Renault : Le rétrofit c’est fantastique !

Nous sommes à quelques heures de l’ouverture du salon Rétromobile 2023 à Paris et Renault sera présent avec un stand qui rendra hommage à quelques voitures iconiques. L’intention est louable et même sympathique puisque la marque au losange va mettre en avant la R4, la R5, la R5 Turbo et la Twingo qui fête cette année ses 30 ans.Jusque là tout va bien puisque du 1er au 5 février 2023, la marque invite les visiteurs à se plonger dans son univers mais aussi vers l’avenir. Après avoir été séduit et même électrisé par le programme, on découvre que le stand proposera notamment un garage 100% électrique baptisé « The Originals Renault Garage » où la marque présentera trois modèles rétrofités 100% électriques, à savoir une R4, une R5 et une Twingo revisitées dont ce sera la première apparition publique. Toujours dans le monde de la fée électricité, le constructeur présentera aussi les show-cars R5 Turbo 3E et Suite n°4 ainsi qu’un show-car d’un nouveau genre basé sur une Renault Type MT de 1924 et renommé « Mute the hot rod ». Pour suivre une tendance du moment, ce Hot rod s’inspire des voitures de records de vitesses et des Hot rod des années 40 mais avec une motorisation électrique. Cet « électro Hot rod » est présenté en avant-première à Rétromobile à l’état brut, façon voiture ancienne en cours de restoration ou de remontage. Cette Renault MT sera présentée dans sa version finalisée avant la fin de cette année 2023.

Renault profite du salon Rétromobile pour présenter de kits rétrofit électriques pour ses voitures populaires citées plus haut, les Renault 4, Renault 5 et Twingo.

Du Cléon au Brushless synchrone

Renault s’est associé la société française R-FIT (nom commercial de MCC Automotive installé à Cassis dans les Bouches du Rhône) pour proposer des kits de rétrofit électrique pour la Renault 4, puis la Renault 5 et enfin la Twingo. La marque au losange annonce que le kit dédié à la R4 sera disponible à la vente dès le 1er février. Le kit pour la Renault 5 sera commercialisé en septembre prochain et précédera de quelques mois celui de la Twingo.Dans son annonce, Renault précise que ces nouveautés électriques ont passé avec succès les tests d’homologation imposés par l’UTAC et que cette conversion à l’électricité présente un niveau de sécurité conforme aux standards du marché automobile français.Bien sur, la firme de Billancourt explique que ces kits de rétrofit peuvent bénéficier en France d’aides nationales et régionales, d’un accès permanent aux fameuses ZFE d’un coût d’utilisation et d’entretien réduit… si on fait abstraction du coût d’achat initial.Enfin, les propriétaires de R4, R5 et Twingo électrifiées pourront circuler partout et sans risque puisqu’ils disposeront de certificats d’homologation et d’immatriculation précisant le type d’énergie «Electricité» (EL) en lieu et place d’essence (ES).

Chez Renault, on semble être content de cette nouvelle offre électrique et Hugues Portron, le directeur de « The Originals Renault – la collection » de dire : « Nous sommes particulièrement enthousiastes à l’idée de lancer les kits rétrofit électriques qui permettront à la fois aux passionnés attachés à leur voiture et aux jeunes générations de circuler sur les routes françaises à bord de nos iconiques Renault 4, Renault 5 et Twingo. Au-delà de la démarche d’économie circulaire portée par ces nouvelles motorisations électriques, les kits rétrofit électriques sont une solution pour allier plaisir de conduite, économies et fiabilité, et ce, sans dénaturer le style ainsi que les lignes originelles indémodables de ces icônes populaires.« 

Selon Renault, ce rétrofit doit faire oublier les moteurs Cléon dont les origines remontent à 1962 et qui font partie de l’ADN de nombreuses Renault comme les Floride, Caravelle, Alpine A110, R4, R5, LeCar, Supercinq, R6, R7, R8/R10, R9/R11, Alliance/Encore, R12, R15, R18, Fuego, R19, Twingo 1, Clio 1 mais aussi les utilitaires Express, Estafette et Trafic de première génération.

Ainsi pour la Renault 4, premier modèle en capacité d’être rétrofité, le kit est composé d’un moteur de type Brushless synchrone dont la puissance est annoncée comme équivalente à celle du moteur d’origine mais Renault précise quand même que celle-ci peut être en crête de 48 kW (65 ch) ou de 14.5 kW (20 ch) en continu. Ce moteur électrique est alimenté par une batterie lithium fer phosphate (LiFePo) d’une capacité maximale de 10.7 kWh qui fonctionne sous 105V. Etonnament, la transmission est assurée par la BVM d’origine. Renault annonce une autonomie maximale de 80 km (R-Fit pousse toutefois jusqu’à 90 km) et il faut 3h30 min pour recharger sur une prise domestique classique en 220 volts (16A) ou de Type 2.Un compteur électronique de charge est intégré dans le combiné de bord pour connaitre la quantité d’énergie électrique restante.Sachez enfin que le constructeur annonce que la répartition des masses est identique à celle du véhicule thermique d’origine afin de garantir l’agrément et la tenue de route.

Cher rétrofit et usine à gaz pour obtenir une aide d’état

Ce n’est pas parce qu’on passe une ancienne Renault à l’électricité que cela est donné. En effet, pour avoir une R4 « rétrofitée » homologuée dans son garage, il faudra prévoir un petit budget puisque Renault annonce un prix de 11.900€ (pose comprise) auquel il faudra bien évidemment ajouter le prix d’une 4L d’occasion si on n’en possède pas un ou si l’oncle Paul ne donne pas celle qui dort depuis de nombreuses années au fond de sa grange. Sachez toutefois qu’il existe une prime au rétrofit. Son montant est à 2.500€. Le montant de cette aide est fixé à 80% du coût total de la transformation dans la limite de 6.000€.Cette prime est soumise à plusieurs conditions d’obtention qui sont les suivantes :– être majeur– être domicilié en France – avoir acheté le véhicule depuis au moins 1 an– ne pas le vendre dans l’année suivant son achat ni avant d’avoir parcouru au moins 6.000 km

Le montant de la prime varie selon le revenu fiscal de référence. Ainsi si votre revenu fiscal est inférieur à 14.089€ par part vous pourrez avoir droit à la prime maximale si vous effectuez plus de 30 km pour aller travailler ou si vous roulez plus de 12.000 km par an avec leur voiture personnelle dans le cadre du travail ou alors il faudre que votre Revenu Fiscal de Référence ou RFR par part soit inférieur ou égal à 6.358€.Pour ceux dont le RFR par part se situe entre 14.089 € et 22.983€, rien ne change par rapport à 2022 et le montant de la prime reste fixé à 2.500€ quel que soit le prix de la transformation. Et enfin pour ceux dont le Revenu Fiscal de Référence par part est au delà de 22.983€ il n’y a plus aucune aide de la part de l’état français pour convertir leur ancienne R4 à moteur Cléon Fonte aux « joies » de l’électrification.Pour obtenir cette prime au rétrofit, il faut se rendre sur le site du ministère des finances qui gère ce dossier.

Le succès sera t-il au bout de la rallonge ? Nous le saurons dans quelques mois ou l’an prochain mais au delà de la com’ et du buzz immédiat, on peut se poser la question de l’interêt d’un tel programme quand on sait que cela coûe plus cher qu’une Fiat Panda neuve ou qu’une… Renault Zoé d’occasion bien plus performante et prévue dès sa conception pour être un VE du quotidien.

MMC Automotive : Méhari Cassis Club qui propose des 2 CV et des Méhari électrifiées.

Via Renault, Gouv.fr, R-Fit
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Maserati GranTurismo Trofeo PrimaSerie : Pour fêter 75 ans de Grand Tourisme modénois

 Le constructeur automobile de Modène a discrètement dévoilé en fin de semaine passée une nouvelle série spéciale développée sur la base du nouveau coupé GranTurismo dans sa version Trofeo. Cette édition spéciale prend le nom très long de Maserati GranTurismo Trofeo PrimaSerie 75th Anniversary Launch Edition.Tout un programme et surtout une appellation qui célèbre 75 années de voitures de grand tourisme au sein de la gamme Maserati. Pour rappel, en 2023 fête 75 ans de Grand Tourisme et en 2024, la firme au trident commémorera ses 110 ans d’existence puisque la marque automobile fut créée le 1er décembre 1914 par Alfieri Maserati.Avant de parler des événements et festivités de l’an prochain, revenons au nouveau coupé GranTurismo Trofeo PrimaSerie 75th Anniversary Launch Edition.

A l’origine, il y avait l’A6 1500 de 1947

Avec le coupé GranTurismo Trofeo PrimaSerie 75th Anniversary Launch Edition, Maserati rend hommage à la lignée des coupés A6 1500 présentée en 1947 qui était propulsée par des moteurs L6 1.5 L dont la puissance variait,selon les versions, entre 65 et plus de 150 ch. On notera que les grands carrossiers italiens ont collaboré àl’époque avec Maserati comme ci dessous avec ce coupé A6 1500 Berlinetta de 1947 dessiné par la Carrozzeria Pininfarina.

Deux versions sur la base du coupé GranTurismo Trofeo

Le coupé GranTurismo Trofeo PrimaSerie est proposé dans deux combinaisons de couleursLa première combinaison est inspirée par l’héritage de course du constructeur automobile et propose une livrée Grigio Lamiera Matte associée à des accents Corse Red.A l’extérieur, au delà du coloris de carrosserie, d’un logo « 75th Anniversary » et de quelques touches de rouge sur les emblèmes Trofeo, Maserati, GranTurismo et sur le cerclage des roues, rien ne différencie cette version d’une version Trofeo de série.

Le deuxième proposition est habillée en Nero Scarabeo Matte avec des accents Mint Green sur les emblêmes, les trois évents d’ailes avant et les petits triangles apposés sur les jantes en alliage. Ces dernières bénéficient d’un logo spécial « 75th Anniversary » appliqué sur les enjoliveurs de centre de roue. Le logo est Corse red sur la version grise et Mint Green sur la version noire.Les deux versions sont pourvues du kit carrosserie sportif prévu pour la version Trofeo et de la ligne d’échappement avec 4 sorties rondes. Ce modèle « commémoratif » offre aussi des pièces de finition en fibre de carbone pour les prises d’air, la lame de spoiler et l’extracteur.

Dans les deux versions, les sièges sont habillés de cuir Black et Ice agrémentés de surpiqûres Corse Red ou Mint Green et d’une broderie d’appuie-tête « 75th Anniversary ». Des surtapis assortis complètent la dotation de série. Le badge GranTurismo assorti est présent sur la planche de bord.Cette version « anniversaire » est bien dotée de série avec notamment le combiné porte instruments numérique en 12.2 pouces (31 cm), le système d’infotainment avec écran tactile de 12.3 pouces (32.0 cm) associé avec un second et plus petitécran tactile en 8.8 pouces (22.5 cm) qui permet de gérer la climatisation. On note aussi la présence de la fameuse montre Maserati en version numérique sur le tableau de bord l’horloge numérique ainsi qu’un système audio qui associe un ampli numérique et 14 HP. Cette version ne propose qu’une option, le système Hifi High Premium Sonus Faber avec 19 HP (4.235€)

Des dessous inchangés

Sous le capot , rien ne change par rapport au modèle GranTurismo Trofeo série et on retrouve le moteur V6 Nettuno 3.0 L Biturbo dans sa version la puissante qui développe 550 ch et 650 Nm de couple. La puissance est transmise aux 4 roues motrices via une BVA ZF à 8 rapports qui permet de passer de 0 à 100 km/h en 3.5 secondes, de 0 à 200 km/h en 11.4 secondes et d’aller chercher une vitesse maximale fixée à 320 km/h.

Ce nouveau modèle sera produit dans le cadre d’une série limitée qui ne comptera que 75 exemplaires. Seule la version Trofeo est prévue pour cette version Trofeo PrimaSerie 75th Anniversary Launch Edition et la motorisation électrique Folgore ne viendra pas sur ce coupé commémoratif. Maserati n’a pour l’instant communiqué aucun tarif pour ce modèle dont le prix devrait être supérieur à celui du coupé GranTurismo Trofeo vendu au prix de 225.400€.

Via Maserati.
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Toyota est toujours n°1 mondial du secteur automobile

Le groupe japonais Toyota Motor Corporation est resté en 2022 le numéro 1 mondial du secteur automobile. Pour la troisième fois consécutive, après 2020 et 2021, Toyota a vendu près de 10.5 millions de véhicules durant l’année écoulée et ce malgré un très léger tassement de ses livraisons en 2022 évalué à -0.1%.Cette annonce est faite seulement quelques jours après l’annonce du départ de l’emblématique et respecté patron de Toyota, Akio Toyoda, le 1er avril prochain.

Toyota devance le groupe Volkswagen qui est resté numéro 2 mondial en 2022. Le groupe de Wolfsburg a vendu durant l’année écoulée quelques 8.3 millions de véhicules ce qui représente une baisse de 7% des livraisons. A la lecture des chiffres, on constate qu’il y a 2.2 millions de véhicules d’écart entre les deux groupes industriels bien que Toyota ne possède que 4 marques (Toyota, Lexus, Daihatsu, Hino) alors que VW en compte actuellement 9 au minimum (Volkswagen, Porsche, Audi, Seat, Cupra, Skoda, Lamborghini, Bentley et Traton*).

Bon presque partout mais faible dans l’électrique

Toyota a du mal, et peut être à raison, à croire à un monde automobile entièrement électrique. Akio Toyoda l’a dit et redit a plusieurs reprises au point que le géant japonais semble trainer des pieds pour se développer dans ce domaine automobile que beaucoup considèrent comme une affaire européenne et un peu européenne mais pas vraiment mondiale.Toy’ préfére améliorer et optimiser d’autres technologies comme les motorisations hybrides et hybrides rechargeables. Ce choix se ressent au niveau des ventes puisque le groupe n’a vendu que 24.466 unités en 2022, autant dire rien (0.23% des ventes du groupe) et se trouve à bonne distance des ténors du segment des VE que sont Tesla (1.3 million ventes), de BYD (911.000 ventes) et de Volkswagen (572.100 ventes). Quand Toyota vend un véhicule électrique, Tesla en vend 53…On pourra que le peu glorieux lancement du e-SUV bZ4X a peut être aussi eu un impact puisqu’entre une campagne de rappel mise en place quasiment au moment du lancement et une batterie bien en deça des performances annoncées, Toyota s’est un peu loupé en matière d’arrivée dans le monde merveilleux des VE.

On ne va pas se laisser embêter par la fée électricité

Malgré une approche timide pour ne pas dire tirmorée dans le monde du véhicule électrique, le groupe Toyota a fait savoir qu’il avait pour objectif une production en hausse pour l’année en cours. La firme japonaise dit sereinement envisager une production 2023 qui se situera entre 9.5 et 10.6 millions de véhicule uniquement pour les marques Toyota et Lexus soit une augmentation notable par rapport à 2022 et ses 9 millions d’unités produites déjà en hausse de +5.2% sur une année. Si on vient a ajouter les volumes de production de Daihatsu et de Hino, il y a fort à parier que TMC sera bien au delà des 11 millions d’unités au 31 décembre prochain. Toyota précise que malgré le fort impact des contraintes de production lié à la pandémie du Covid-19 mais aussi l’augmentation de la demande en semi-conducteurs et d’autres facteurs geo-politiques ou douaniers,, les ventes mondiales du groupe sont restées équivalentes à celles de l’année précédente (2021) en raison d’une forte demande en Asie et d’une croissance moins élevée mais durable sur d’autres marchés de la planète.

Si on en croit différents analystes, Toyota devrait rester au sommet de la hiérarchie encore quelques années notamment grâce à la qualité des produits, à l’adaptabilité des modèles selon les marchés et à la progression de la technologie mais aussi des ventes des modèles hybrides, ceci sans oublier les incertitudes encore palpables autour du monde magique des VE. Malgré ce qu’en disent certains médias « in love with EV », l’arrivée de Koji Sato à la tête de Toyota ne devrait pas fondamemtalement bouleverser la politique et les choix de l’entreprise japonaise qui connait d’année en année le succès sur les marchés automobiles mondiaux.

Traton* : Filiale Poids lourd de VW Group qui comprend les marques MAN Truck & Bus, Neoplan, Navistar, International Trucks, Volkswagen Caminhões e Ônibus et Scania.

Via Toyota, AP.
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Renault/Nissan : Vers une refonte de l’Alliance

C’est officiel depuis ce lundi matin, 30 janvier 2023. L’Alliance Renault-Nissan va être profondément remaniée pour permettre la mise sur un pied d’égalité des deux constructeurs automobiles. Après des mois de négociations et de discussions plus ou moins tendues, le constructeur français et son homologue japonais vont de concert, revoir leurs positions au sein de l’Alliance née en 1999 lors du sauvetage de Nissan par Renault mené par Carlos Ghosn.

Une grosse modification du « contrat de mariage »

Dans le communiqué du jour, les deux entreprises précisent que cette évolution a pour but de renforcer les liens de l’Alliance et de maximiser la création de valeur pour l’ensemble des parties prenantes.Cette importante modification du contrat passé entre les deux groupes il y a 24 ans fait essentiellement suite à la grave crise de confiance qui a suivi la chute du patron de l’Alliance, Carlos Ghosn, en 2018 et à l’évolution du marché automobile mais aussi de la conjoncture mondiale depuis 4-5 ans. Le nouvel accord prévoit que le constructeur automobile français voit sa participation dans Nissan fortement diminuer. En effet, celle-cille passera de 43.4% actuellement à seulement 15% dans quelques mois. Avec cette évolution de la participation, les deux groupes automobiles détiendront une part égale du capital de l’autre. Le nouveau contrat de « mariage » prévoit par ailleurs une obligation de conservation, ainsi qu’une obligation de plafonnement de leurs participations respectives dans le capital du partenaire.

On apprend par ailleurs que Renault ne va pas vendre immédiatement ou dans prochaines semaines les 28.4% en actions qu’il détient chez Nissan car la valeur de marché actuelle est très inférieure à celle inscrite dans la comptabilité du constructeur au losange. Ainsi pour éviter ue grosse dépréciation qui ferait perdre beaucoup d’argent à l’entreprise automobile de Billancourt, Renault va transférer cette tranche de 28.4% dans une fiducie basée en France, où les droits de vote attachés à ces actions seront « neutralisés » pour la plupart des décisions.Pour mémoire, une fiducie est une sorte de contrat par lequel un bien est cédé comme garantie à un créancier, lequel devra le restituer au débiteur lorsque celui-ci aura rempli ses obligations.

Renault va aussi contiuer de percevoir des dividendes sur ces titres Nissan jusqu’à leur vente effective définitive et totale. Le temps fixé pour la vente des actions n’est pas tenu à un délai spécifique. Cela pourrait ainsi se faire d’ici à la fin de l’année mais aussi d’ici un, deux ou trois ans, ce qui apparait d’ailleurs plus probable.

Nissan va s’impliquer dans l’électrification des projets

Le constructeur japonais annonce qu’il va investir mais aussi s’investir dans Ampère, le nouveau pôle électrique de Renault Group et il fait savoir qu’il s’impliquera pour en devenir un actionnaire stratégique à tout point de vue sans toutefois apporter de précision ou des éléments tangibles pour l’instant.Nissan se sera pas impliqué dans le pôle thermique de Renault, Horse, il cède donc sa place à Geely Group et Aramco.Le communiqué explique que des éléments de la nouvelle alliance sont en cours de rédaction et qu’ils devront par la suite être actés par les deux conseils d’administration de Renault et Nissan. Parmi ces accords, il semble y avoir de nouveaux projets prévus pour l’Amérique latine, l’Inde mais aussi l’Europe… donc autour des véhicules électriques.

Voilà, globalement, les principaux points de l’accord qui met en place une nouvelle Alliance qui ressemble moins à un unique acteur comme nous l’avons connu depuis une vingtaine d’années qu’à un partenariat industriel comme nous en connaissons de nombreux dans le monde automobile.Cette nouvelle Alliance Renault-Nissan sera officiellement présentée et détaillée dans une semaine lors d’une conférence de presse qui aura lieu le lundi 6 février 2023.

Via Renault, Nissan, AP.
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Station 70 (épisode 2) : Peugeot 403, la discrète importante

Pour ce deuxième épisode des rencontres et des histoires mécaniques de Luc Le Gleuher, nous vous proposons de partir à la découverte d’une voiture importante dans l’histoire du constructeur franc comtois, la Peugeot 403 et ses différentes versions.

La Peugeot 403, du solide et du familial

Pour le coup, le boss de Station 70, le Musée de la RN13 a devancé Peugeot…En nous parlant de la 403, Luc va plus vite que la marque au lion puisque pour la salon Rétromobile 2023, le constructeur automobile français va rendre sur son stand, un hommage aux Peugeot de la « Serie 4 », de la 401 à la toute récente 408. Entre ces deux autos nées en 1934 et 2022, il y a la 403 apparue en 1955 et qui vivra jusqu’en 1966. Voiture importante, familiale et presque bourgeoise, la Peugeot 403 sera produite à quelques 1.214.126 exemplaires en onze années de vie commerciale avant de laisser la place à un quasi monument sochalien, la 404. Le modèle existera avec plusieurs carrosseries et motorisations dont une fameuse version diesel 1.8 L Indenor de 48 ch qui va lancer Peugeot dans le grand bain du diesel durant 65 bonnes années. C’est en compagnie d’amateurs éclairés de spécialistes du modèle que sont Christian et Jacques du « Club des amoureux des 203 et 403 » que nous vous proposons de revoir ou de découvrir cette Peugeot qui ne manque ni de charme ni de versions.

Pour retrouver la berline sochalienne en vidéo et avec ses différentes carrosseries, c’est par ici.

Via TéVi.TV, YouTube, Station 70.
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Premier contact : Renault Mégane E-Tech EV60 220 Techno

La révolution du losange ?

Prendre le volant de la toute première Renault Mégane électrique est une certaine émotion, pour ne pas dire une émotion certaine pour celui qui a vu naître les premières Renault Mégane en 1995, elles qui succédait déjà à une Renault 19 dont le bond qualitatif était aussi indéniable.

Des essais qui auront marqué le jeune journaliste que j’étais à l’époque. N’en déplaise à certains, force est de reconnaître que cette nouvelle Mégane a aussi, au premier contact, effectué une belle évolution. Sur cette première impression que l’on a le droit de juger subjective, rentrons maintenant plus dans l’analyse. La révolution «Renaulution» si chère au Boss du marketing du losange semble bien être en marche, révolution débutée il y a tout de même quelques années avec Zoé. Rendons à César ce qui est au passé. C’est ce que l’on nomme aussi l’expérience. Une expérience que l’on retrouve dans cette Mégane. Plusieurs années après, Renault montre son ambition de devenir un groupe automobile de prochaine génération en s’appuyant sur «Ampère», son nom de «Pure player» électrique né de la disruption d’un constructeur automobile traditionnel. Démonstration. Si cette Mégane V est extérieurement dans son rôle de compacte, sa silhouette que beaucoup trouveront au demeurant aussi agréable que classique, dans l’air du temps, n’affiche pas de positionnement. Elle est légèrement surélevée, mais sans l’être autant qu’un SUV dont elle ne reçoit pas les attributs, tandis qu’avec 4.21 mètres elle est plus courte que la Mégane IV, à mi-chemin entre la Clio V et les 4.35 mètres de la Mégane IV.

Accueillante mais…

À l’avant, les sièges sont accueillants, confortables et offrent un maintien satisfaisant. Certes, la finition de la planche de bord est de qualité, mais certaines parties sonnent creux et quelques plastiques sont un peu durs et froids. Agréablement dessinée, sobre sans être austère, elle ajoute un côté enveloppant, trop peut-être. La luminosité intérieure n’est pas son fort, et c’est pire avec la visibilité arrière. De même, les places arrière sont un peu limitées, surtout pour les grands. Cette impression d’être à l’étroit est augmentée par des surfaces vitrées réduites et des vitres qui ne s’ouvrent pas entièrement. Toutefois, on se sent un peut comme dans un cocon et en sécurité à bord de cette nouvelle Mégane E-Tech EV.Par contre, la place du milieu bénéficie de l’absence de tunnel central et devrait convenir à celui qui l’occupera. Les rangements, classiques à l’arrière, sont nombreux et astucieux à l’avant. Quant à la capacité de chargement de 407 dm3, elle peut paraître faible mais le coffre, parfaitement géométrique, reste pratique et c’est l’essentiel… pour le quotidien mais un peu moins pour le voyage.

Agréable à conduire mais…

Au volant, cette Mégane n’est pas sportive. Il ne faut pas la brusquer. Le train avant a parfois du mal à passer les 162 kW (220 ch) et 300 Nm. Mais l’on trouve sans difficultés l’équilibre. D’autant que côté freinage, la pédale de droite est redoutable. Les premiers freinages peuvent surprendre par leur vigueur et une pédale ferme. Ensuite, le freinage régénératif montre ses performances. Il bénéficie de quatre niveaux de puissance, dosable par les palettes au volant et se montre agréable. Question autonomie, si cela peut être perfectible, tout comme la recharge, un usage quotidien ne posera pas de problèmes. Il est possible de descendre sous les 14 kWh aux 100 km. Les consommations varient entre 13.8 kWh/100 km sur un trajet soft et 27.4 kWh/100 km sur autoroute, ce qui est beaucoup. Cela donne une autonomie entre 244 et 439 kilomètres selon l’utilisation et permet 175 kilomètres sur autoroute, c’est trop peu pour envisager de voyager sereinement. Mais, une moyenne d’environ 390 kilomètres, c’est correct pour le quotidien et des déplacements intra-départementaux. Sachez quand même que l’on peut améliorer légèrement l’autonomie en utilisant au mieux les palettes de régénération au volant. Et, grâce à une mousse isolante placée entre le plancher et la batterie, vibrations et bruits de roulement sont absents, ce qui rendcette compacte électrique agréable à conduire. Facile à vivre, cette Mégane E-Tech EV60 220 peut séduire pour de nombreuses raisons. Toutefois, bien que faisant le plein de technologies, elle n’est pas exempte de défauts, à commencer par sa puissance moyenne de charge sur borne rapide. Pour une compacte polyvalente, qui plus est à ce prix, la concurrence est là mais rien de mieux, ni de pire sauf chez Tesla qui survole encore le débat dans le monde de l’automobile électrique. Un point peut freiner, l’absence d’une transmission intégrale pour répondre au manque de motricité de la compacte mais là encore rien de rédhibitoire pour un usage de tous les jours. Peut être faudrait-il se pencher sur le cas des très grandes roues en 20 pouces ou sur la qualité des pneumatiques en 215/45 R20 ?Si le virage vers le 100% électrique n’est pas simple, cette Mégane E-Tech EV60 peut séduire, à condition d’opter pour la version «Optimum Charge» et ses chargeurs 22 et 130 kW. Ici son prix de 44 500 euros se montre élevé et peut encore monter grâce à quelques options et accessoires. De plus, il reste à voir l’évolution du tarif de l’électricité et donc des recharges dans les prochains mois…

Deux alternatives dont une qui pourrait être intéressante

Sinon, la Mégane E-Tech EV40 vendue sous les 30 000 euros bonus compris est là, mais rognant sur l’autonomie, les capacités de recharge et l’agrément de conduite, essai à suivre. À moins que la Mégane E-Tech Evolution ER, ER pour «Extended Range», électrique à grande autonomie soit la solution ? Pour repousser son autonomie homologuée à 470 kilomètres, cette version conjugue le « petit » moteur de 96 kW (130 ch) à la grande batterie de 60 kWh et des éléments aérodynamiques améliorant sa fluidité. Son essai est programmé et après une présentation statique dans les prochains jours, nous en reparlerons ensemble. C’est quand même un petit bonheur de voir ce « nouveau » losange qui se bouge pour ne pas rester sur le bord de la route ou coincé dans une station de recharge ! N’oublions pas qu’il nous a par ailleurs annoncé la création d’un équipementier mondial en technologies de motorisations thermiques et hybrides, le fameux projet «Horse» mené en partenariat avec Geely Group et Aramco. Puisse ce losange briller à nouveau que ce soit en mode électrique, thermique ou hybride !

Prix : E-Tech EV 60 220 Super Charge Techno – 44 500€ (hors option et hors bonus)

Concurrence : Citroën ë-C4 (malgré une puissance inférieure), Hyundai Kona, Kia e-Niro, MG4, Nissan Leaf, Tesla Model 3 Volkswagen ID.3.

Atouts : style général, technologies, finition intérieure flatteuse, rapport agrément-confort, volume de coffre acceptable, insonorisation, dynamisme, tenue de route, planificateur efficace, autonomie satisfaisante et chargeur 22 kW.

Faiblesses : places arrière, luminosité intérieure, seuil de chargement du coffre, direction artificielle, consommation moyenne, autonomie sur autoroute, puissance de charge, service «Mobilize» perfectible et tarifs des versions hautes.
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Renault Group : Une augmentation de 7.5% de l’allocation budgétaire pour les salaires

Ce vendredi 27 janvier 2023, Renault Group a fait savoir à l’Agence Radio France que dans le cadre de ses Négociations Annuelles Obligatoires ou NAO pour l’année 2023, il venait de proposer une augmentation salariale pour l’ensemble des employés de l’entreprise.

Une interessante proposition

Cette hausse des salaires a été débattue et mise sur la table des négociations dans le cadre des réunions qui ont eu lieu entre la direction et les syndicats depuis le 20 décembre 2022 et jusqu’à hier jeudi 26 janvier 2023.Si on en croit les éléments rapportés par France Info et différentes agences, le groupe automobile proposerait une politique salariale globale revalorisée pour l’année 2023 avec un budget en augmentation de 7.5%. Cette évolution budgétaire incluerait des augmentations salariales individuelles et collectives mais aussi une prime de 700€.  Cette augmentation de 110€ par mois concernera environ les deux tiers des effectifs du groupe industriel français. Cette hausse des rémunérations serait la plus forte augmentation salariale depuis 1992, au temps de Louis Schweitzer et des premières années de Renault comme Société Anonyme à capitaux d’État (loi du 4 juillet 1990).Ces choix financiers sont désormais mises à disposition des syndicats qui vont avoir une semaine pour accepter ou rejeter ces négociations annuelles obligatoires. Sachez toutefois que ces dispositions pourront être mises en place par la direction de Renault même sans aucun accord syndical, seulement de son fait.

En route vers l’actionnariat salarié

Renault Group va un pêu plus loin et propose une mesure qui va un peu au delà de ce budget 2023 puisuq’il évoque la très possible mise en place d’un actionnariat salarié et de préciser :« Des mesures complémentaires, avec notamment un nouveau plan d’actionnariat salarié, vont être proposées et mises en place. L’ensemble de ces mesures permettent de garantir à tous les salariés de l’entreprise une augmentation de 110€ nets par mois en moyenne sur l’année 2023 ainsi que des mesures individuelles pour plus de 80% des salariés ».Ces choix satisferont-ils l’ensemble de la représentation syndicale présent chez Renault, rien n’est assuré mais cette proposition de la direction du groupe automobile pourrait, à minima, servir de base pour finaliser les négociations salariales en cours depuis un bon mois.

Dossier à suivre au début du mois de février prochain.

Via ARF, FranceInfo, Renault, MTnewswires, Reuters.
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Toyota : Changement de gouvernance

C’est un peu la surprise du jour. Ce jeudi 26 janvier 2023, Toyota a annoncé qu’Akio Toyoda, le petit-fils du fondateur du groupe japonais, abandonnerait ses fonctions de PDG le 1er avril prochain pour devenir président du conseil d’administration. Il cédera sa place à Koji Sato qui était jusqu’à maintenant le directeur opérationnel du groupe et directeur de la marque.

L’emblématique patron de TMC, Akio Toyota, aujourd’hui agé de 66 ans, va donc quitter la direction du n°1 mondial du secteur automobile. Akio Toyoda va prendre la présidence du conseil d’administration du groupe à la place de Takeshi Uchiyamada, âgé de 76 ans qui devient simple membre du Conseil d’administration. On note toutefois que Toyoda restera présent dans les hautes sphères du constructeur et il gardera un oeil sur la politique industrielle et économique mise en place par son successeur.Il n’y a toutefois guère de crainte à avoir puisque Koji Sato est un homme de l’entreprise puisqu’il a fait toute sa carrière chez Toyota. En effet, K. Sato est entré chez le constructeur en 1992, c’est à dire à la même époque que le nouveau directeur général de Renault, Fabrice Cambolive.

Sato, un nouveau PDG qui devrait avancer dans les traces de Toyoda

Koji Sato accède au poste de PDG de Toyota à 53 ans, soit au même âge qu’Akio Toyoda quand il avait pris la tête de l’entreprise début 2009. Il est entré chez Toyota en 1992, après de brillantes études d’ingénieur en mécanique à la prestigieuse université Waseda de Tokyo. Depuis deux ans, il était directeur opérationnel du groupe et directeur de la marque et dès 2020, il est le président de Lexus mais aussi celui de Gazoo Racing, la filiale sportive de Toyota. On notera que K. Sato partage la même passion pour sport automobile et le pilotage ainsi que la même vision industrielle et d’avenir qu’Akio Toyoda, ce qui devrait sécuriser le « board » de Toyota, les investisseurs ainsi que les distributeurs qui ont tous apprécié le travail sérieux et efficace réalisé par l’héritier Toyota durant ses 14 dernières années. Certains analystes, spécialistes du monde automobile et des constructeurs japonais, assurent que l’arrivée de Koji Saton est une bonne choser et un point positif. Selon eux, cela va permettre un rajeunissement de l’équipe dirigeante de Toyota tout en maintenant la stabilité chère à l’entreprise, avec Akio Toyoda qui sera encore dans la place dans une fonction de contrôleur ou un rôle de superviseur de la nouvelle gouvernance.  L’affectation formelle des administrateurs et la nomination des administrateurs ayant la responsabilité de représenter TMC (administrateurs représentatifs) seront validées lors de la réunion du conseil d’administration qui suivra la 119ème Assemblée Générale Ordinaire de Toyota qui aura lieu dans quelques semaines.

Le mot d’Akio Toyoda

Le patron sortant a déclaré ce jour au sujet de son successeur :« Il est jeune et il a des collègues dans le même état d’esprit, aussi je m’attends à ce qu’il puisse dépasser les limites que je n’ai pas pu franchir moi-même.  Pour promouvoir le changement à une époque où le futur est imprévisible, le chef doit continuer à rester sur la ligne de front. Pour cela, l’endurance, l’énergie et la passion sont indispensables. »

Le nouveau tableau des fonctions des dirigeants « en mouvement »

Dirigeant apprécié, écouté et respecté, le départ d’Akio Toyoda va laisser une sorte de « vide » qui n’est pas sans nous rappeler celui laissé par « le riant moustachu  » qu’était Dieter Zetsche, l’ancien patron de Mercedes-Benz.

Via Toyota.
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Renault a un nouveau Directeur Général

Fabrice Cambolive est nommé Directeur Général de la marque Renault. Il prendra ses fonctions la semaine prochaine, à compter du 1er février 2023.

Si on en croit le communiqué de presse du constructeur, Fabrice Cambolive, 54 ans, devient DG de la marque Renault. il aura pour objectif principal de consolider le développement durable et profitable de la marque au losange. Par ailleurs, il va devoir assurer l’évolution et la transformation de la marque, notamment en ayant la charge du lancement de 14 nouveaux véhicules siglés Renault d’ici à l’année 2025 et il va devoir assurer l’image et l’expansion du constructeur automobile aussi bien en Europe que dans le monde. Autant que Fabrice Cambolive ne va pas beaucoup dormir durant les trois prochaines années. Membre de l’équipe de direction de Renault Group, il sera directement rattaché à Luca de Meo, le CEO de Renault Group, auquel il rendra compte.

Un homme de la maison Renault

Fabrice Cambolive est diplômé de TBS Education à Toulouse [ndla : ex Toulouse Business School et Groupe ESC Toulouse]. Il a rejoint Renault il y a plus de trente ans, c’était en 1992. Il a occupé pendant vingt ans différents postes à l’international dans les domaines de la vente et du marketing en Espagne, en Suisse, en France, en Allemagne et en Roumanie.

Sa carrière se poursuit en 2011 à l’international puisque sous l’ère Ghosn il est nommé directeur commercial et marketing de la Région Eurasie et de Renault Russie. En 2015, il devient le directeur général de Renault do Brasil et en 2017, il est promu directeur des opérations pour les régions Afrique, Moyen-Orient, Asie et Pacifique. En 2021, il devient directeur des ventes et opérations de la marque Renault chargé du déploiement de la stratégie « Renaulution » sur l’ensemble des marchés de la firme au losange ainsi que de la la transformation du « business model » de la marque. Enfin, il y a neuf mois, en mai 2022, il est nommé COO ou Chief Operating Officer de la marque Renault.

Le patron a dit

Luca de Meo, CEO de Renault Group : « Je suis fier que Fabrice Cambolive, fort de ses trente années d’expérience au sein du groupe, reprenne les rênes de la marque Renault. Son engagement, son expérience internationale et sa connaissance approfondie du groupe lui permettront de continuer d’assurer la progression de la marque sur les segments créateurs de valeur. Je compte sur lui pour guider les équipes dans la transformation profonde que va connaître la marque Renault ces prochaines années. »

Cette nomination va laisser du temps à Luca de Meo pour gérer au mieux la nouvelle relation Renault / Nissan qui doit se relancer dans le cadre d’un accord trouvé récemment et qui doit mener à un nouvel équilibre au sein de l’Alliance après plusieurs années de doutes et de tensions qui résultaient de l’affaire Ghosn et de ses suites. Luca de Meo va notamment devoir piloter la réduction de la part de Renault à seulement 15% au sein du capital de Nissan tandis que le japonais va prendre dans les prochains mois quelques 15% d’Ampere, la future entité électrique de Renault qui fera son entrée en Bourse dans le courant de cette année si la conjoncture le permet.L’arrivée de Fabrice Cambolive à la direction générale de Renault permettra par ailleurs à L. de Meo de mettre en place la nouvelle scission de Renault Group en cinq pôles indépendants* comme annoncé il y a quelques mois tout en s’activant à la direction de l’ACEA.

ndla : Les cinq pôles de Renault Group sont : – Power pour les moteurs thermiques et hybrides (avec le chinois Geely)– Ampère pour tout le secteur électrique– Alpine– Mobilize– The Future is Neutral

Via Renault.
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Renault : Et si le vrai grand SUV c’était l’Espace ?

La marque au losange va dévoiler au printemps prochain, un nouvel Espace qui, sans surprise aucune, sera un SUV « rallongé » qui pourra accueillir jusqu’à 7 passagers.Avec cette sixième génération, l’Espace achève sa mutation entamée avec l’Espace 5 présenté en 2014 sous la forme d’une sorte de crossover quasi monocorps qui n’a pas vraiment séduit ni connu le même succès que ces prédécesseurs.

Austral, mon grand Austral

Basé sur l’Austral et la platforme CMF-CD de l’Alliance, l’Espace de sixième génération pourra accueillir jusqu’à 7 passagers. Cette plateforme est déjà présente dans la structure Renault Austral, de Nissan X-Trail et du Mitsubishi Outlander.Le nouvel Espace sera donc un « grand » Austral avec 5 ou 7 places à bord. Il sera rallongé au niveau de son empattement ainsi que de son porte-à-faux arrière pour permettre l’installation de deux sièges supplémentaires et d’un petit coffre. Les différences esthétiques entre l’Austral et l’Espace seront visibles bien sur de profil, et peut être au niveau de la partie avant et du dessin de l’arrière (feux, hayon bouclier).Cet Espace 6 devrait par ailleurs remplacer le Koleos qui était jusqu’alors le haut de gamme des SUV signés Renault. Grâce à ses 7 places, ce nouveau SUV au losange va venir se placer en concurrent direct du Peugeot 5008 mais aussi des Tiguan Allspace, Skoda Kodiaq ou même du Seat Tarraco.

 Pas de diesel, pas d’électricité mais une offre qui pourrait être intéressante

Ce SUV Renault Espace fera l’impasse sur les motorisations diesel ainsi que sur la motorisation E-Tech 100% électrique. Seules les groupes propulseurs hybrides et hybrides rechargeables ou PHEV prendront place sous le capot avant. Il sera ainsi disponible dès son lancement avec la motorisation E-TECH de 200 ch inaugurée par l’Austral (1 moteur essence L3 1.2 L de 130 ch + 2 moteurs électriques dont un alterno-démarreur). Cet ensemble propulseur est associé à une batterie lithium-ion de 2 kWh qui se recharge lors des phases de freinage et de décélération tout en offrant la possibilité de circuler à basse vitesse, et sur quelques kilomètres, sans avoir besoin de faire usage du moteur essence.Les autres motorisations seront probablement les mêmes que sous le capot de l’Austral. Ce futur Renault Espace devrait donc disposer de moteurs essence plus ou moins électrifiés (mild-hybrid ou full hybrid) avec des puissances comprises entre 130 et 200 ch.Une version PHEV ou hybride rechargeable devrait arriver en 2024 mais le constructeur n’a encore rien dit à ce sujet. Certains évoquent aussi la possibilité d’un emprunt à Nissan et d’une arrivée de l’ensemble propulseur e-Power déjà présent sur le nouveau X-Trail. A suivre donc au moment de la présentation officielle pour en apprendre plus.

Pour que l’affaire du nom soit bien comprise par tous, la direction de Renault a demandé à Sylvia Dos Santos, la responsable de la stratégie des appellations à la direction marketing de Renault de venir faire un rappel autour de ce nom qui fait partie de l’histoire de la marque.

S’il est présenté officiellement dans quelques semaines ou dans quelques mois, ce prochain Espace n’arrivera sur le marché que durant l’automne prochain, au moment où Renault fêtera les 40 ans de l’Espace… monospace !

Via Renault, Youtube.
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