4MG 5Nio ES8Nio ET7Nissan AriyaNissan X-TrailOpel/Vauxhall AstraOra CatPeugeot 408Renault AustralSmart #1Subaru Solterra/Toyota bZ4XToyota Aygo XToyota Corolla CrossToyota GR86Vinfast VF8Vinfast VF9Volkswagen ID. BuzzXpeng P5

A noter

A la lecture de la liste, deux choses sont certaines, les voitures « entièrement » thermiques ne sont plus du tout dominantes dans la sélection puisque les modèles hybrides, PHEV et électriques sont en force et en nombre parmi les 45 véhicules choisis.On notera aussi le nombre important de voitures venues d’Asie (Chine, Japon, Corée du Sud, Vietnam). Elles représentent au total 24 des 45 véhicules sélectionnés, c’est à dire 53.33% des participantes à la compétition.Toyota est le constructeur le plus représenté avec 4 modèles (Aygo X, Bz4X, Corolla Cross, GR86) et même 5 si on compte le SUV Lexus RZ. Nos constructeurs nationaux sont tous de la partie avec la Citroën C5 X, la Peugeot 408 et le Renault Austral et on pourra même ajouter le Dacia Jogger.

Une compétition à suivre jusqu’aux éliminatoires de début décembre qui nous mèneront aux résultats en début d’année 2023 mais pas au moment du salon de Genève qui n’existe plus puisqu’il est devenu le Salon de Genève à Doha au Qatar et qu’il se tiendra en novembre 2023 bien loin du monde automobile mais au plus près des influenceurs de tout poil !

Via COTY.
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SSC SC-01 : Petite fille de Lancia Stratos et du Roadster Tesla

… Et pourtant cette nouvelle sportive électrique n’est ni italienne, ni américaine mais chinoise. Le nouveau coupé SC-01 a été présenté il y a quelques jours en chine et s’il vient à entrer en production l’an prochain, il pourrait être une agréable surprise pour les amateurs de sportive et de motorisation électrique. AAvec la SSC SC-01, la Chine fait de nouveau souffler un vent de fraicheur sur le monde automobile devient bien terne et bien trop lisse, à quelques exceptions près trop souvent inaccessibles.

SSC, c’est quoi ?

SSC est une grosse start up chinoise qui est spécialisée dans l’automobile et les motorisations électriques. L’entreprise n’est pas sans fonds puisqu’elle est soutenue financièrement par des investisseurs privés importants et par Xaomi, le deuxième fabricant mondial de smartphones en 2021. Ce dernier est d’ailleurs présent au conseil d’administration de la nouvelle marque et c’est même Liu Dezheng, co-fondateur de Xiaomi qui est siège comme administrateur de cette société née en 2016 sous le nom de Tianjin Gongjiangpai Auto Technology.L’entreprise chinoise SSC n’a rien à voir avec la firme Shelby Super Cars devenue SSC North America (le constructeur de l’hypercar Tuatara) et elle a même un nom chinois, Xiao Paoche qui a donc été traduit à l’international par SSC ou Smart Sports Car.

Première découverte du coupé

Lors de la présentation du coupé SC-01, le patron de l’entreprise, Feng Xiaotong, s’est longuement expliqué au sujet du style de la sportive. Les rageux, les aigris, les énervés ou les anti-VE trouveront bien évidemment ici matière à réagir, à se créer des fameuses « nervous breakdowns » et à parler de quasi copie ou de plagiat mais force est de reconnaitre, et ce n’est pas la première fois, que les designers chinois ou ceux qui sont associés à leurs projets font un agréable travail de style souvent bien plus réussi que ce que nous proposent les marques automobiles européennes ou plus largement « occidentales. Durant la révélation du modèle, le responsable de l’entreprise a bien évidemment parlé technologie, performances mais il s’est assez longuement attardé sur le travail des designers et d’expliquer quels étaient leurs repères, leurs plaisirs automobiles et leurs influences. Ainsi nous avons découvert que celles-ci avaient pour noms Lancia Stratos et Lotus Evora. Difficile d’être mal inspiré quand on se se réfère au travail de Marcello Gandini (pour Bertone) et de Russell Carr (Lotus) !

Si, de face, la SC-01 a sa propre personnalité, on pourra y voir des influences venues de sportives apparues depuis 10 à 15 ans. Le nez fin, lisse et plongeant peut, par ailleurs, rappeler celui de l’Evora tout comme le pare brise qui hésite aussi avec celui, quasi panoramique, de la Stratos. Les optiques enchassés sous un pli de carrosserie façon « paupière » donne un regard sportif et un peu agressif au petit coupé chinois.Le profil simple, avec des petites vitres rappelle la sportive turinoise notamment avec le plis supérieur de la carrosserie qui se finit, comme surla Lancia par un becquet destiné à favoriser l’aérodynamique et l’appui. On appréciera aussi les jantes alu au dessin sobre mais qui ne sont pas sans nous rappeler celles de la MAT New Stratos apparue il y a quelques années.La partie arrière et notamment les feux ronds font immanquablement penser aux deux versions italiennes (Stratos et New Stratos) mais il est aussi précisé (voir sketch ci-dessous),qu’ils font aussi référence aux tuyères rougies par la chaleur des réacteurs d’un avion de chasse. Au final, on découvre un coupé SSC SC-01, au dessin simple, sobre, sportif moderne mais presque classique et surtout séduisant en ces temps de design automobile inutilement tarabiscoté ou surchargé, notamment sur les VE même si ce n’est pas du Bertone ou du Pininfarina de la belle période des années 1965 à 1980.

Compacité, 4 roues motrices et sportivité

Le coupé SSC SC-01 réussi à maintenir une vraie compacité oubliée depuis quelques décennies puisque l’auto annonce une longeur de seulement 4.09 m de long c’est à dire peu ou prou la longueur d’une Clio ou d’une 208, une largeur de 1.82 m de large et une hauteur de seulement 1.16 m, le tout étant posé sur un empattement long de 2.50 m qui doit aider à la mobilité et à la vivacité en conduite sportive. La voiture est construite autour d’un chassis tubulaire, de quatre roues indépendantes associées à des amortisseurs les plus horizontaux possibles dans le but de participer à l’abaissement du centre de gravité. Ici par de « plancher batterie » car estimé bien trop lourd pour une sportive mais un pack d’accumulateurs installé en position centrale, derrière le cockpit et devant l’essieu arrière. Cette construction permet de recentrer les masses et d’asseoir le plus bas possible dans des sièges semi baquets le conducteur et son passager.Forts de tous ces éléments, les concepteurs du SC-01 sont parvenus à proposer une voiture électrique sportive presque légère puisqu’elle ne pèse que 1.300 kg, soit un poids bien loin des habitudes dans le monde merveilleux du véhicule électrique et pas très éloigné de celui du roadster de Tesla en 2008 qui annonçait 1.385 kg il y a 14 ans.

Si SSC ne nous dit pas grand chose au sujet des batteries et de leurs capacités, nous apprenons quand même que cette nouveauté est une 4RM avec un moteur installé à l’avant et un à l’arrière. L’ensemble propulseur développe une puissance combinée suffisante de 320 kW (435 ch) et 435 Nm de couple. On ne connait pas la vitesse maximale du coupé mais on apprend qu’il ne lui faut que 3.9 secondes pour passer de 0 à 100 km/h… comme le Roadster Tesla de première génération. Avec une masse contenue, le coupé chinois peut annoncer un rapport poids/puissance intéressant de 2.98 kg/ch.Pour ce qui est de l’autonomie, le constructeur annonce 500 km en cyle mixte NEDC soit entre 400 et 420 km en cycle WLTP. Cela pourrait suffire pour une sportive dédiée au plaisir !

Vers un habitacle sobre et sportif

L’habitacle, non présenté, est annoncé comme sobre et sportif avec des sièges de type baquet, deux écrans (un pour le conducteur et un pour le système d’infotainement et la navigation. L’équipement devrait être suffisant, de bonne facture mais se limiter au nécessaire dans une voiture sportive. On est ici bien loin des derniers grands coupés électriques chinois qui sont imposant et doté d’un équipement pléthorique pour ne pas dire superflu.

Un prix contenu comme atout de séduction

Smart Sports Cars fait savoir que le prix d’accès au modèle devrait se situer aux environs de 300 000 RMB c’est à dire quelques 43.575€ ou le prix d’une Mégane E-Tech EV40 en version Iconic ! Actuellement en phase de mise au point finale, le coupé SSC SC-01 devrait arriver sur le marché chinois mais aussi japonais durant le dernier trimestre de l’année 2023. Il est envisagé une commercialisation aux Etats Unis et pour l’Europe, il faudra encore attendre car le projet est à peine évoqué pour l’instant.

Le coupé SSC SC-01 en phase d’essai et de mise au point

A suivre.

Via SSC.
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Stellantis/Renault : Des primes pour le pouvoir d’achat

Les contructeurs automobiles français se soucieraient-ils enfin un peu plus de la vie de leurs salariés ?C’est de l’ordre du possible quand on constate qu’à quatre jours d’intervalle, Renault Group et Stellantis annoncent qu’ils vont donner une prime de 500 à 1.400€ à presque tout leurs salariés qui travaillent sur le territoire français.

Prime, aide et RTT

Ici, il n’est pas question d’une prime liée aux résultats financiers et aux bénéfices mais plutôt d’un coup de pouce destiné à un peu mieux supporter la flambée du coût de la vie que nous connaissons depuis le début de l’année 2023 en raison des crises économiques, financières, climatiques, sociales, alimentaires, industrielles et guerrières qui n’épargnent personne ou presque actuellement.

Du coté de Renault Group, on propose une prime de 500€ pour l’ensemble des salariés, CDD et intérimaires compris. À cette prime de base, le constructeur au losange ajoute 100€ supplémentaires pour le transport. Et enfin, les salariés de Renault bénéficieront de trois mois de mutuelle gratuite et d’un bonus qui leur permttra de monétiser une partie de leurs RTT. Au final, l’ensemble de ces primes et aides représente jusqu’à un montant de 1.000€ ce qui permet d’alléger un peu la charge de l’inflation galopante que nous connaissons depuis février dernier.Si les salariés estiment que cette prime est mieux que rien, elle est encore jugée insuffisante notamment du coté des syndicats qui préféreraient une augmentation de salaire qui devrait venir…dans quelques mois lors des négociations salariales annuelles.

D’autre part, le groupe Stellantis a proposé de verser à la majorité de ses salariés qui sont en poste en France un prime dont le montant pourra aller jusqu’à 1.400€ en octobre afin de les aider dans le maintien de leur pouvoir d’achat.Cette aide exceptionnelle prrévoit une prime et la possibilité de « monétiser » jusqu’à trois jours de RTT. Si on en croit les éléments fournis par le groupe Stellantis, 60% des salariés pourraient atoucher le mois prochain jusqu’à 1.400€ supplémentaires [ndla : salaire inferieur à 2.000€/mois], 20% des effectifs jusqu’à 1.100€ et les 20% restants, les hauts salaires, ne seront pas concernés par ces mesures d’aide financière. Stellantis qui se porte bien, financièrement parlant, précise que les sommes totales versées en 2022 au titre du pouvoir d’achat pourront atteindre en France le montant de 1.967€ pour un salarié, si l’on additionne le supplément lié à l’intéressement qui avait été annoncé lors de la présentation des bons résultats financiers du groupe automobile. Là aussi, une partie des partenaires sociaux ont plutôt bien accueilli la mesure mais d’autres syndicats rappellent que la bonne idée de la part du groupe industriel serait la mise en place d’une conséquente revalorisation salariale.

Pour prendre en compte au mieux la situation de crise actuelle, les deux groupes ont fait connaitre leur intention de lancer les négociations salariales pour l’an prochain, non pas comme habituellement, c’est à dire en janvier-février prochains mais dans deux mois environs c’est à dire début décembre 2022.

Via Renault Group, Stellantis, AP.
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Vie d’automobiliste : Bientôt un choc de simplification !

Après les compagnies au printemps dernier, c’est au tour du ministre de l’économie de s’emparer de l’épineux dossier de l’attestation d’assurance et de la petite vignette verte qui trône sur la droite du pare-brise de nos autos.

Du papier vert à la dématérialisation

Ainsi hier mardi 20 septembre, à l’issue d’une réunion de travail avec les représentants des secteurs de l’assurance et des mutuelles et à l’occasion d’une conférence de presse qu’il tenait avec Florence Lustman, la présidente de France Assureurs, Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, a annoncé qu’il souhaitait la disparition de l’attestation et de la fameuse vignette verte d’assurance que nous connaissons tous et qui est apposée de façon visible sur les pare-brise des automobiles et camion ainsi que sur les garde-boue des deux-roues des Français. Pour mémoire, sachez que cette attestation existe depuis 1949 en France et qu’elle a remplacé… l’attestion jaune qui existait depuis les quasi débuts de l’automobile.

Coût financier et écologie au programme

Bruno Le Maire a donc annoncé la disparition prochaine de la petite vignette verte d’assurance… pour des raisons financières et écologiques. En effet, selon le ministre, chaque année les assureurs envoient aux assurés près de 50 millions de documents ce qui réprésente un coût financier non négligeable pour les « fragiles » compagnie d’assurance mais aussi une « hérésie » écologique puisque cette affaire demande du papier, du plastique et le coût énergétique des envois. Dans un élan quasi lyrique, le ministre a déclaré : » Nous travaillons, avec le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, à la suppression de cette petite vignette verte qu’il faut coller derrière son parebrise et qui témoigne que vous êtes bien assuré de façon à ce que ce soit dématérialisé. C’est un choc de simplification pour nos compatriotes et en même temps c’est un coût qui se réduit également. »Il a par ailleurs rappelé que les forces de l’ordre ont désormais un outil plus efficace pour contrôler les conducteurs qui s’appelle le FAV (Fichier des Véhicules Assurés créé en 2016) qui est bien plus efficace, centralisé, intégralement informatisé et actualisé en permanence au fil des paiements par les automobilistes et les motards de leurs cotisations d’assurance. Cet énième fichier autorise un contrôle rapide des informations relatives à un contrat d’assurance ce qui permet de vérifier la marque, le modèle et le type de véhicule, son immatriculation, le nom de l’assureur et de l’assuré, le numéro du contrat et bien évidemment la période de validité. 

Bruno Le Maire, ministre de l’économie et Florence Lustman, présidente de France Assureurs le 20-09-2022

Selon le ministre de l’économie, la fin du certificat d’assurance papier devrait être actée l’an prochain pour une entrée en vigueur probablement début 2024 après concertation et mise en place avec les services compétents de la Place Beauvau.

Via AFP, Minsitère de l’économie.
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Porsche : Entrée sur le marché boursier prévue pour le 29 septembre 2022

Après des mois de discussion, de reflexion, d’analyse des marchés financiers mais aussi automobile, le groupe automobile allemand Volkswagen vient d’annooncer que sa filiale Porsche arrivera en bourse le 22 septembre prochain. On se souviendra que ce projet lancé sous l’ère Herbert Diess a toutefois suscité quelques doutes. A commencer par le jour de son annonce, le 24 février dernier, jour du déclenchement de la guerre russo-ukrainienne mais aussi à cause de la crise économique globale, la très forte hausse des prix des matières premières, de l’énergie et des fameux semi-conducteur qui sont toujours aux abonnés quasi absents. Si certains doutent depuis des mois de ce projet, la direction du groupe, malgré le changement de patron, est droite dans ses bottes et ne dévie pas de son choix originel.

Une fructueuse IPO (Initial Public Offering) d’automne !

La direction du groupe automobile de Wolfsburg a pour objectif une valorisation financière qui se situe entre 70 milliards et 75 milliards d’euros pour un prix unitaire par action estimé dans une fourchette comprise entre 76.50 et 82.50€. Porsche sera coté à la Si Volkswagen réussit la mise sur le marché boursier de Porsche avec une action à plus de 80€, le groupe allemand et sa filiale stuttgartoise pourraient bien réaliser une des plus importantes entrée en cotation en Europe de ces dernières années. Ceci parait de l’ordre du possible quand on connait l’excellente image du constructeur, la solidité de la marque et la bonne santé du marché des véhicules « haut de gamme » et de luxe depuis quelques années.Le capital de Porsche va être réparti comme suit :– 50% d’actions préférentielles offrant un dividende renforcé mais sans droit de vote– 50 % d’actions ordinaires avec droit de vote.

Du cash pour l’électrification

Volkswagen Group prévoit de mettre en bourse environ 25% des actions préférentielles soit 113.875.000 titres qui représent 12.5% du capital du constructeur stuttgartois. Avec cette mise en bourse de la prestigieuse marque, VW espère faire rentrer dans ses caisses entre 9.0 et 9.4 milliards d’euros.En prenant la décision de mettre Porsche en bourse, la direction du groupe fait le choix d’abandonner une partie du contrôle qu’elle exerce sur Porsche mais en contre partie, Volkswagen espère récupérer sur le marché financier les milliards qu’il estestime nécessaires pour financer ses futurs investissements dans le monde merveilleux de la voiture électrique mais aussi connectée et même autonome…

Une introduction en bourse et cotation des actions Porsche sur le marché boursier à suivre en fin de semaine prochaine.

Via VW Group, AFP, AP.
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Volkswagen : L’ID.Buzz Cargo sacré « International Van of the Year 2023 »

Avec l’arrivée de l’automne s’ouvre la saison des élections, des Best of, des trophées et autres Grand Prix du Jury. Ce sont les VU/VUL qui tirent les premiers et qui ouvrent le bal avec l’élection du petit VU ou Fourgon International de l’année… à venir c’est à dire 2023. Cette année, le jury trié sur le volet pour cette éléction a fait le choix de distingué un utilitaire écologique ou plus sérieusement un fourgon électrique, le récent Volkswagen ID.Buzz Cargo.

Et à la fin c’est le VU électrique de Volkswagen qui l’emporte

L’IVOTY est calqué sur le même principe que le COTY (Car Of The Year), c’est à dire qu’un jury composé de 24 journalistes européens spécialisés dans les utilitaires, fourgons et autres vans ou ludospaces. Après qu’une sélection de VU ait été faite, les 24 membres présents pour l’élection testent, comparent et notent chaque véhicule. Une fois les résultats de chacun posés, le jury compte, vérifie les notes de chaque journaliste. Il en sort un résultat et des moyennes qui permennt de distinguer le véhicule utilitaire de l’année en prenant en compte plusieurs critères très proches de ceux de l’élection de la voiture de l’année.Ainsi, il faut que le véhicule utilisaire soit commercialisé dans le courant de l’année en cours, qu’il présente une avancée technologique significative et bien évidemment puisque c’est tendance, qu’il contribue à la sécurité, à la durabilité et aux normes environnementales du monde des VUL. Au bout du compte et de l’élection, c’est le Volkswagen ID.Buzz Cargo qui remporte le trophée 2023. Il pourra ainsi apposer le logo de l’IVOTY sur ses portes arrière et dans sa communication officielle durant une année. L’ID.Buzz Cargo l’emporte avec 110 points (sur 286 attribués). Il partage le podium avec le fourgon Ford E-Transit (100 points) et le Renault Renault Kangoo Van E-Tech Electric* (65 points). Suivent à distance, le Fiat Scudo/E-Scudo et le Fiat Doblo/E-Doblo.On notera que c’est la première fois que trois VU/VUL partagent le podium de l’IVOTY.Le fourgon électrique de Volkswagen succède au duo Renault Kangoo Van/Mercedes-Benz Citan qui avait obtenu le tire en 2022.

L’ID.Buzz Cargo dans sa belle version de présentation avec livrée bicolore, jantes alu et cabine avec deux places.

Un succès qui satisfait Volkswagen

La remise du prix a eu lieu ce jour lors de l’ouverture du salon IAA Transportation qui se tient du 20 au 25 septembre à Hanovre en Allemagne. C’est Jarlath Sweeney, le président de l’International Van of the Year (IVOTY), a remis le trophée à Carsten Intra, le directeur de Volkswagen Utilitaires et d’ajouter :« Il n’est pas si fréquent qu’un concept de fourgon totalement nouveau apparaisse et s’impose immédiatement sur le marché. Le nouveau fourgon Volkswagen ID.Buzz Cargo est l’exemple type et il est distingué par ce prix, le plus prestigieux pour les véhicules utilitaires légers ». Le propos sent plutôt la flatterie lié à ce moment particulier car on ne voit quand même pas beaucoup, pour ne pas aucun, fourgon ID.Buzz sur la route ou dans les rues. A cela deux raisons au moins, d’abord un prix de vente élevé pour un VU et ensuite d’importants retards de livraison des vans et fourgons allemands à cause de la crise des semi-conducteurs qui perturbe toujours le monde automobile. Carsten Intra de dire au moment de lever haut la distinction de dire :« Pour l’instant, le niveau de commande montre que notre nouveau van ID.Buzz Cargo est le bon modèle au bon moment. Nous sommes très fiers de recevoir ce titre et nous voyons dans cette distinction la confirmation de notre travail et une motivation supplémentaire pour continuer comme avant, c’est à dire offrir le bon véhicule utilitaire à chacun de nos clients ». 

Bref rappel des caractéristiques du fourgon

Pour mémoire, le VW ID.Buzz Cargo est propulsé par un moteur électrique installé au niveau de l’essieu arrière. Il développe la puissance de 150 kW (204 ch) alimenté par une batterie d’une capacité de 77 kWh qui autorise une autonomie théorique mixte en cycle WLTP de 424 km. Le volume utile est fixé à 3.9 m3 ou deux Europalettes (1.20 m x 0.80 m) pour une charge utile (un peu juste) de 648 kg. Le fourgon Volkswagen ID.Buzz Cargo est proposé à partir de 47.990€ H.T.Ci dessous la version d’accès au modèle et probablement la version que vous croiserez le plus souvent.

Via IVOTY, Volkswagen.
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Premier contact : Citroën C5 X Hybrid 225 EAT8

Digne héritière…

Certains parlent de la nouvelle C5 X comme d’un véritable tapis volant de la route, pour vous «The Automobilist» a vérifié si cette nouvelle grande Citroën est bien la digne héritière de ses ancêtres.

Cette version hybride rechargeable de 225 chevaux dotée d’un quatre cylindre essence de 180 chevaux associé à un moteur électrique de 81 kW alimenté par une batterie de 12.4 kWh est au sommet de la nouvelle gamme C5 X, pour l’instant…

Regardons donc plus en avant ce vaisseau amiral. Néo berline, break surélevé ou berline du futur, les définitions ne manquent pas pour qualifier la nouvelle Citroën C5 X. Un style que l’on comprend de plus en plus comme souhaitant séduire ceuxqui seraient lassés des SUV. Au-delà de son style atypique, s’inscrit-elle dans la lignée des célèbres grandes routières des chevrons, la légendaire DS comme les CX, XM et autres C6 ?

Entre berline, break et «Crossover», cinq ans après l’arrêt de production de la C5, le constructeur aux chevrons nous propose une synthèse souhaitant devenir la berline du futur.Néo berline, break surélevé, berline du futur, etc., les définitions ne manquent pas pour qualifier la nouvelle grande Citroën C5 X, au risque de confusion d’ailleurs. Mais au-delà de ce style atypique, s’inscrit-elle maintenant dans la lignée des grandes routières du constructeur du «Quai de Javel» ?
À grande vitesse, l’amortissement et la direction se raffermissent. Les mouvements de caisse sont tenus, le roulis raisonnable mais cela ne la transforme pas en sportive. Ce n’est d’ailleurs pas sa vocation.Absente du catalogue Citroën depuis 2017, un bail, la berline C5 nous revient donc sous une forme qualifiée de «Cross-berline» par certains. Mais d’aucuns, comme votre serviteur, restent nostalgiques de la si majestueuse C6.À défaut d’être très à l’aise dans le sinueux, cette familiale rehaussée longue de 4.81 m particulièrement douce est une reine sur longues lignes droites, ou dans les courbes d’autoroutes comme souvent chez Citroën.Quand la batterie est chargée, les performances et reprises de cette C5 X 225 se montrent plutôt satisfaisantes. C’est, malheureusement, nettement moins le cas quand la batterie est quasiment vide.C’est bien là l’une de ses grandes qualités, comme toute grande Citroën cette C5 X se devait de présenter un confort de route sans concession. C’est parfaitement gagné sur ce point, un peu moins du côté de la technologie de connexion…

Revue de détails, dans l’ensemble, l’habitacle respire la modernité et le sérieux. Le grand écran tactile et l’affichage tête haute sont assez efficaces. Ce même si nous ne sommes pas à la pointe des nouvelles technologies. Mais surtout, chevrons obligent, cette grande hybride rechargeable reçoit, de série, un amortissement piloté en plus de suspensions à doubles butées hydrauliques progressives. Et c’est bien à l’intérieur que cela se ressent. Un binôme gagnant qui procure un impressionnant moelleux quel que soit le type de revêtement de la route. Malheureusement, avec 255 kilos de batterie cette lourde berline pâtit d’un train avant assez paresseux et d’une direction trop assistée, comme souvent chez Citroën. Ceci la place donc malheureusement en retrait par rapport à sa grande cousine la Peugeot 508, berline plus classique, plus véloce aussi, plus ferme bien évidemment.

Et sa trop faible autonomie électrique ne dépasse pas 40 kilomètres. Nous le savons, la motorisation hybride rechargeable n’a d’intérêt que pour ceux qui la rechargent souvent. Elle souhaite bien surtout séduire ceux qui sont lassés des SUV avec sa silhouette haute. Avec son confort extrême, son excellente tenue de route, son habitabilité généreuse et ses équipements à peu près «Up to date» elle se pose bien en digne héritière des grandes routières Citroën. Mais son confort de route sans concession résistera t-il face au SUV C5 Aircross plus spacieux, plus consensuel, moins cher et fabriqué en France ? Le marché va rapidement nous le dire.

Avec un réservoir de seulement 40 litres et une consommation de 7.9l/100 km, l’autonomie thermique ne dépasse pas 480 km. Heureusement le chargeur, option, 7.4 kW permet d’alimenter la batterie en 1 heure 40 contre 3 heures 25 en 3,7 kW et permet de gagner en autonomie.Le faisceau des feux est vraiment puissant et, une habitude chez Citroën, la signature lumineuse est très originale.Aux côtés de cette version hybride rechargeable de 225 ch se trouvent deux moteurs thermiques, l’un de 180 ch. l’autre de 130 ch. Mais, pour les dévoreurs de kilomètres, Citroën fait l’impasse sur le Diesel, plus que rare en Chine lieu de production de la C5 X et pays prioritaire pour les chevrons.Sous une élégante signature lumineuse, cette C5 X propose un coffre pratique et facile à charger grâce à un seuil au niveau du plancher et à une grande ouverture. À cause des batteries, son volume de 545 dm3 sur les versions thermiques est réduit de 60 dm3 dans cette hybride rechargeable pour atteindre seulement 485 dm3.
Pour avoir été observée de près par des collectionneurs de DS, CX et XM lors de la dernière «Traversée estivale de Paris», la conclusion de plusieurs de ceux-ci est de reconnaître qu’il y a bien un peu des trois grandes ancêtres dans cette C5 X, un peu plus de CX et de XM peut-être… Peut-être née sous X, mais de grands-mères connues !Le grand écran tactile de 12”, soit 30.5 cm, et l’affichage tête haute sont aujourd’hui dignes d’une voiture de la catégorie «Premium» mais pour combien de temps ?Plus que dans la cousine Peugeot 508, on trouve très facilement la bonne position de conduite au volant.S’il est lisible, le combiné de bord fait un peu « cheap » à coté de ce que propose la concurrence du moment. L’écran central permet de visualiser l’utilisation optimale ou non de l’énergie stockée dans la batterie et le réservoir de la grande Citroën C5 X.L’autre point fort de cette C5 X se trouve dans l’espace pour les jambes à l’arrière. Il permet de trouver une position particulièrement agréable sur les longs trajets, à défaut d’être suffisamment large pour accueillir trois passagers.Les sièges proposent un confort de première classe, mais leur maintien latéral est perfectible, surtout en virage. Comme au temps de la DS !Aux côtés d’un système d’amortissement particulièrement intelligent, particulièrement Citroën, la sellerie extrêmement moelleuse de cette C5 X repousse les limites du confort. Elle hérite vraiment de ses ancêtres et mérite ses chevrons.La planche de bord propose des matériaux de bon goût. Le tout est bien réalisé, la finition soignée. Mais les personnalisations sont plus limitées qu’avec la cousine DS 9.

Prix : à partir de 45.350 euros (en version PHEV 225 en finition Feel Business

Concurrence : Mazda6, Opel Insignia,Peugeot 408, Skoda Superb, Volkswagen Arteon, Volvo S60/V60.

Atouts : style audacieux, équipements, dotation complète, connectivité en progrès, espace aux jambes, confort de suspension exceptionnel, douceur d’utilisation, tradition des grandes routières Citroën respectée et proposition originale.

Faiblesses : dessin clivant, habitacle un peu austère, graphisme des compteurs, visibilité arrière décevante, manque d’agilité, autonomie électrique, petit réservoir d’essence, concurrence du C5 Aircross et tarif peu attrayant.

Photos : Citroën.
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Premier contact : Kia Rio GT Line Premium 1.0 L T-GDi 120ch MHEV DCT7

Elle fait joliment le job.

Lancée il y a cinq ans, restylée il y a deux ans, la Kia Rio n’est pas une « jeunette » de l’année. Malgré une concurrence active et renouvelée plus récemment (Hyundai i20, Honda Jazz, Toyota Yaris, Mazda2), la citadine sud coréenne a encore des arguments à faire valoir et c’est une citadine à une pas oublier à l’heure du choix. Allons voir de quoi il retourne en 2022 !

A l’heure où le segment B, celui des citadines est le coeur du marché automobile, la petite Kia Rio se positionne presque comme une valeur sure, notamment du fait de son âge, de la bonne image du constructeur et d’un rapport prestations/prix bien placé. Avec une longueur de 4.07 m, une largeur de 1.73 m, une hauteur de 1.45 m et un empattement long de 2.58 m, la Rio se positionne juste dans la moyenne du segment puisqu’aujourd’hui des citadines concurrentes atteignent ou dépassent les 4.20 m. L’auto a reçu un mini facelift mi 2020 qui a apporté une calandre très légèrement affinée, des entrées d’air du pare-choc avant redessinées et légèrement plus grandes et de nouvelles roues en alliage léger. L’allure est classique, presque sage mais sans faute de style.

Une face avant dynamique, des phares à leds et une calandre « pincée » en son centre virilisent la Rio. Entre une double sortie d’échappement, un pare choc solide visuellement, des grand feux, un aileron de hayon et des grosses roues chausées en 205/45 R17, la Rio apparait presque sportive !Le profil de la Rio est équilibrée et sans faute de style. Cette version GT Line légèrement surbaissée, posée sur des roues en 17 pouces bien dessinées est agréable à regarder .Une teinte Bleu Azur qui va bien a la Rio .

Quand on ouvre la porte, on découvre un habitacle où la présentation n’est pas chamboulée. En dehors de quelques détails qui evoluent en fonction du niveau de fintion, la principale modification concerne l’écran d’info-divertissement qui passe de 7 à 8 pouces (20.3 cm). Le bonus est la présence de la dernière version du logiciel UVO Connect avec la navigation et le Kia Connect Live.Ce dernier est réactif, rapide et presqu’intuitif quand on connait les commandes. C’est agréable. Pour le reste, on retrouve l’habitacle et les équipements connus de la Rio GT-Line agrémentés que quelques petits plus (Projecteurs avant bi-projection à leds, le système Smart Key et une connexion USB à l’arrière) .La climatisation bizone, les vitres surteintées sont de série sur cette citadine sud coréenne tout comme le Bluetooth. On pourra remarquer des plastiques un peu durs mais l’ajustement est sans reproche et apparait durable.A bord si la place est suffisante pour 4 passagers, les coffre annoncé pour 325 litres parait pourtant d’un volume inférieur après que nous ayons tenté de mettre les sacs et les accessoires pour 4. Un volume réel de 250 à 275 litres paraitrait plus juste.

Kia Rio GT Line, du blanc, du noir brillant mais aucun chrome sur la carrosserie de la citadine. Kia Rio GT Line, le blanc lui va bien. Kia Rio GT Line, un profil équilibré et un dynamisme visuel qui est renforcé par le bas de caisse, le porte à faux arrière réduit et les roues en 17 pouces. Kia Rio GT Line, avec un « regard » décidé…Kia Rio GT Line, le postérieur de la citadine est agréable et sobrement sportif.Un 3 cylindres de 120 ch qui ronfle certes un peu au réveil ou à pleine charge mais qui fait preuve d’un bel allant et d’un appétit raisonnable même si c’est encore un peu supérieur à ce que proposent certaines concurrentes.

La Rio était posée sur des jantes de 17 pouces. Comme bien souvent cela flatte l’oeil mais beaucoup moins le confort. Sur routes nationales et départementales, on ressent de temps à autres quelques trépidations si le revêtement est irrégulier ou usé. Sur voie rapide ou autoroute tout se passe bien. En revanche, la suspension amortit plutôt bien les chocs et dispense un confort suffisant. Si le comportement routier de la Rio est un cran en dessous des Clio, 208 ou Fiesta, il est toujours facile et jamais piégeux ce qui sera un plus pour certains conducteurs. Le freinage, avec 4 disques, est suffisant mais on regrettera que la direction assistée limite un peu les remontées d’informations mais rien de génant dans l’absolu. De série, la Rio GT Line dispose des assistances à la conduite suivantes :

Alerte de vigilance du conducteur (DAW)Assistance active à la conduite (LFA)Compteur de tableau de bord central «Supervision» TFT LCD 4,2“ (de sérieavec boîte DCT)Système de freinage d’urgence autonome avec détection des piétons et descyclistes (FCA)Système de gestion automatique des feux de route (HBA)Aide au maintien dans la file (LKA)Ces ADAS peuvent être associées avec le Pack Techno qui comprend le Régulateur de vitesse adaptatif (SCC), le Système de détection de trafic arrière avec fonction freinage (RCCA), le Système anti-collision avec détection des angles morts (BCA) et la fameuse Reconnaissance des panneaux de limitation de vitesse (ISLW).

L’agréable surprise vient du moteur 3 cylindres suralimenté de 998 cm3 T-GDi. Outre l’habituel petit ronflement et quelques vibrations propres à l’architecture 3 cylindres bien contenus, sauf à haut régime, ce petit bloc propulseur turbo qui délivre 120 ch et 172 Nm est plein d’allant et plutôt performant. Dépasser ne pose pas de problème car les reprises sont dynamiques. Kia annonce une vitesse maximale de 190 km/h et un exercice du 0 à 100 km/h en 10.3 secondes avec la boite de vitesse DCT7 de notre modèle d’essai. On s’arrêtera quelques instants sur les évolutions de la boite DCT à 7 rapports. Depuis le restyling de mi-vie, celle-ci a évolué puisqu’elle dispose désormais d’un nouveau système d’embrayage . Celui-ci est commandé électroniquement grâce à des capteurs et une gestion spécifique. Cet embrayage « évolué »permet notamment à la voiture de débrayer alors qu’une vitesse est enclenchée mais ce n’est pas tout puisque sur route plate et à vitesse stabilisée le moteur se coupe, l’embrayage est relaché et autorise la circulation en roue libre durant une à plusieurs dizaines de secondes si l’on n’agit pas sur la pédale d’accélérateur ou sur la boite de vitesse. Ce choix associé à une hybridation légère sous 48 Volts doit permettre d’économiser un peu de carburant. Le moteur MHEV de la Rio permet d’économiser en 0.5 et 0.7 L/100 km par rapport à l’ancienne Rio sans hybridation. Kia annonce des consommations comprises entre 5.5 et 5.7 L, la réalité est un peu plus haute et se situe aux environs de 6.5 L par 100 kilomètres. L’affaire est raisonnable mais les consommations toujours supérieures à celles d’une Clio TCe 90, d’une 208 1.2 L PureTech 100 pour ne citer que des concurrentes françaises.

A a tombée du jour, le combiné de bord diffuse une lumière agréable qui participe à l’agrément du voyage pour le conducteur.Bien calé dans son siège Sport, le conducteur profite d’une bonne visibilité et d’une bonne lisibilité du combiné porte instruments et du système d’info-divertissement.
Les systèmes Android Auto et Apple Carplay sont présents sur la Rio GT Line Premium.Un tableau de bord classique qui marie analogique et numérique. Un volant sport agréable à tenir et quelques inserts façon fibre de carbone donnent une touche « Sport » à l’habitacle.Le système d’info-divertissement de la Rio offre de la dernière version du logiciel UVO Connect avec la navigation et le Kia Connect Live. Facile d’accès, simple d’utilisation, rapide, Kia propose un système pratique associé à une installation audio avec 6 HP de qualité très suffisante. L’écran central « Supervision » TFT LCD a&vec un mode Sport qui s’affiche en rouge avec un drapeau à damier.
N’ayez pas d’illusion, la Rio GT Line 120 ch ne sera jamais une reine des runs ! Entre les compteurs de tableau de bord, on trouve un écran central « Supervision » TFT LCD en 4.2 pouces (10.7 cm) qui affiche de nombreuses informations (notamment celles qui concernent les modes de conduite et les ADAS). Cuir noir, surpipûres constrastées, branche en métal et logo GT de couleur rouge ajoutent un peu de dynamisme à l’habitacle sobre de la Rio.Une boite de vitesse de type DCT à 7 rapports entièrement revue qui propose 3 modes de fonctionnement (sport, normal, éco).
Attention toutefois, le mode Sport s’associe assez mal avec le système de gestion intelligente de la boite et au final il n’apporte guère plus d’agrément sauf dans quelques situations bien précises. Des sièges Sport au dessin sobre, à la sellerie sobre mais qui dispensent un bon confort et un maintien latéral suffisant.
Les sièges et la banquette sont revêtus de cuir de synthèse-tissu noir avec passe-poils et surpiqûres gris galet.Une banquette arrière prévue pour accueillir trois passagers qui se révèle très agréable quand on voyage à deux ! 325 litres sont officiellement annoncés mais à l’usage et durant l’essai du remplissage, la très nette sensation qu’il manque quelques dizaines de litres. Toutefois, le coffre est correct pour 4 et pour un week end .

Bien née, bien équipée, garantie 7 ans la Rio GT Line (ou GT Line Premium) est aussi plutôt bien placée en terme de prix par raport à la concurrence tout comme son allure qui la fait paraitre plus grande qu’elle ne l’est. A 18-20 mois de l’arrivée de la prochaine génération de la Rio, envisager l’achat ou la location de cette version est une décision qui a du sens !

Prix : 25.390 euros en GT Line Premium (23.590 euros en GT Line)

Concurrence : Renault Clio, Peugeot 208, Ford Fiesta, Toyota Yaris, Mazda2, Hyundai i20, Volkswagen Polo, Seat Ibiza, Citroën C3

Atouts : allure dymaniquement discrète, bon moteur, dotation en équipements, comportement routier facile et sur, bon freinage, places arrière suffisantes, bonne finition, confort général, 7 ans de garantie

Faiblesses : quelques ronflement du moteur 3 cylindres, quelques plastiques durs, âge du modèle, manque de remontée d’informations dans le volant, il existe une Hyundai i20, coffre apparemment pas aussi grand qu’annoncé, style sage pour certains

Photos : Kia

L’article Premier contact : Kia Rio GT Line Premium 1.0 L T-GDi 120ch MHEV DCT7 est apparu en premier sur The Automobilist.