Morgan Motor Company : Du changement à la direction du constructeur de Malvern

Un peu de mouvement (de personnel) du coté de Malvern puisque Lawrence Price a été nommé président non exécutif de Morgan Motor Company en remplacement de Steve Morris.Le conseil d’administration de Morgan Motor Company a accepté la démission de Steve Morris, qui était jusqu’à présent le président exécutif du constructeur automobile britannique.Ce changement sera effectif au 31 décembre 2022.

Steve Morris s’en va après quatre décennies de bons et loyaux services

Il semble qu’après 40 années d’activité au sein de l’entreprise, Steve Morris a fait valoir ses droits au départ. S. Morris avait commencé sa carrière chez Morgan en tant qu’apprenti ingénieur en 1983, il y a quasiment 40 ans. Il s’est ensuite illustré dans de nombreuses fonctions de production et d’ingénierie avant de devenir le directeur des opérations en 2004, ensuite le directeur général en 2013, puis le PDG et enfin le président exécutif en avril 2022. Steve Morris a déclaré :« Je suis incroyablement fier de terminer ma carrière chez Morgan au cours de ma 40eme année d’activité dans l’entreprise, l’année où j’ai atteint le sommet de l’entreprise dans mon rôle de président exécutif. Bien que cette décision n’ait pas été facile à prendre, 2022 semblait être le bon moment pour changer de direction. Tout au long de mes années à la tête de l’entreprise, je me suis concentré sur une croissance continue et stable. Un objectif rendu possible grâce à une équipe de direction et des employés passionnés. Mon respect pour les deux est absolu, et j’ai pris un énorme plaisir à construire, nourrir et travailler aux côtés des gens de Morgan, ils sont sans aucun doute le cœur et l’âme de l’entreprise. »

Un descendant du fondateur aux commandes

C’est donc Lawrence Price, l’arrière-petit-fils du fondateur de l’entreprise, Henry Frederick Stanley Morgan, qui prend les commandes de l’entreprise. Depuis longtemps il a été étroitement associé au constructeur. Il a rejoint le conseil d’administration de MMC en tant qu’administrateur non exécutif en 2012. Dix ans plus tard, en 2022, il devient donc le président de Morgan Motor Company.A partir du mois de janvier prochain, L. Price travaillera en étroite collaboration avec Massimo Fumarola (ex directeur de la gestion de projet de Lamborghini), le PDG de Morgan. Il aura la tache de poursuivre le développement actuel réussi de Morgan, et de faire pérenniser l’esprit Morgan, les bases du plaisir automobile, l’artisanat et le savoir faire si précieux des salariés de la firme de Malvern. Charge à lui de garantir un esprit Morgan, un design singulier, une ingénierie honnête de qualité afgin de proposer une expérience de conduite exaltante qui doit se combiner se combiner avec le raffinement, la qualité de la production et un engagement réel auprès des clients. Il va devoir bien évidemment veiller à la « visibilité et à la reconnaissance internationale de Morgan qui assurera dans l’avenir la croissance de l’entreprise. 

Comme le veut la tradition, Lawrence Price y est allé de son petit discours et de dire :« Cela a été un plaisir de travailler avec Steve depuis qu’il a rejoint le conseil d’administration en tant que directeur non exécutif en 2012. Son impact et son importance pour Morgan tout au long de ses 40 ans ont été considérables. Il a dirigé l’entreprise à travers des changements importants, offrant une croissance soutenue et un succès financier. Ces réalisations ont permis l’introduction de nouvelles gammes de produits et des investissements dans les installations, les opérations et l’équipe.La famille fondatrice de Morgan, ainsi que la famille élargie des clients, fournisseurs, concessionnaires et employés doivent une immense gratitude à Steve, et je sais que sa présence manquera beaucoup à tous. Il quitte l’entreprise qui est plus forte que jamais au cours de ses 113 ans d’histoire. Je lui souhaite plein de beaux succès dans ses prochains projets et je le remercie encore une fois pour son rôle indéniable dans la réussite de Morgan telle que la connaissons aujourd’hui. »

Pour ceux qui l’auraient oublié, Morgan est une firme automobile qui est grande par son histoire, son palmarès et sa notoriété mais un nain industriel à l’heure des groupes automobiles internationaux. En effet, Morgan construit aux environs de 800 voitures par an dans son usine de Malvern dans le Worcestershire (West Midlands par très loin de la ville de Birmingham). La gamme de modèles comprend à ce jour trois autos (fabriquées à la main), à savoir les 3 Wheeler, Plus Four et Plus Six. 

Via Morgan Motor Company.
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Kia : Fin du voyage pour la Stinger

 Lancée officiellement en début 2017 à l’occasion du salon de Detroit, la Kia Stinger devait devenir une sorte de porte-drapeau pour la marque automobile sud coréenne en allant défier les versions sportives ou dynamiques des berlines premium allemandes. Son allure « fastback » l’a d’ailleurs installé en face de l’Audi A5 Sportback. Bien née, bien motorisée, dotée un bon agrément de conduite et d’un bon niveau d’équipement, la Stinger fut accueillie favorablement par les essayeurs et les clients potentiels qui ont pu en prendre le volant. Malgré une jolie allure; un rapport prix/performances qui la plaçait favorablement par rapport à la concurrence, la Stinger n’a pas resisté aux diverses pressions qui existent sur le marché automobile depuis quelques années.

En France et Europe, son gros moteur V6 3.3 L Biturbo qui développe 366 ch et un couple 510 Nm associé au « manque » d’image premium de la marque ont eu raison de sa carrière commerciale. En France, ce sont quelques unités seulement qui ont été vendues l’an passé et en 2022, il ne faudra pas s’attendre à mieux notamment cause d’un niveau d’émission de CO2 de 247 g/km ce qui représente pour une voiture vendue 64.390€ une surtaxe de 31.195€ ou un prix facturé (malus écolo inclus) de 96.585€. Une chose est sure, en France, la Stinger pourra dire :  » Le malus écologique m’a tuer ! »

Tribune Edition = Final Edition

La tendance du moment étant, en Europe dans quelques autres pays, aux grandes berlines électrifiées ou électriques, la Kia Stinger n’avait plus vraiment de chance de succès, ni de raison d’exister. Aussi Kia, comme annoncé il y a quelques mois, a décidé de mettre fin à cette voiture dont la production devrait cesser durant le premier semestre 2023. On notera d’ailleurs que Kia met en avant sur nos marchés sa berline « crossoverisée » EV6 et sa variante dynamique EV6 GT et non la Stinger qui n’est aujourd’hui présente qu’anecdotiquement au sein de la gamme. Chez Kia, on semble ne pas vouloir laisser partir cette voiture sans marquer le coup. Aussi le constructeur coréen met sur le marché la Stinger  »La Tribute Edition » qui signe la fin de carrière de la Stinger.Cette version, qui sera produite à 1.000 exemplaires, se singularise par quelques éléments spéifiques comme le coloris de carrosserie baptisé  »Moonscape » qui est un gris foncé mat. Kia ajoute des roues en alliage en 19 pouces (modèle Grand Tourer) peintes en noir brillant tout comme les étriers de freins Brembo qui sont assortis. Cette Stinger  »Tribute Edition » est chaussée de pneumatiques Michelin Pilot Sport 4 en 225/40 R19 à l’avant et 255/35 R19 à l’arrière.Pour le reste, le modèle reste esthétiquement identique aux autres versions de série.

A bord et sous le capot rien ne change ou presque

À l’intérieur, les sièges et les panneaux de porte sont habillés d’un cuir couleur Terracotta spécifique, tandis que des inserts à l’aspect fibre de carbone apparaissent sur les panneaux de porte et la console centrale. Les sièges ont également le nouveau logo brodé ou embossé dans les appuie-têtes avant. Enfin,une plaque numérotée est apposée sur le seuil de portes pour rappeler aux mille propriétaires qu’ils sont au volant d »une Stinger  »Tribute Edition ». L’équipement de série est complet et similaire à celui d’une Stinger V6 3.3 L Biturbo standard.

La motorisation forte de 366 ch est elle aussi inchangée tout comme la boite de vitesse automatique à 8 rapports et la transmission intégrale ce qui permet à cette dernière version de la Kia Stinger d’aller chercher les 270 km/h et de passer de 0 à 100 km/h en 5.4 secondes.

On ne sait pas sur quel marché sera vendu ce modèle mais cette version finale est déjà présente sur le site de Kia Corée. Il est d’ailleurs fort peu probable qu’elle soit proposée en France et même ailleurs en Europe du fait de son absence d’hybridation et à cause de son niveau d’émissions de CO2.

Via Kia.
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Citroën : Le Père Noël apporte des « My AMI Buggy » dans sa hotte

Forte du succès de la première série de 50 exemplaires qui s’était écoulée en 17 minutes en juin dernier, la marque aux chevrons profite des fêtes de Noël et de fin d’année pour annoncer la commercialisation d »une nouvelle édition limitée de 1.000  »My AMI Buggy ». Celle-ci sera proposée à la vente à la fin du premier trimestre 2023.

Un millier d’exemplaires supplémentaires

Citroën surfe sur le succès de sa microcar électrique (30.000 ex vendus dans 9 pays depuis son lancement fin 2020) et relance cette version cool qui a plus aux jeunes mais aussi au moins jeunes Cette nouvelle version de « My AMI Buggy » sera très proche de la première édition 2022 mais elle devrait réserver quelques spécificités qui seront détaillées avant la fin du premier trimestre 2023.Si on en croit le constructeur automobile cette nouvelle édition invitera à se jouer de la jungle urbaine mais aussi à vivre différemment en plein air, notamment en bord de mer. 

Les clients intéressés par la Citroën  »My AMI Buggy » sont invités à se tenir prêts dès à présents pour ne pas rater l’occasion le jour d’ouverture des commandes qui se tiendra à la fin du mois de mars 2023. Pour en être, et ne pas louper l’affaire, les clients sont invités à s’inscrire via le lien suivant #My Amy Buggy.S’il y a 1.000 unités de cette nouvelle série limitée, sachez aussi qu’elle n’est pas seulement proposée en France mais dans 9 pays où la microcar AMI est déjà disponible à la vente. Pour ceux qui voudraient une  » My AMI Buggy » dans leur garage, l’affaire se fera en 3 étapes :

1- Inscription en décembre 20222- Confirmation de la commande au début du printemps 20233- Livraison à la fin de l’été 2023

L’arrivée sur le marché de 1.000 exemplaires supplémentaires devrait par ailleurs limiter un peu les ardeurs spéculatives de quelques uns qui comptaient sur la petite Citroën pour faire des bénéfices en vendant la voiture électrique bien plus cher qu’ils ne l’avaient acheté il y a quelques mois.

Quelques petites informations supplémentaires

Le constructeur profite de l’occasion pour annoncer qu’e l’AMI arrive sur d’autres marchés en 2023 avec une commercialisation attendue en 2023 en Suisse, Malte et les DOM ou Départements d’outre-mer. La liste des nouveaux marchés n’est pas définitive puisque d’autres pays devraient voir arriver l’AMI sur leur marché automobile durant l’an prochain.

Citroën annonce aussi qu’il a apporté de petites évolutions au modèle durant l’automne, notamment au niveau de la batterie afin d’améliorer l’utilisation de la microcar notamment notamment en conditions climatiques froides. Par contre, si on se fie aux images officielles, on constate que l’AMI ne bénéficie pas du nouveau logo de la marque aux chevrons.

Citroën ne donne pas de prix pour ce modèle mais nul doute qu’il devrait se situer tout près de celui de l’AMI Buggy 2022 qui était vendue quelques 9.790€ en juin dernier.

La petite vidéo de promo

Via Citroën, YouTube.
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AC Cars : Une nouvelle version de la Cobra en approche

Le plus vieux constructeur automobile britannique fêtera en 2023 son 122eme anniversaire et compte marquer le coup. Pourquoi fêter 122 ans et pas 120 ans ? Allez savoir, c’est surement une idée toute britannique pour ne pas faire comme tout le monde et c’est aussi le charme des anglais qui aiment ne rien faire comme les autres. Aussi pour fêter dignement ce 122eme anniversaire, AC Cars va présenter dans quelques mois, une toute nouvelle version sa voiture emblématique, la Cobra qui va se décliner dans une nouvelle version baptisée AC Cobra GT (ou AC Cobra GT Roadster).

Petit rappel historique

Le nouveau roadster AC Cobra GT 2023 sera le nouveau chapitre de l’histoire d’une entreprise automobile fondée en 1901 par les frères Weller. A ses débuts, le plus ancien constructeur automobile britannique produisaient des voitures et des motos dans un atelier installé à West Norwood, au nord de Crystal Palace, à Londres.La société qui s’appelait alors Weller Brothers Limited, fabriquait à ses débuts des moteurs de 1.75 ch ou 2.25 ch destinés à être installés sur des cadres de bicyclettes pour en faire des… motocyclettes.La firme a produit son premier véhicule en 1903, mais Autocars and Accessories Limited, nouveau nom de l’entreprise lancera l’AutoCarrier un an plus tard [ndla : les lettres A et C ont fait par la suite le nom de l’entreprise qui est devenue, de fait ou grâce au public et aux clients, AC Cars]. L’AutoCarrier est u premier véhicule de livraison commercial à trois roues et il a rencontré un succès immédiat et durable en 1904 et 1914.  Nouveau changement de nom en 1907 puisque la société est renommée Auto Carriers Limited. Toujours en 1907 l’usine doit s’agrandir et se modernisée. Elle est alors déplacée à Thames Ditton dans le Surrey mais le siège social reste enregistré à Londres.La marque ne se contente pas de cet utilitaire à succès puisqu’en 1913, à la veille de la Première Guerre Mondiale, la marque présente une automobile à 4 roues avec des moteurs 4 cylindres refroidis par eau associés à une BVM ) à 3 rapports accolée à l’essieu arrière via un système de type transaxle.

Jusqu’au début des années 50, AC Cars a produit différents modèles qui ont connu des fortunes diverses, cependant, c’est l’AC Ace a cimenté le statut de l’entreprise après son lancement en 1953. Avec une carrosserie en aluminium conçue et construite par Eric George Gray, elle a gagné le respect des passionnés de course pour son côté pratique au quotidien et son « instinct » de voiture de course. Au fil des années 50, cette AC Ace allait évoluer pour intégrer dans sa structure mécanique, des éléments Ford dont le fameux moteur V8 qui allait faire de l’AC Ace la mythique AC Cobra que nous connaissons tous.

Il est venu le temps de vous en dire plus au sujet de cette nouvelle AC Cobra GT MY2023.

Pour l’instant, le constructeur anglais a dévoilé seulement trois images de cette nouveauté et elles ne nous permettent pas d’en découvrir beaucoup. Toutefois, on constate que le style général de l’AC Cobra est bien présent ce nouveau modèle GT. AC Cars précise qu’il a fallu trois bonnes années d’investissements et de R&D pour créer une voiture dans l’air dutemps qui associe performance, vitesse, agilité, équilibre, confort et une certain praticité pour un usage au quotidien. Cette nouvelle AC GT est bien une voiture de Grand Toursime si on en croit la firme automobile. La nouveauté reprend dans ses pricinpales lignes un profil considéré comme légendaire, mais ici AC Cars nous dit proposer une quasi révolution dans le design du modèle vieux de 61 ans.Le nouveau roadster combine des matériaux et des technologies de fabrication de dernière génération pour fabriquer une nouvelle voiture de sport dans le cadre d »une ou plusieurs séries limitées qui seront construites selon les goûts des clients. Avec une gamme d’options inspirées de l’héritage de la marque, ainsi qu’un service sur mesure créant des véhicules uniques, chaque propriétaire pourra « imprimer » sa personnalité sur sa Cobra GT.Avec un empattement de 2.570 mm, le nouveau roadster AC Cobra GT est la plus grande AC Cobra fabriquée à ce jour. Ainsi, le roadster anglais profite d’un châssis de type « Space Frame » en aluminium extrudé, développé spécifiquement par les partenaires de la marque, à savoir Icona Design Group et Cecomp Spa en Italie. De fait, ce nouveau roadster une excellente rigidité en torsion, il combine raffinement avec une conduite et une maniabilité axées sur les performances. La carrosserie est faite de fibre de carbone et d’aluminium pour plus de rigidité et moins de poids ce qui permet à cette voiture d’annoncer le poids à vide de 1.400 kg. L’AC Cobra GT Roadster annonce les mensurations suivantes :

Longueur : 4.33 mLargeur : 1.96 mHauteur : 1.40 m Empattement : 2.57 mCette Cobra GT Roadster est propulsée par le V8 5.0 L Coyote Ford dans sa version Supercharged (ou compressée) que l’on connait sous le capot de la Mustang.Sous le capot de la Cobra il délivre la puissance de 663 ch et un couple de 790 Nm. Le rapport poids/puissance est de 2.11 kg/ch ce qui laisse présager des belles performances.Le V8 est associé soit à une BVM6 soit à une BVA10. La vitesse maximale s’établit à 278 km/h et l’exercice du 0 à 100 km/h est plié en à peine 3.8 secondes.

Une AC Cobra « presque luxueuse »

Conçue pour une utilisation et un confort au quotidien, AC Cars n’a pas négligé les éléments de confort actuels même si nous sommes à mille lieues des supercars électriques et thermiques que nous connaissons. Chez le constructeur britannique, on est allé à l’essentiel puisque la dotation va à l’essentiel puisqu’on retrouvera sur cette sportive la climatisation, les vitres électriques, un système d’infotainment embarqué sophistiqué avec système audio, des sièges sport ou baquets de qualité et en option le toit rigide amovible.AC Cars précise que la planche de bord reprend l’esprit de celles des anciennes Cobra en y ajoutant une touche de modernité qui fera le lien entre le passé, le présent et même l’avenir !

Les prix et les spécifications complètes du nouveau roadster AC Cobra GT seront dévoilés lors de la présentation officielle qui aura lieu durant le 1er semestre 2023, mais les clients qui sont intéressés peuvent dès maintenant manifester leur intérêt auprès du constructeur via son site officiel ou son adresse mail.

Via AC Cars.
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Union Européenne : Réforme du marché du carbone et taxation…

L’Union Européenne qui doit sauver le monde du changement climatique est en marche. Après d’âpres négociations, le Parlement européen et les Etats membres, via le Conseil de l’Union Européenne ont établi les nouvelles bases du marché du carbone pour les 27 états membres.Avec ce nouveau plan qui est le principal fondement du plan « Fit for 55 » imposé par la Commission européenne.

Les principales évolutions

C’est abord le système d’échange de quotas d’émissions de l’UE ETS (SEQE de l’UE) qui a été mis en place en 2005 afin d’encourager la réduction des émissions de gaz à effet de serre d’une manière économiquement efficace et avantageuse qui est revu. Cette réforme de l’ETS l’annonce clairement. Elle vise à supprimer les quotas gratuits de CO2 alloués jusqu’à maintenant aux industries manufacturières qui représentent encore 33% du total de leur total de quotas d’émissions de carbone. Cette évolution du système se fera de manière progressive, avec une première suppression de 2.5% des quotas gratuits dès 2026, puis de près de 50% en 2030 et de 100% en 2034. Il y aura toutefois quelques dérogations à cette règle « gravée » dans le marbre du Parlement Européen. Ainsi, la dérogation pour des quotas gratuits destinée aux producteurs d’électricité va perdurer dans les dix pays les moins riches de l’Union mais le Conseil de l’Europe rappelle que seules la Bulgarie, la Hongrie et la Roumanie font encore appel à ce mécanisme. L’impact est donc réduit et tient finalement plus de l’exercice de communication. Parmi les secteurs qui vont être très vites impactés par ces nouvelles décisions, il y a celui de l’aviation qui va voir disparaitre ses crédits carbone en 3 ans (-25% en 2024 puis -50% en 2025 et -100% en 2026). Les politiciens et politiciennent ont aussi enregistré le principe de la création d’un second marché du carbone distinct ou ETS2 qui fixera un prix du carbone pour les émissions provenant des carburants routiers et du chauffage de tout les types de bâtiments.Le prix de la tonne de carbone sur ce nouveau marché devrait s’établir aux environ de 40-45€ et si le prix se situe au delà des 45€, un mécanisme de stabilité (complexe comme une usine à gaz) sera activé pour ne pas voir les prix exploser et les budgets se réduire comme peau de chagrin. On vous laisse imaginer la crise euopéenne généralisée si les gens ne plus se nourrir, se déplacer et se chauffer. Les élus et dirigeants européens doivent toutefois faire attention car l’écologie politique et dogmatique actuelle conduit à paupérisation du « vieux continent » et aux excès qui vont avec. En même temps que la création de l’ETS2, l’Europe compte sur de nouvelles recettes fiscales qui doivent alimenter un « fonds social pour le climat » qui sera alimenté par les 86.7 milliards d’euros de recettes espérées. Ces milliards devront, normalement aider les entreprises et les ménages à survivre durant la transition énergétique. La dotation médiane sera d’environ 3.21 milliards d’euros par pays membre mais on ne sait toutefois pas encore exactement comment se fera la répartion et les dotations. Le dossier est donc à suivre.

L’ETS sera aussi étendu au secteur du transport maritime dans un premier temps puis à celui des entreprises et installations d’incinération des déchets à partir 2028. Toutefois, comme la décision a été prise à « l’arrachée » mais sans aucune études ou analyses solides et objectives, Bruxelles attends dans les prochaines années, la présentation d’une ou plusieurs études d’impact favorables ou non pour valider une décision définitive.

Le président de la commission Environnement au Parlement de Strasbourg, Pascal Canfin a déclaré d’un ton ravi : « Le prix du carbone s’établira aux enviirons de 100€/tonne pour toutes ces industries. C’est un fait marquant car aucun autre continent n’a un prix du carbone aussi ambitieux ». Si le politicien français semblait heureux des choix validés par l’UE et ses représentants, l’ONG Climate Action Network est beaucoup plus réservée sur le sujet. Elle a d’ailleurs fait part de ses gros doutes en expliquant qu’un  accord qui va permettre aux grands pollueurs de continuer à recevoir des milliards d’euros de quotas gratuits pendant une décennie alors que dans le même temps les ménages recevront des miettes et seront taxés bien plus tôt sans recevoir la moindre aide.

Pour éviter qu’il y ait des fuites et des resquilleurs autour du carbone, les législateurs européens ont aussi validé la mise en place d’une taxe carbone aux frontières de l’Union Européennes pour tenter verdir les importations industrielles (et non manufacturières) de tous les types ou presque. Ce principe baptisé Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières ou MCAF a pour objectif de faire payer aux importateurs en Europe, les émissions de carbone liées à la fabrication de leurs productions afin de les mettre sur un pied d’égalité avec les marchandises équivalent produite au sein de l’Union Européenne et qui sont déjà sous le joug européennes de normes climatiques bien plus strictes et de taxations diverses et variéesEn agissant ainsi, les dirigeants européens estime que cela permettra de lutter contre les délocalisations. L’idée est louable mais quelle sera son efficacité ? Difficile à dire pour l’instant quand on sait que certains acteurs majeurs du commerce et de l’industrie dans le monde passeront au travers et si besoin, ils iront devant les juges et membres de l »Organisation mondiale du commerce (OMC) qui est l’organisation internationale qui s’occupe de toutes les règles régissant le commerce entre les pays. Ceci sans compter le fait que certains européens pourraient faire sécession sur le sujet.Dans un premier temps, ce mécanisme d’ajustement frontières concernera dns un premier temps six secteurs d’activité qui sont considérés comme très polluants et stratégiques. Il s’agit de l’acier, du ciment, de l’aluminium, des engrais, de l’électricité et de l »hydrogène. Etonnamment, rien ne semble prévu pour les produits manufacturés et là on pensera notamment aux automobiles hybrides et électriques chinoises qui sont en train de déferler sur le marché européens dont on ne connait pas vraiment l’intégralité du processus de fabrication et dont on oublie le coup carbone du transport ! Cela ne doit pas être important puisque grâce à ses automobiles « vertes », l’Union Européenne va sauver la planète…

La taxe carbone appliquée aux automobilistes, aux motards, aux camions et… aux habitants d’un logement

Le texte de cet accord autour du CO2 concerne aussi les émissions issues des carburants routiers et de chauffage des bâtiments quels qu’ils soient. Sachez qu’elles seront elles aussi taxées à partir de l’année 2027 c’est à dire dans 4 ans. Avec cette nouvelle taxation, les automobilistes européens voient donc arriver devant eux une nouvelle taxe qui va venir sd’additionner à celles que nous connaissons et payons chaque fois que nous passons à la pompe. Dans sa grande magnanimité, la Commission Européenne précise que cette nouvelle taxe sera plafonnée jusqu’en 2030. Par ailleurs, selon l’évolution du prix des carburants sur le marché, son entrée en vigueur pourrait être différée d’une année…mais pas plus ! Une chose est sure, la Commission Européenne, les élus écologistes et leurs lobbyistes sont bien décidés à tuer l’automobile thermique et hybride par tous les moyens d’ici à 2035 même si on commence à voir une fronde se mettre doucement en place dans l’Union, à commencer par l’Italie qui a faire savoir qu’elle refusait le passage au tout électrique dans 12 ans.

Via AFP, AP, Gouv.fr, LaTribune, Europarl.
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Opel : Changement de nom et évolutions pour le Mokka en version électrique

Pour l’année et le millésime 2023, le B-SUV électrique du constructeur de Rüsselsheim bénéficie de quelques modifications techniques et d’une appellation renouvelée qui sera probablement plus parlante aux oreilles des acheteurs de ce genre de véhicule. Ainsi l’Opel Mokka-e deviendra l’Opel Mokka Electric en 2023 ce qui simplifiera l’affaire pour ceux qui ne savaient plus où ils en étaient entre les Mokka, Mokka X et Mokka-e.

Après la Renaulution, la Greenovation…

Florian Huettl, le patron d’Opel a dit au sujet de cette évolution du Mokka électrique :« Le « e » devient « Electric ». Ce nouveau suffixe souligne que l’Opel Mokka offre encore plus de plaisir de conduite électrique. Le SUV compact du Blitz a su séduire le public en affichant un design affirmé et épuré, une forte personnalité et une parfaite adéquation à un usage quotidien. Grâce à une nouvelle unité propulsion électrique et une batterie de plus grande capacité, nous permettons désormais au Mokka Electric d’être encore plus puissant et plus efficient. C’est l’approche d’Opel d’une ‘Greenovation’ bien pensée. »

Plus de kilowatts, plus de kWh, plus d’autonomie

A l’instar de ce qui vient de se passer sur les Peugeot e-208, Peugeot e-2008, Peugeot e-308 et Opel Astra Electric, le Mokka Electric MY2023 bénéficie d’une évolution de son système électrique qui lui permet de gagner en puissance et en autonomie. L’Opel Mokka Electric va être disponible prochainement avec une batterie plus importante et un moteur plus péchu. Le SUV se voit équipé de la nouvelle batterie Lithium-ion d’une capacité maximale de 54 kWh (50 kWh jusqu’à maintenant) déjà vue sur les les modèles cités plus haut. C’est toujours le fabricant chinois CATL qui fournit la réserve d’énergie du petit SUV électrique.Cette batterie est associée avec un nouveau moteur électrique qui voit sa puissance augmenter de 15 kW (20 ch). Celle-ci passe donc de 100 (136 ch) à 115 kW (156). Le couple moteur est inchangé et reste établi à 260 Nm.Ainsi doté, le Mokka Electric peut disposer d’une autonomie WLTP théorique de 406 km soit une augmentation de l’ordre de 20% de la distance parcourue qui était jusqu’alors de 342 km.Opel précise que la consommation d’énergie est désormais fixée à 15.2 kWh/100 km.Le Mokka Electric propose toujours trois modes de conduite, à savoir Eco, Normal et Sport. Le Mode B est toujours de la partie. Il permet une meilleure récupération d’énergie et une puissance de freinage augmentée.

Pour ce qui est des performances, elles sont quasi inchangées avec un exercice du 0 à 100 km/h expédié en 10 secondes et une vitesse maximale autolimitée à 150 km/h.

L’Opel Mokka Electric permet toujours la recharge rapide jusqu’à 100 kW en courant continu qui permet de passer de 20 à 80% de charge électrique en 30 minutes. Le Mokka est toujours équipé d’une pompe à chaleur et d’une connectivité via l’application MyOpel qui permet d’activer la ventilation à distance via un smartphone.Le SUV peut également utiliser le courant alternatif triphasé issu de réseau électrique standard grâce au chargeur embarqué de 11 kW qui se branche soit sur une wallbox, soit en utilisant un câble relié à une prise domestique.

Opel ne communique pas encore les tarifs du Mokka Electric MY2023 mais on peut raisonnablement penser qu’ils seront légèrement plus élevés que ceux de la gamme actuelle qui s’établissent entre 38.650€ et 42.950€ (hors option et hors bonus)

Via Opel
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Volkswagen Group : Du mouvement à la direction du Design et à la direction de la Qualité

Oliver Blume, le nouveau patron du Groupe Volkswagen qui a succédé à la fin de l’été à Herbert Diess, vient d’annoncer d’importantes nominations au sein des équipes de direction du groupe automobile allemand. Avec ces deux arrivées, on a aussi l’impression que le patron du puissant groupe automobile placent « ses » hommes aux postes clefs pour mieux préparer l’avenir afin de garder une position forte sur le marché automobile mondial.

Que des mouvements en interne !

On apprend ainsi que Michael Neumayer aura, à partir du 1er janvier 2023, la charge de diriger le département qualité du groupe industriel. C’est une fonction qu’il connait bien qu’il occupait déjà ce poste pour la marque aux quatre anneaux. D’ailleurs à compter du 1er janvier prochain, il occupera les deux postes puisqu’il conserve ses fonctions chez Audi.Michael Neumayer prend la suite de Frank Welsch qui fait valoir ses droits à la retraite après 29 ans au service de l’entreprise de Wolfsburg et de ses filiales (VW, SAIC-Volkswagen, Skoda).

Pilier du constructeur de Stuttgart, Michael Mauer prendra au 1er janvier prochain la direction du design du groupe Volkswagen en plus de celle du design de Porsche. Au travail chez Porsche depuis 18 ans, M. Mauer a mené vers le succès les programmes des dernières générations des sportives 911, 918 Spyder, du SUV Macan et de la « berline » Taycan, la première voiture électrique de Porsche. Il va donc prendre la succession de Klaus Zyciora qui s’en va. Officiellement il quitte le groupe automobile allemand pour mener à bien de nouveaux projets personnels et professionnels. On se souviendra que Klaus Zyciora avait intégré Volkswagen il y a 33 ans, c’était en 1989, en qualité de designer intérieur.

Les « entrants » (en N&B) et les sortants (en couleurs)

Michael MauerMichael NeumayerKlaus ZycioraFrank WelschOliver Blume a la manoeuvre

Avec ces nominations, le patron du groupe Volkswagen veut mettre l’accent sur un programme et des produits centrés sur les clients mais il veut aussi renforcer les différentes synergies qui existent au sein du groupe VW, et plus particulièrement entre les marques Audi et Porsche. Oliver Blume veut que le groupe automobile puisse s’adapter encore plus rapidement qu’aujourd’hui aux mutations actuelles de l’automobile comme l’électromobilité et la digitalisation tout en évitant les bugs ou quasi fiasco comme le lancement de la berline compacte ID.3 qui aurait pu tourner à la catastrophe industrielle pour l’entreprise. Le patron de Volkswagen Group a déclaré au sujet de ces nominations : « Michael Mauer et Michael Neumayer ont déjà accompli des choses remarquables au sein du groupe . Je suis très heureux de leur confier ces nouvelles positions clefs qu’ils vont pouvoir encore renforcer en travaillant de concert ».

Via Volkswagen Group.
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Etat : La foire à 100 euros

100€ semble être le mouveau moyen de communiquer mais aussi d’aider les français dans leur mobilité du quotidien, qu’elle soit verte ou non. Après les remises sur le prix du litre de carburant, la com’ et le buzz autour d’un pseudo « bonus écolo de 7000€ » (qui se termine dans 17 jours), les primes diverses pour inciter les gens à passer de l’auto au vélo ou du moteur thermique au moteur électrique, l’état français et le gouvernement d’Elisabeth Borne passe à la prime ou au loyer de 100€ pour une partie de la population qui a besoin d’un véhicule pour travailler ou tout simplement vivre.Avec ces aides financières, l’état fait un geste en direction de ceux qui ne vivent dans les grandes métropoles françaises ou leurs périphéries et de ceux qui ont les revenus les moins élevés, ce qui représente une majorité de français.

En trois points, détaillons ensemble les mesures à 100 euros qui seront effectives dans un peu plus de 15 jours, c’est à dire à partir du 1er janvier 2023.

Une prime carburant de 100€

Pour prendre le relais de la remise à la pompe pour tous qui se terminera le 31 décembre 2022, l’état a prévu à partir du 1er janvier 2023, une indemnité carburant d’un montant de 100€ qui sera versée aux 10 millions de salariés les plus modestes. C’est ce qu’a annoncé le 7 décembre dernier la Première ministre Elisabeth Borne.Avec la fin de la remise non ciblée de 10 centimes sur le litre de carburant, l’état français veut aider ceux qui ont les plus bas revenus et qui doivent au quotidien utiliser leur véhicule pour aller travailler. Cette indemnité carburant de 100€ sera versée en une seule fois pour l’ensemble de l’année 2023 aux travailleurs les plus modestes. Cela représente une aidé mensuelle de 8.33€ par demandeur qui ne pourra faire valoir ses droits que pour une ou deux voitures par foyer fiscal. L’état française assure avoir provisionné un milliard d’euros pour cette nouvelle aide.

Si on en croit les données officielle, cette indemnité carburant de 100€ concerne les 50% des ménages les plus modestes qui ont besoin de leur véhicule (voiture et/ou deux-roues) pour se rendre sur leur lieu de travail, c’est-à-dire ceux qui sont situés dans « les cinq premiers déciles » c’est à dire dont les revenus sont inférieurs ou égaux au revenu médian ou 22.040€ par an.Cette indemnité carburant sera versée par personne et non par foyer. Ainsi chaque membre d’un couple modeste qui utilise son véhicule pour se rendre sur son lieu de travail recevra une aide de 100€. Ainsi avec deux autos, le couple bénéficiera d’une aide de 200€ d’aide à l’achat de carburant quel qu’il soit (essence, GPL, diesel, E85 et électricité)L’état précise que pour une personne qui parcourt en moyenne 12.000 km/an, cela représente une aide de l’ordre de 10 centimes d’euro par litre sur une année calendaire. Selon les calculs et projections faits par les services compétents ce sont quelques 10 millions de personnes qui sont concernées par cette nouvelle aide à la pompe.

Pour bénéficier de cette nouvelle indemnité carburant, il faudra impérativement en faire la demande. Elle ne sera surtout pas versée automatiquement. Pour ceux qui sont éligibles à cette aide d’état, il va falloir se rendre sur le site impots.gouv.fr dès le début de l’année 2023 pour rentrer quelques données toutes simples qui sont les suivantes :

rentrer un numéro fiscal

rentrer une plaque d’immatriculation 

remplir une déclaration sur l’honneur qui précise que vous avez besoin d’une voiture ou d’un deux roues pour aller travailler
Dans les jours qui suivront la déclaration en ligne, l’aide de 100€ sera directement versée sur un compte bancaire que les bénéficiaires auront communiqué à l’administration fiscale. Il n’y aura aucune autre démarche à faire auprès des services de l’état pour s’assurer du versement de la somme prévue.

Une prime covoiturage de 100€

Ce jour, mardi 13 décembre 2022, l’état français lance le Plan national du covoiturage du quotidien qui débutera le 1er janvier prochain et qui va s’étendre sur la période 2023-2027.Ce nouveau plan étatique vise à renforcer le covoiturage du quotidien destiné essentiellement à se rendre sur les lieux de travail qui sont logiquement situés à moins de 80 km des lieux d’habitation. Si vous êtes adeptes du covoiturage pour les grandes balades ou pour partir en week end ou encore en vacances, l’affaire ne vous concerne pas.

Le gouvernement Borne veut parvenir à tripler le nombre de trajets quotidiens avec du covoiturage en passant de 1 à 3 millions de trajets ce qui permettrait une baisse d’environ 4.5 millions de tonnes de CO2 par an. Au delà de l’aspect écologique de la mesure, l’état joue aussi avec la corde sensible du moment, celle du budget de tous et assure que ce système est une source d’économie pour ceux qui covoiturent ou covoitureront. Dans sa déclaration, l’état précise qu’un salarié qui habite à 30 km de son lieu de travail et qui fait du covoiturage chaque jour pourra économiser sur son budget jusqu’à 2.000€ chaque année. Pour inciter à voyager à plusieurs pour aller travailler, il va y avoir une prime de 100€ pour ceux qui partageront leurs véhicules chaque jour. Ces 100€ seront financés par les certificats d’énergie et seront alloués par les sociétés de covoiturage comme BlaBlaCar, Titactrip, Mobicoop, Karos et quelques autres. Celles-ci verseront d’abord partiellement la prime aux nouveaux conducteurs qui s’inscrivent sur leurs plateformes. Et cerise sur le covoitureur, cette aide ne sera versée intégralement qu’une fois le dixième trajet enregistré auprès d’une des entreprises citées précédemment.L’état assure avoir prévu une enveloppe de 150 millions d’euros pour le covoiturage et une de 50 millions à destination des collectivités locales qui joueront le jeu en créant des aires de covoiturage, des voies de circulation spécifiques ou des points de dépose ou de rencontre notamment dans les ZI, ZA ou parcs d’entreprises. Ainsi pour un un euro payé à une entreprise de covoiturage, l’état s’engage à verser la même somme aux villes engagées dans ce projet.

L’affaire du covoiturage parait être d’importance puisque trois ministres et leurs services sont sur le pont. C’est notamment le cas d’Agnès Pannier-Runacher (Ministre de la Transition énergétique), Christophe Béchu (Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires) et de Clément Beaune (Ministre délégué chargé des Transports). On est toutefois surpris de ne pas retrouver Bruno Le Maire, le ministre de l’économie, dans cette affaire puisqu’on le sait toujours impliqué dans ce genre de dossier.

Louer un VE pour 100€/mois

Annoncée avec force conviction durant la campagne électorale du début du printemps 2022, rien ne se fera au plus tôt avant l’été 2023 (si tout va bien). Au mieux, les premières commandes pour le leasing de véhicules électriques proposé par Emmanuel Macron devraient être lancées dans 6-7 mois mais rien n’est assuré car la mesure apparait de plus en plus difficile à mettre en place et surtout à financier.On se rappellera qu’ en mars dernier, le chef de l’Etat avait annocer vouloir proposer quelques 100.000 véhicules électrique à moins de 100€/mois. Après des mois d’atermoiement, les choses n’ont pas bougé et il aura fallu attendre le Mondial de l’Auto en octobre dernier pour que le président de la République assure que le gouvernement travaillait à  définir le calendrier, pour permettre de déployer le dispositif en parallèle de l’augmentation de la production de VE en France. E. Macron précisait il y deux mois que les précommandes se feront à l’horizon du second semestre 2023, pour des livraisons prévues durant le 1er semestre 2024.

Toutefois, entre renchérissement des prix des véhicules électriques, absence d’une production française abordable et offres des constructeurs, le projet semble assez mal engagé notammant au regard de ce que proposent actuellement les marques automobiles, c’est à dire des budgets jamais inférieurs à 150€ par mois pour des kilométrages mensuels « ridicules » compris entre 500 et 750 km, c »est à dire incompatible ou presque avec une simple utilisation pour aller sur le lieu de travail. On ne parle donc pas des autres usages.Au sujet de cette mesure à 100€, on se souviendra que Carlos Tavares, le patron du Groupe Stellantis avait trouvé cette mesure intelligente» tout en rappelant, avec le ton posé et le sourire qu’on lui connait, qu’il faudrait envisager des sommes bien différentes que celles évoquées par le candidat Macron et désormais le gouvernement. C. Tavares avait dit qu’entre 120 et 150 euros par mois, il y avait un possible terrain de travail pour, qu’avec la contribution de l’État et celle des marques on puisse trouver une solution intéressante pour les classes moyenne. Hélas, on ajoutera que si l’on se réfère à la tendance actuelle, les constructeurs automobiles européens délaissent les segments A et B moins rémunérateurs au profit des segments C et D mais aussi des SUV qui génèrent de plus fortes marges.

Le dossier sera à suivre en 2023 et 2024 (année de l’arrivée sur le marché de la Renault 5 E-Tech 100% Electrique) mais rien nous dit que l’affaire se concrétisera avec un loyer à 100€/mois et un kilométrage annuel décent.

Via AP, Gouvernement, Service-Public.
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Sono Motors : Sans aide financière, ce sera la faillite

 Jona Christians et Laurin Hahn, les co-fondateurs de Sono Motors, ex start up qui voudrait bien devenir un constructeur automobile, sont dans une posture plus que délicate après avoir échoué dans la levée de fonds qui était nécessaire pour passer de la session innovation-communication-séduction à la cession production.Aussi les deux hommes tente le tout pour le tout pour sauver Sono Motors et leur monospace électrique Sion habillé de panneaux solaires dans un appel baptisé #saveSion qui prend la forme d’une opération de com’ et de crowfunding qui va durer cinquante jours, c’est à dire jusqu’au 25 janvier 2023.

Un projet « innovant » mais…

Le constructeur munichois est donc à la peine et même pire, au bord du gouffre si les fondateurs et dirigeants de Sono Motors ne parviennent pas à réunir le budget nécessaire au lancement de la production l’an prochain chez Valmet Automotive en Finlande. Sono Motors a besoin d’au moins 500 millions d’euros pour couvrir les frais engagés depuis 5 ans. Pour trouver l’argent nécessaire, les patrons de l’entreprise font appel à ceux qui ont pré-réservé ou qui ont manifesté un intérêt pour le monospace solaro-électrique allemand. Si on en croit les éléments fournis par l’entreprise, le portefeuille de précommandes s’établit à 21.000 véhicules pour des clients particuliers (~465 millions d’euros) auxquels pourraient s’ajouter quelques 22.000 commandes de la part de flottes d’entreprises et de sociétés de location (~600 millions d’euros). Si tout cela venait à se transformer en commandes définitives et payées par avance, l’infortune actuelle de Sono Motors serait très rapidement de l’histoire ancienne.

Ce jour, il ne reste que 46 jours pour tenter de remettre Son Motors à flots. Dans un premier temps, l’entreprise allemand espère arriver à convaincre les 3500 personnes ayant déjà une précommande de la transformer en commande ferme moyennant un acompte financier. Sono Motors précise même pour attirer l’acheteur que cet acompte ne sera encaissé que si la campagne est un succès. La société fait même savoir qu’en contrepartie de cette confirmation de commande et de l’acompte (quasiment du montant du prix du véhicule), une réduction sur le prix facturé du Sion sera proposée. Cette remise sur le prix de vente pouvant atteindre la somme de 3.000€ si l’opération séduction est un succès. Par ailleurs, les deux fondateurs jouent sur la fibre sensible et s’appuient sur les réseaux sociaux afin d’encourager les dons mais aussi les augmentations des sommes qui ont déjà été versées.Sono Motors compte aussi sur la « communauté » qui apprécie ce projet pour soutenir cette aventure automobile. Avec près de 48.000 Likes sur Facebook et 18.000 Followers sur Twitter, l’affaire est tout sauf gagnée. Si on admet que les 3.500 précommandes se transforment en commandes avec gros des gros chèques, l’affaire ne sera surtout pas gagnée puisqu’il va falloir convaincre les 17.500 personnes qui ont manifesté un intéret pour le monospace noir à faire de même, et là ce n’est vraiment pas gagné.

Une chose est sure, les patrons de Sono Motors ont mal appréhendé le marché automobile mais encore plus mal ressenti les marchés financiers et les investisseurs qui sont devenus raisonnés mais aussi frileux face aux projets « high end » ou aux start up innovantes. En 2022, l’argent ne coule plus autant, ni aussi facilement qu’avant. J. Christians et L. Hahn s’en rappellent surement puisqu’en 2019, ils avaient levé sans difficulté quelques 50 millions d’euros dans le cadre d’une opération de financement participatif. A l’heure de la crise économique et même globale, rien n’est plus pareil !

Il y a autre problème dans cette aventure Sono Motors, il s’agit de celui du prix de vente. On se souviendra qu’au second semestre 2017, au moment de la présentation du véhicule, le constructeur allemand annonçait un prix de départ de 16.000€ dans le cadre d’une vente avec location de la batterie ou d’un achat « intégral » avec batterie incluse pour 20.000€ ou à peine mois. L’atout prix a du séduire ceux qui pensait profiter d’un VE familial compact pour un tarif raisonnable. Hélas, lorsque le prix définitif du modèle a été révélé en début d’année, ce fut la douche froide pour des milliers d’acheteurs potentiels qui ont vu le prix de leur rêve électrique prendre d’un coup d’un seul quelques 87% ou +14.000€ d’augmentation pour atteindre quasiment les 30.000€.

Un physique ingrat qui ne séduit guère…

… que ceux qui sont emballés par ce type de véhicule compact (4.47 m) et surtout sa motorisation électro-solaire qui annonce une puissance de 120 kW (163 ch) avec un couple maximum de 270 Nm. Le moteur électrique est alimenté par une batterie de Type LFP (Lithium Fer Phosphate) d’une capacité brute de 54 kWh qui permet une autonomie théorique WLTP de 305 km. Si on en croit le données officielles, les panneaux solaires peuvent participer pour une autonomie d’environ 110 km par semaine ou 5.700 km par an ce qui peut être intéressant pour un utilisateur qui fait aux environs de 10.000 km/an.Entre la version initiale et le modèle qui pourrait entrer en production fin 2023, le monospace Sion a évolué et pas forcément vers le mieux. L’ensemble n’est ni gracieux ni avenant du fait de sa tenue noire mate qui masque (ou abrite) des panneaux solaires mais aussi de son design très quelconque pour ne pas dire suranné. Mettre deux écrans et poser des inserts décoratifs verdoyants ne suffit pas à rendre attrayant le Sion qui ne convaincra finalement que les convaincus par ce projet automobile et « écologique ».

Les jours heureux !

NDLA : Sachez que ce dimanche soir 11 décembre 2023, quelques 364 acheteurs ont payé l’intégralité de leur Sion. Mais il va falloir mettre le turbo « électrique » pour atteindre un premier cap qui rendra possible ce projet automobile avant 45 jours.

Via Sono Motors.
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Ford GT Mk IV 2023 : La version ultime finale

Voici donc le dernier modèle de la lignée des Ford GT dont la version concept fut présentée en 2015. Le modèle de série est plus jeune d’une année puisque la Ford GT « Stock » fut commercialisée à partir de 2016. La GT Mk IV 2023 sera donc l’ultime version de celle qui fut une belle et très performante supercar mais aussi une voiture de course au riche palmarès.

Une grosse évolution de la Ford GT Cette nouvelle Ford GT Mk IV 2023 a été développée par Ford Performance en collaboration avec la firme ontarienne Multimatic Special Vehicle Operations Group en mettant à profit l’expertise et les enseignements gagnés en Championnat du monde d’endurance (WEC) et en Championnat d’endurance IMSA WeatherTech avec les Ford GT de compétition.La Ford GT Mk IV profite d’un empattement allongé qui doit accroître la stabilité à haute vitesse. La voiture bénéficie d’une nouvelle carrosserie redessinée au niveau des ailes, du capot et de la partie avant. On appréciera notamment lezs nouveaux phares à leds agréablement intégrés. Les prises d’air sur les flancs sont plus importantes que celles que nous connaissons sur les versions de série ou de GT3.On ajoute la présence de quelques nouveaux éléments aérodynamiques ainsi que celle d’un immense aileron arrière destiné à générer une forte charge aérodynamique. Ford présente d’ailleurs cette nouveauté comme une voiture de la famille des « Long Tail »

De profondes évolutions techniques

Le moteur V6 EcoBoost biturbo reçoit de grosses évolutions et se fait plus pêchu grâce, notamment, à une cylindrée accrue et à des modifications pas encore détaillées par Ford Performance. Ford n’évoque pas les performances de cette nouvelle version GT Mk IV 2023 mais on sait que le moteur V6 développera une puissance de 800 ch soit 100 ch de plus que sur l’ancienne GT Mk II 2019. La sportive bénéfiéciera de la suspension de course Adaptive Spool Valve (ASV) de Multimatic et d’une boîte de vitesses sur mesure prévue pour la course.

Cette Ford GT Mk IV 2023 est présentée comme un hommage à la Ford GT40 Mk IV originale qui a gagné les 24 Heures du Mans en 1967.Cette nouvelle Ford GT Mk IV ne sera produite qu’à seulement 67 exemplaires dans l’usine de Multimatic implantée à Markham, au nord de Toronto. Le modèle qui n’est destiné qu’à la piste et qui ne sera jamais une voiture « Street Legal » est annoncé au prix de 1.7 millions de dollars Hors Taxes (~1.61 millions d’euros). Les autos seront toutes assemblées entièrement à la main. Les clients intéressés et qui veulent faire l’acquisition peuvent prendre contact avec le constructeur à l’ovale bleu via un site web dédié à la GT Mk IV. Dans quelques mois, Ford contactera les acheteurs qui seront retenus dans le courant de l’hiver qui approche. Les premières livraisons du modèle commenceront vers la fin du printemps 2023.

Les réactions officielles

Mark Rushbrook, le directeur monde de Ford Performance Motorsports a déclaré au sujet de cette nouveauté :« La GT Mk IV d’origine n’a rien laissé au hasard pour avoir des performances maximales sur circuit, et la nouvelle Ford GT Mk IV en fait autant. »

Larry Holt, le vice-président des opérations de véhicules spéciaux chez Multimatic a ajouté :« Nous sommes fiers d’avoir joué un rôle dans la GT de troisième génération, de sa création jusqu’à cet incroyable chant du cygne, et nous la considérons comme un chapitre important de  l’histoire de Multimatic. »

La Ford GT va donc définitivement tirer sa réverence pour laisser la place à… ?? On évoque une future lignée de la Ford GT mais dans le courant de la seconde moitié de cette décennie et il y a fort à parier, si on suit la tendance actuelle et les choix techniques faits par Ford, qu’une future Ford GT sera une Ford GT EV.

Pour le plaisir, la Ford GT40 MkIV de 1967.

Via Ford.
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