Elle fait joliment le job.
Lancée il y a cinq ans, restylée il y a deux ans, la Kia Rio n’est pas une « jeunette » de l’année. Malgré une concurrence active et renouvelée plus récemment (Hyundai i20, Honda Jazz, Toyota Yaris, Mazda2), la citadine sud coréenne a encore des arguments à faire valoir et c’est une citadine à une pas oublier à l’heure du choix. Allons voir de quoi il retourne en 2022 !
A l’heure où le segment B, celui des citadines est le coeur du marché automobile, la petite Kia Rio se positionne presque comme une valeur sure, notamment du fait de son âge, de la bonne image du constructeur et d’un rapport prestations/prix bien placé. Avec une longueur de 4.07 m, une largeur de 1.73 m, une hauteur de 1.45 m et un empattement long de 2.58 m, la Rio se positionne juste dans la moyenne du segment puisqu’aujourd’hui des citadines concurrentes atteignent ou dépassent les 4.20 m. L’auto a reçu un mini facelift mi 2020 qui a apporté une calandre très légèrement affinée, des entrées d’air du pare-choc avant redessinées et légèrement plus grandes et de nouvelles roues en alliage léger. L’allure est classique, presque sage mais sans faute de style.
Une face avant dynamique, des phares à leds et une calandre « pincée » en son centre virilisent la Rio. Entre une double sortie d’échappement, un pare choc solide visuellement, des grand feux, un aileron de hayon et des grosses roues chausées en 205/45 R17, la Rio apparait presque sportive !Le profil de la Rio est équilibrée et sans faute de style. Cette version GT Line légèrement surbaissée, posée sur des roues en 17 pouces bien dessinées est agréable à regarder .Une teinte Bleu Azur qui va bien a la Rio .
Quand on ouvre la porte, on découvre un habitacle où la présentation n’est pas chamboulée. En dehors de quelques détails qui evoluent en fonction du niveau de fintion, la principale modification concerne l’écran d’info-divertissement qui passe de 7 à 8 pouces (20.3 cm). Le bonus est la présence de la dernière version du logiciel UVO Connect avec la navigation et le Kia Connect Live.Ce dernier est réactif, rapide et presqu’intuitif quand on connait les commandes. C’est agréable. Pour le reste, on retrouve l’habitacle et les équipements connus de la Rio GT-Line agrémentés que quelques petits plus (Projecteurs avant bi-projection à leds, le système Smart Key et une connexion USB à l’arrière) .La climatisation bizone, les vitres surteintées sont de série sur cette citadine sud coréenne tout comme le Bluetooth. On pourra remarquer des plastiques un peu durs mais l’ajustement est sans reproche et apparait durable.A bord si la place est suffisante pour 4 passagers, les coffre annoncé pour 325 litres parait pourtant d’un volume inférieur après que nous ayons tenté de mettre les sacs et les accessoires pour 4. Un volume réel de 250 à 275 litres paraitrait plus juste.
Kia Rio GT Line, du blanc, du noir brillant mais aucun chrome sur la carrosserie de la citadine. Kia Rio GT Line, le blanc lui va bien. Kia Rio GT Line, un profil équilibré et un dynamisme visuel qui est renforcé par le bas de caisse, le porte à faux arrière réduit et les roues en 17 pouces. Kia Rio GT Line, avec un « regard » décidé…Kia Rio GT Line, le postérieur de la citadine est agréable et sobrement sportif.Un 3 cylindres de 120 ch qui ronfle certes un peu au réveil ou à pleine charge mais qui fait preuve d’un bel allant et d’un appétit raisonnable même si c’est encore un peu supérieur à ce que proposent certaines concurrentes.
La Rio était posée sur des jantes de 17 pouces. Comme bien souvent cela flatte l’oeil mais beaucoup moins le confort. Sur routes nationales et départementales, on ressent de temps à autres quelques trépidations si le revêtement est irrégulier ou usé. Sur voie rapide ou autoroute tout se passe bien. En revanche, la suspension amortit plutôt bien les chocs et dispense un confort suffisant. Si le comportement routier de la Rio est un cran en dessous des Clio, 208 ou Fiesta, il est toujours facile et jamais piégeux ce qui sera un plus pour certains conducteurs. Le freinage, avec 4 disques, est suffisant mais on regrettera que la direction assistée limite un peu les remontées d’informations mais rien de génant dans l’absolu. De série, la Rio GT Line dispose des assistances à la conduite suivantes :
Alerte de vigilance du conducteur (DAW)Assistance active à la conduite (LFA)Compteur de tableau de bord central «Supervision» TFT LCD 4,2“ (de sérieavec boîte DCT)Système de freinage d’urgence autonome avec détection des piétons et descyclistes (FCA)Système de gestion automatique des feux de route (HBA)Aide au maintien dans la file (LKA)Ces ADAS peuvent être associées avec le Pack Techno qui comprend le Régulateur de vitesse adaptatif (SCC), le Système de détection de trafic arrière avec fonction freinage (RCCA), le Système anti-collision avec détection des angles morts (BCA) et la fameuse Reconnaissance des panneaux de limitation de vitesse (ISLW).
L’agréable surprise vient du moteur 3 cylindres suralimenté de 998 cm3 T-GDi. Outre l’habituel petit ronflement et quelques vibrations propres à l’architecture 3 cylindres bien contenus, sauf à haut régime, ce petit bloc propulseur turbo qui délivre 120 ch et 172 Nm est plein d’allant et plutôt performant. Dépasser ne pose pas de problème car les reprises sont dynamiques. Kia annonce une vitesse maximale de 190 km/h et un exercice du 0 à 100 km/h en 10.3 secondes avec la boite de vitesse DCT7 de notre modèle d’essai. On s’arrêtera quelques instants sur les évolutions de la boite DCT à 7 rapports. Depuis le restyling de mi-vie, celle-ci a évolué puisqu’elle dispose désormais d’un nouveau système d’embrayage . Celui-ci est commandé électroniquement grâce à des capteurs et une gestion spécifique. Cet embrayage « évolué »permet notamment à la voiture de débrayer alors qu’une vitesse est enclenchée mais ce n’est pas tout puisque sur route plate et à vitesse stabilisée le moteur se coupe, l’embrayage est relaché et autorise la circulation en roue libre durant une à plusieurs dizaines de secondes si l’on n’agit pas sur la pédale d’accélérateur ou sur la boite de vitesse. Ce choix associé à une hybridation légère sous 48 Volts doit permettre d’économiser un peu de carburant. Le moteur MHEV de la Rio permet d’économiser en 0.5 et 0.7 L/100 km par rapport à l’ancienne Rio sans hybridation. Kia annonce des consommations comprises entre 5.5 et 5.7 L, la réalité est un peu plus haute et se situe aux environs de 6.5 L par 100 kilomètres. L’affaire est raisonnable mais les consommations toujours supérieures à celles d’une Clio TCe 90, d’une 208 1.2 L PureTech 100 pour ne citer que des concurrentes françaises.
A a tombée du jour, le combiné de bord diffuse une lumière agréable qui participe à l’agrément du voyage pour le conducteur.Bien calé dans son siège Sport, le conducteur profite d’une bonne visibilité et d’une bonne lisibilité du combiné porte instruments et du système d’info-divertissement.
Les systèmes Android Auto et Apple Carplay sont présents sur la Rio GT Line Premium.Un tableau de bord classique qui marie analogique et numérique. Un volant sport agréable à tenir et quelques inserts façon fibre de carbone donnent une touche « Sport » à l’habitacle.Le système d’info-divertissement de la Rio offre de la dernière version du logiciel UVO Connect avec la navigation et le Kia Connect Live. Facile d’accès, simple d’utilisation, rapide, Kia propose un système pratique associé à une installation audio avec 6 HP de qualité très suffisante. L’écran central « Supervision » TFT LCD a&vec un mode Sport qui s’affiche en rouge avec un drapeau à damier.
N’ayez pas d’illusion, la Rio GT Line 120 ch ne sera jamais une reine des runs ! Entre les compteurs de tableau de bord, on trouve un écran central « Supervision » TFT LCD en 4.2 pouces (10.7 cm) qui affiche de nombreuses informations (notamment celles qui concernent les modes de conduite et les ADAS). Cuir noir, surpipûres constrastées, branche en métal et logo GT de couleur rouge ajoutent un peu de dynamisme à l’habitacle sobre de la Rio.Une boite de vitesse de type DCT à 7 rapports entièrement revue qui propose 3 modes de fonctionnement (sport, normal, éco).
Attention toutefois, le mode Sport s’associe assez mal avec le système de gestion intelligente de la boite et au final il n’apporte guère plus d’agrément sauf dans quelques situations bien précises. Des sièges Sport au dessin sobre, à la sellerie sobre mais qui dispensent un bon confort et un maintien latéral suffisant.
Les sièges et la banquette sont revêtus de cuir de synthèse-tissu noir avec passe-poils et surpiqûres gris galet.Une banquette arrière prévue pour accueillir trois passagers qui se révèle très agréable quand on voyage à deux ! 325 litres sont officiellement annoncés mais à l’usage et durant l’essai du remplissage, la très nette sensation qu’il manque quelques dizaines de litres. Toutefois, le coffre est correct pour 4 et pour un week end .
Bien née, bien équipée, garantie 7 ans la Rio GT Line (ou GT Line Premium) est aussi plutôt bien placée en terme de prix par raport à la concurrence tout comme son allure qui la fait paraitre plus grande qu’elle ne l’est. A 18-20 mois de l’arrivée de la prochaine génération de la Rio, envisager l’achat ou la location de cette version est une décision qui a du sens !
Prix : 25.390 euros en GT Line Premium (23.590 euros en GT Line)
Concurrence : Renault Clio, Peugeot 208, Ford Fiesta, Toyota Yaris, Mazda2, Hyundai i20, Volkswagen Polo, Seat Ibiza, Citroën C3
Atouts : allure dymaniquement discrète, bon moteur, dotation en équipements, comportement routier facile et sur, bon freinage, places arrière suffisantes, bonne finition, confort général, 7 ans de garantie
Faiblesses : quelques ronflement du moteur 3 cylindres, quelques plastiques durs, âge du modèle, manque de remontée d’informations dans le volant, il existe une Hyundai i20, coffre apparemment pas aussi grand qu’annoncé, style sage pour certains
Photos : Kia
L’article Premier contact : Kia Rio GT Line Premium 1.0 L T-GDi 120ch MHEV DCT7 est apparu en premier sur The Automobilist.