Moskvitch : Renaissance sous assistance chinoise et CKD

Rappelons nous d’abord ce qu’est la CKD. CKD veut dire Complete Knock Down. Cette abréviation désigne une pratique industrialo-commerciale qui consiste à exporter un véhicule en kit puis à l’assembler dans le pays d’importation.

Avec la guerre russo-ukrainienne, l’essentiel des acteurs du monde automobile a déserté la Russie ce qui a d’une part entrainé l’effondrement du marché automobile russe de près de 60% en 2022 et d’autre part vidé les usines où les constructeurs occidentaux et asiatiques (sauf la Chine) avaient installé leur production.Parmi eux, il y a eu Renault Group, le désormais ancien actionnaire majoritaire d’AvtoVAZ (Lada). Après le départ du constructeur automobile français, les actifs ont été cédés pour une misère à l’état russe et une marque morte il y a 22 ans, Moskvitch L’état russe voulait alors relancer les usines qui étaient la propriété de l’entreprise française. Pour aider à la remise en marche des sites industriels, l’état à mis en place un partenariat industriel avec le réputé constructeur russe de camions, Kamaz. Toutefois, chez le constructeur, on est plus habitué à travailler dans le lourd que dans le léger et les voitures particulières. Pour aider à remettre sur pied un semblant de production automobile, un accord a été signé avec le chinois JAC Motors pour installer une production automobile dans l’ancienne usine moscovite de Renault où était fabriqué jusqu’en début 2022 le SUV Kaptur.

Il y a communication et production !

L’accord entre Kamaz et Jac Motors définitivement acté et signé, l’état russe a commencé à faire la promotion du retour d’un industrie automobile nationale forte, moderne et performante. On allait voir ce qu’on allait voir l’unité nationale allait faire merveille et surtout faire oublier les voitures d’origine occidentale. Nous avons même eu droit l’an passé à la présentation d’une Lada Largus électrique aux performances de premier plan. Médias nationaux, invités passionnés était de la fête et tous ont pu apprécier un exemplaire roulant à petite vitesse et un autre, dénudé, exposé dans une salle de réception où se tenait la conférence de presse pour la présentation de cette Largus EV qui doit tout exploser sur le marché russe mais qui finalement tarde à venir.

Du coté de Moscou et de l’usine Moskvitch, la situation est surtout une affaire de communication officielle et d’état. Le patron de Kamaz et ses directeurs, le ministre en charge du dossier et même le président russe se lancent dans une session qui veut vendre aux russes que la vraie industrie automobile nationale est de retour… ou presque. Durant l’automne, Kamaz et son partenaire chinois, après avoir nettoyé le site industriel, s’attachent à donner un coup de neuf et de modernité en passant quelques coups de Karcher, en appliquant avec soin de la peinture grise et jaune sur le sol, les murs et la chaine de fabrication. Dans le même temps, on pose quelques beaux panneaux tout neufs « Moskvitch », deux trois enseignes rouges affichant en grand le nom du constructeur revenu à la vie et Kamaz passe commande de nouvelles tenues pour les salariés qui sont encore en activité. La fin novembre 2022 arrive et Moskvitch se lance dans le grand bain avec une session de présentation du premier SUV de la marque produit en Russie sous la présidence Poutine. Des grands panneaux noirs brillants un peu partout, des jeux de lumières, de la musique qui va bien et d’un coup d’un seul apparait le modèle du renouveau de la marque née en 1930 sous l’ère soviétique. Voici le SUV Moskvitch 3, nouveau fleuron de l’industrie automobile…

Une fois les fumées estompées, les effets du cocktail servi aux invités évaporés et les lumières blanches allumées, on découvre un véhicule connu depuis deux ans, le Jac Sehol X4 juste rebadgé et donnée d’un carnet de bord écrit en russe. Entre le 22 novembre, date de la présentation et le 26 décembre 2022, jour de l’annonce de la mise sur le marché du SUV, il semble qu’entre la Chine et la Russie on se soit activé pour installer une production de type CKD et non complète comme on pouvait le penser si on se réfère aux propos officiels. Durant cette période de fin d’année, Moskvitch s’active pour présenter une ou plusieurs galeries du SUV sur la chaine de production (on devrait dire d’assemblage) entouré de quelques ouvriers bien propres sur eux et de beaucoup de vide en arrière plan…

L’affaire est finalement toute simple. Moskvitch importe depuis les usines chinoises de JAC Motors des Sehol X4 en partie démontés avec toutes les pièces nécessaires pour en faire des véhicules prêts à rouler. Malgré les annonces, les images et la renaissance de l’automobile russe, le doute n’est pas permis, Moskvitch n’est pour l’instant qu’un « finisseur » de voitures pré-assemblées à plusieurs milliers de kilomètres. Si le SUV est de son temps, il n’annonce pas le retour de l’industrie automobile russe !

Montre moi ton Sehol X4, je te dirai quel Moskvitch 3 tu es

Le nouveau Moskvitch est un SUV compact qui mesure 4.41 m de long, 1.80 m de large pour 1.66 m de haut et il repose sur une plateforme avec un empattement de 2.62 m. Il est motorisé par un classique L4 1.5 L Turbo sans la moindre hybridation qui annonce la puissance de 150 ch et 210 Nm de couple. Ce moteur est associable avec une BVM6 ou une BVA CVT. Ce moteur est aux normes Euro5… Il n’y a donc aucune chance de le voir arriver sur notre marché européen dans cette version, sans oublier les sanctions prises à l’encontre de la Russie. Il est annoncé avec un poids de 1.375 kg en version thermique. Une version atmosphérique à moteur L4 1.6 L de 109 ch est attendue dans les prochains mois et servira de modèle d’accès à la gamme. Le Moskvitch 3 sera surement le 1er véhicule « électrique russe » puisqu’il doit être proposé dans le courant de cette année en version Moskvitch 3 EV. Ce modèle électrique disposera d’un moteur électrique synchrone à aimant permanent d’une puissance de 110 kW (150 ch) alimenté par une batterie d’une capacité maximale de 55 kWh ou 66 kWh qui permet une autonomie de 420 km ou 502 km selon le cycle d’homologation chinois.

Moskvitch prévoit d’assembler chaque années quelques 50 000 exemplaires de ce SUV et annonce que 20% de la production sera constituée de modèles à motorisation électrique.Le constructeur russe a par ailleurs le sourire en ce mois de février puisqu’il annonce avoir vendu 3000 exemplaires du modèle à la société Yandex. Cette entrreprise, très présense sur le net, dispose d’un service d’autopartage et de taxis/VTC qui n’est pas sans rappeler l’offre d’Uber. Les 3000 SUV Moskvitch 3 qui seront livrés dans les prochaines semaines et prochains mois sont destinés à entrer en service dans la capitale russe Moscou aini que dans plusieurs régions de l’ouest de la Russie.

Une aventure industrielle russe à suivre.

Via Moskvitch, AP, Radar Armenia,
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24 Heures du Mans 2023 : La liste des engagés pour la course du centenaire

C’est désormais officiel, seize hypercars seront du voyage dans la Sarthe en juin. Seize ‘’protos’’ aux chances et aux fortunes diverses quant à leur avenir manceau.

Les Trois étoiles de TA :

Au premier rang des favoris, il faut évidemment mettre Toyota le tenant du titre fort de ses victoires. Ayant opté pour une vision assez conservatrice de l’évolution de leur GR010 Hybrid, les Japonais sont la référence sur les deux tours d’horloges. On en saura un peu plus après Sebring mais au Mans les deux nippones tiendront la corde.

Alors qui face à elles ? On serait tenté de leur opposer Porsche qui, avec son expérience et ses trois voitures semblent en mesure de reprendre son sceau mais les voitures sont neuves, les équipes à reconstituer même si la science de la course est une seconde nature à Stuttgart. Pourtant, on a très envie de mettre une pièce sur l’équipe américano-allemande, le mariage Penske/Porsche a toujours bien fonctionné par le passé. Glickenhaus a montré de très belles choses en 2022 mais l’écurie américaine traverse quelques turbulences budgétaires, les réserves de l’ami James ne sont pas sans fond mais quelle beau parcours que celui du cinéaste yankee.

Deux étoiles

Cadillac avec trois voitures au départ ne sera pas loin du graal. Sauf que Le Mans, ce n’est pas Daytona, la Sarthe exige beaucoup plus de rythme, d’endurance, de science de la gestion de course que le court tracé américain. Alors même si les Cadillac V Serie R présentent de sérieux atouts il leur sera rude de sortir du traquenard entre le Tertre Rouge, Mulsanne et Arnage. Tout comme les autres débutantes, Ferrari et Peugeot qui reviennent sans doute sur le terrain de leurs exploits d’antan mais qui doivent les unes et les autres combler un gouffre d’expériences des nouvelles technologies mises en œuvre cette année au Mans.

Une étoile

L’adage est bien connu, c’est dans les vieux pots… Encore eut il fallu que le pot soit efficace. Ce n’est sûrement pas le cas de la VaNdwall qui n’est en fait qu’une ènième évolution d’un châssis de ce qui fut dans le passé une… Lotus ! Malgré la venue de Jacques Villeneuve, même si tu coupes les oreilles d’un âne, tu n’en fais pas un cheval de course.

Coupe ORECA en LMP2, plus de GTLM

Hugues de Chaunac se frotte les mains, il fait carton plein en LMP2. C’en est terminé de ses concurrents le dernier, Ligier, lui laisse un plateau totalement libre.

Avant la venue de GT3 en 2024, place aux LMGTE Am, avec Porsche, Ferrari, Corvette, et Aston Martin.

Une de la Nascar au départ

Dans la catégorie ‘’Expérimental’’ on est plus dans la célébration de l’amitié sartho américaine que de l’innovation technologique puisque ce sera une Nascar qui occupera le stand du bout de la ligne droite. La Camaro ZL1 même allégée, même avec des phares, même avec des freins aura sans doute bien du mal à coexister dans le peloton des autres voitures. J’ai le souvenir en 1976 d’une Ford Grand Torino et d’une Dodge Charger sans rétro ! Presque sans frein qui vécurent un calvaire au Mans. L’une cassa son moteur après une heure de course, l’autre abandonna avant la douzième heure. Ne souhaitons toutefois pas le même destin à la Chevy du Garage 56 !

La liste des engagés (Hypercars, LMP2, LMGTE AM, Garage 56) à la course du centenaire est ci dessous.

Via ACO, 24 Heures du Mans.
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Hyundai : Petit rafraichissement pour la i10

Ce n’est pas le restylage de « ouf » de l’année mais fidèle à sa marque de fabrique, le constructeur sud coréen restyle discrètement sa mini citadine i10 pour le millésime 2023.

De petites évolutions à la façon des habitudes du pays du matin calme

La petite voiture coréenne du segment A profite d’une face avant légèrement revue avec une calandre redessinée qui intègre l’éclairage diurne sous la forme de 4 points de lumière de part et d’autre de la grille noire qui remplacent les lumières rondes que nous connaissions jusqu’à présent. Les feux arrière à leds affichent désormais un « H » en guise de signature lumineuse. Le modèle s’équipe aussi de nouvelles jantes en alliage en 15 pouces de diamètre. Par ailleurs, la i10 MY 2023 se déclinera en neuf teintes de carrosserie dont deux inédites qui sont le Lumen Grey, une couleur gris clair lumineuse avec une finition « nacrée » et le Meta Blue avec des reflets de couleur bleu-violet et là encore des reflets nacrés. Un toit bicolore noir fait aussi son apparition (jusque là uniquement proposé en version N Line). Il ne sera pas coordonnable avec toutes les coloris de carrosserie. De son coté, la Hyundai i10 « dynamique » ou N Line est très discrètement retoquée avec notamment des pare-chocs à peine retouchés ainsi que quelques inserts et touches de couleur rouge. Comme la version « standard », la i10 N Line reçoit de nouvelles roues en alliage mais en diamètre de 16 pouces.A bord de la i10 FL, on note que le combiné porte instrument reçoit un nouvel écran de 4.2 pouces (11.0 cm) ainsi que l’arrivée de connexions USB Type-C à l’arrière ainsi que des mises à jour cartographiques en direct de série pour le système d’infotainment et la cartographie. Toujours dans l’habitacle, on découvre la présence d’un éclairage d’ambiance bleuté et pour les modèles classiques quelques accents violets et de nouveaux motifs pour le tissu de la sellerie. Sur la version N Line, les évolutions sont similaires mais les sièges en tissu bénéficient d’une sellerie revue avec une triple bande rouge centrale avec logo N bordé en fil gris en haut des dossiers et passepoil contrasté rouge.

Les ADAS évoluent, pas les motorisations

Désormais l’assistant de freinage d’urgence automatique reconnaît également les piétons et l’assistant de maintien dans la voie de circulation (LFA) fonctionne avec une intervention active sur la direction en cas de sortie de la file sans annonce du changement avec les clignotants.Les motorisations L3 1.0 L ECO 67 ch avec BVM5 (ou BVR5) et L3 1.0 L T-GDi 100 ch avec BVM5 devraient être reconduites sans changement.

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La production de la nouvelle i10 débutera en avril prochain dans l’usine turque d’Izmit. Les premiers exemplaires de la i10 FL devraient arriver dans les showrooms européens au second semestre 2023, entre l’été et la rentrée. Les prix ne sont pas encore disponible et ils seront annoncés ultérieurement, avant la mise sur le marché de cette nouveauté.

Via Hyundai.
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Salon Rétromobile 2023 : Coups de coeur et déceptions

Il y a ceux qui s’en plaignent et il y a ceux qui diront que leur présence permet de faire que ce salon soit l’un des plus importants du genre. Les constructeurs ne sont en effet jamais venus autant en force à Rétromobile. Visite.

Commençons par un coup de cœur. Quel bonheur de retrouver porte de Versailles la voiture qui a participé à la première édition du Circuit des Remparts d’Angoulême le 2 juillet 1939. Roger Loyer était au volant de cette Maserati 6 CM. Mais il a malheureusement été contraint à l’abandon suite à un incendie moteur. Beau joueur, il dira à son arrivée : «Je suis désolé de mon abandon forcé. Tout marchait bien jusqu’à ce que je sente que mon moteur grillait. Mais Sommer est un beau vainqueur et je vais lui serrer les mains avec plaisir». Circuit d’Angoulême qui fête cette année la marque oubliée Ballot et deux anniversaires, le centenaire de la marque MG et les 50 ans de la Lancia Stratos, Un rendez-vous à noter. Voici l’un des moments qui font de ce salon «Le plus beau garage éphémère du Monde» en rassemblant pendant cinq jours plus de 1000 véhicules et 600 exposants. Parmi eux, grands marchands, maisons de vente aux enchères, constructeurs, vendeurs de pièces détachées, restaurateurs, clubs, fédérations et bien d’autres acteurs du secteur se donnent rendez-vous à Paris pour célébrer la passion des véhicules de collection avec 125 000 visiteurs. Le coup d’envoi de la saison des voitures de collection a réinvestit ses trois pavillons historiques, les 1, 2.2 et 3 pour le plus grand bonheur de milliers de passionnés.

Les nouveautés des constructeurs en force ?

Flash-back, tout a commencé par la parade du centenaire des 24 Heures du Mans escortée par la Garde Républicaine motorisée qui s’est tenue dans les rues de Paris le soir du lundi 31 janvier dernier entre l’ACF de la place la Concorde et la porte de Versailles, avant la soirée VIP le lendemain et l’ouverture au public le mercredi matin. Débutons cette visite avec ce qui fâche certains visiteurs ronchons mais permet, avouons-le d’avoir de grands et beaux stands,comme de largement participer à l’organisation du salon, soit la présence des constructeurs qui nous éloigne forcément des premiers Rétromobile et leur côté brocante. Sur ce ni BMW, ni Honda, ni Jaguar, ni Land-Rover et ni Mercedes n’étaient présents. Regardons les dans l’ordre alphabétique qui convient. Caterham y a fait son retour après 10 ans d’absence. Pour ses 50 ans la marque britannique créée en 1973, expose trois modèles phares de sa jeune collection, dont la Caterham 340 lancée début novembre 2022. D’accord, présenté en 2022, je vois d’ici les pensées de certains amis. La marque aux chevrons axait sa présence autour d’une exposition audacieuse autour d’Oli en présentant le «Concept-char» inspiré de la 2 CV et imaginé pour les besoins du film «Astérix et Obélix : l’Empire du Milieu». Un clin d’œil plein d’humour. Les luxueuses DS E-Tense Performance et DS 9 E- Tense 4×4 360 étaient à retrouver sur l’espace DS aux côtés de DS 21 Injection et la SM. Le département Héritage de FCA au sein du groupe Stellantis était présent à travers ses marques Abarth, Alfa Romeo, Fiat et Lancia pour mettre à l’honneur ses activités de préservation, de valorisation et de promotion du patrimoine. Au menu, l’exposition d’une Alfa Romeo SZ de 1989, d’une Alfa Romeo Giulia Super Sprint de 1956, d’une Abarth 850 TC de 1964 et de la Lancia 037 de 1982 qui surent séduire. Morgan était là avec trois modèles, dont la Super 3, la PlusPlusFour et la PlusSix modèles 2023 équipées d’airbags & ESP. Oui, nous étions bien à Rétromobile et non pas au Mondial de l’Automobile. Fort logiquement, Peugeot a mis la série 4 à l’honneur. Et, à l’occasion du centenaire de la course mancelle, le lion Peugeot exposait une exclusive version 405 «Le Mans». Pour Porsche Rétromobile marquait le point de départ des festivités liées à un double anniversaire pour le constructeur allemand, les 60 ans de l’iconique 911 lancée en 1964 et les 75 ans de la marque. Parmi les modèles de la marque exposés, nous retrouvions en première européenne, la toute nouvelle 911 Dakar. Plus accessible Renault honorait les trente ans du phénomène Twingo. L’iconique citadine célébrait, via une zone entièrement dédiée proposant des modèles emblématiques, son entrée dans l’âge de collection. La marque au losange exposait également trois modèles rétrofit 100% électriques, des Renault 4, Renault 5 et une Twingo revisitée. Enfin, Volkswagen soutenait le lancement de son nouveau et très cher Combi électrique, l’ID. Buzz, à travers une exposition de ses ancêtres. L’occasion pour la marque de revenir sur une saga qui a débuté il y a plus de 70 ans. Le phénomène Van life, dont le Combi est l’emblème, occupait une place de choix.

Van life, les nouveaux nomades

Revenons-y, rencontre entre histoire et modernité, les ID. Buzz et ID. Buzz Cargo s’y exposaient donc aux côtés de trois Combi historiques, emblèmes d’une tendance qui perdure. Entre héritage et modernité, parmi les modèles historiques exposés, l’on pouvait retrouver «Little Miss Sunshine» un Combi T2 de 1972 avec sa peinture bicolore iconique. Il n’est pas sans rappeler une voiture de cinéma bien connue. Il peut accueillir jusqu’à sept passagers pour partir à l’aventure jusqu’à 125 km/h avec une puissance de 66 chevaux. S’y trouvait aussi le Combi «Heinrich», un T1 de 1967. Proposant sept places, il a été livré à l’origine aux États-Unis, à San Francisco. Il est équipé d’un moteur 1.5 litre de 44 ch. Enfin, l’on y retrouvait aussi le Combi «Costa», un T1 Camper van Westfalia de 1965, un modèle équipé d’un moteur de 44 chevaux pouvant atteindre les 105 km/h. Cette version à 4 places a été adaptée par une famille passionnée de voyage qui lui a fait parcourir 160 000 kilomètres, sans gros souci, à travers l’Europe. Une prouesse que, fil électrique à la patte, l’héritier aura quelques difficultés à atteindre. Est-ce pour palier à ce défaut que le phénomène des nouveaux nomades qui partent à l’aventure au volant de vans anciens aménagés se développe ? C’est bien connu, il en est de l’automobile comme de tout produit de luxe, pour vendre des nouveautés électriques ou pas très cher il faut vendre une histoire, les 400 de Peugeot, un concept de Citroën 2 CV Gauloise pour Astérix, des Lancia historiques pour le retour de la marque, des DS pour bien souligner d’où vient la nouvelle DS 7 et des Twingo de Renault passées à l’électrique par le Rétrofit pour ses 30 ans, heureusement le glorieux passé est là pour vendre le présent. N’est-ce pas Messieurs les constructeurs ?

Au sommet le centenaire des 24 Heures du Mans

Et au sommet de ces anniversaires celui des 100 ans des 24 Heures du Mans avec quatre expositions majeures, deux d’entre elles étant entièrement et exclusivement consacrées au centenaire des 24 Heures du Mans, en partenariat avec L’Automobile Club de l’Ouest. Rétromobile, point de départ des festivités liées au centenaire des 24 Heures du Mans, célèbrait le double tour d’horloge manceau. L’une mettait en lumière, dans le hall 1, les artisans et constructeurs qui ont brillé au Mans. Depuis la première édition, un beau jour de mai 1923, les Français, qu’ils soient pilotes ou constructeurs, ont multiplié les victoires sur le circuit manceau. Au total, 14 succès tricolores et de nombreuses victoires de classe sur 100 ans. Avant-guerre, des constructeurs comme Bugatti, Delahaye, Talbot ou encore Delage ont contribué à faire du Mans une affaire française. La période d’après-guerre a, quant à elle, été marquée par l’apogée de Matra, et, plus tard, par Renault et Peugeot, qui ont su faire la différence dans cette célèbre course d’endurance. Quant aux pilotes français, comme le quadruple vainqueur Henri Pescarolo, ils sont nombreux à avoir fait retentir la Marseillaise depuis 1923.

L’autre exposition, qui se tenait dans le hall 2, revenait sur les progrès techniques développés à l’occasion de cette course mythique, de 1923 à aujourd’hui. Des phares antibrouillard, première innovation en 1926, en passant par la première utilisation d’un moteur turbo en 1974, la légendaire course d’endurance automobile est depuis un siècle un véritable banc d’essai des nouvelles technologies. Illustration concrète, les débuts de la traction avec la Tracta Gephi de 1928 exposée sur le salon, innovation majeure pour la sécurisation de la conduite. D’autres inventions se sont démarquées par leur originalité, en témoigne la Howmet TX de 1968, avec son moteur à turbine à gaz, qui était également présentée dans le hall 2. Encore aujourd’hui, les voitures engagées sur le circuit des 24 Heures utilisent des technologies pionnières qui équiperont les voitures de demain. Les 24 Heures du Mans demeurent le laboratoire du futur de la mobilité, au cœur des préoccupations des constructeurs, manufacturiers et énergéticiens. Les nouvelles énergies comme l’hydrogène y ont trouvé leur terrain d’expérimentation, en attestera le prototype hydrogène Mission H24 2024, qui était lui aussi exposé sur le salon. Motul proposait sur son espace de 150 m2 une remontée dans le temps en reproduisant le garage du Mans de 1954, permetant aux visiteurs d’être en immersion au cœur du circuit des 24 Heures. Motul exposait, aussi, le Vagabond, ancien camion Renault AHS3 de 1945.

Une Ferrari 340 Barchetta Superleggera à 5 706 000 euros

Il est aussi des moments plus agréables que cet entre-soi qui malheureusement se croise de plus en plus à Rétromobile, ces moments où le collectionneur de voiture populaire sent qu’il n’est pas le bienvenu sur un stand où se retrouvent quelques propriétaires fortunés. Elle semble être oubliée cette époque d’anciennes éditions de Rétromobile où votre serviteur appréciait tant ces échanges entre collectionneurs de Ferrari et de 2 CV qui partageaient simplement et amicalement leur passion de la mécanique et de la voiture de collection, un saucisson et une bouteille de rouge sur le capot. En 2023 nous en sommes plus aux coupes de Champagne Moët & Chandon qui ne sont surtout pas offertes à celui qui ne porte pas le «Dress code» adéquat. C’est l’époque, très certainement et c’est bien triste. Reconnaissons que c’est un écueil auquel échappe encore le salon Epoqu’auto de notre ami Alain Guillaume à Lyon. Il est vrai que celui-ci est géré par une association de collectionneurs et non par une société commerciale. Ceci explique cela, peut-être…

Bref, comme les années précédentes, avec un stand de 4 700 m2 qui occupa une bonne partie du hall 2.2, la maison de vente aux enchères Artcurial dévoilait près de 250 véhicules remarquables, parmi lesquelles les très attendues Bugatti 57 Atalante de 1939, Ferrari 250 LM et Ferrari 250GT Lusso, toutes deux de 1964. La moitié des véhicules était proposée sans prix de réserve. Le nombre d’automobiles était cette année si important que la vente s’est étalée sur trois jours, vendredi, samedi et dimanche, à raison de sept heures de vente par jour. 35.5 millions d’euros, c’est le montant de la vente officielle Rétromobile 2023 totalisé par Artcurial Motorcars. La Ferrari 340 America Barchetta Touring Superleggera de 1951, en provenance de la Collection Bart Rosman, arrive en tête des ventes avec 5 706 000 euros. Quant à la Soucoupe Volante de la collection Renault Icons, elle a largement dépassé les estimations après avoir été adjugée à 71 520 euros, frais inclus. Au-delà des chiffres, et de l’avis des spécialistes, cette édition 2023 restera comme un grand cru de part la qualité du plateau présenté. Dans les allées du hall 1, l’on pouvait ainsi apercevoir la Bucciali V12 «Flèche d’or» modèle unique de 1932, plus de 50 véhicules authentiques des 24 Heures du Mans, soit l’équivalent d’une grille de départ , 8 mythiques Ferrari de course sur le stand Richard Mille dont l’une des 36 Ferrari 250 GTO produites entre 1962 et 1964.

Heureusement aux côtés des voitures d’exception de la vente Artcurial toujours à des prix de plus en plus exorbitants il y avait un lot de voitures historiques à moins de 25 000 euros avec quelques exemplaires intéressants. C’est un espace de vente incontournable organisé en partenariat avec Catawiki.

Retrouvailles !

Enfin citons quelques moments d’émotion comme celui de la présentation du programme 2023 des événements tant attendus de Patrick Peter, les magnifiques voitures exposées sur le stand de l’horloger Richard Mille et cette inoubliable émotion de la réunion improvisée d’anciens de Renault Formule 1 sur le stand du losange en mémoire du grand et regretté Jean-Pierre Jabouille dont l’annonce du décès est venue endeuiller cette édition de Rétromobile.

Par ailleurs, une vague de bonne humeur hautement contagieuse n’aurait pu déferler dans les trois pavillons que comptait le salon sans la présence du club des Teuf-Teuf et des Vélocipédistes qui œuvrent pour la préservation d’un patrimoine plus que centenaire tout en continuant de le faire rouler. On a également pu admirer l’exposition Dollar présentée par le club éponyme ou quelques-unes des pièces maitresses de l’histoire présentées par six musées dont l’Obéissante de 1873 prêtée par les Arts et Métiers.

Enfin, encore, le Projet Delage V12 lancé par l’association «Les Amis de Delage» commence à prendre vie. Les premières pièces étaient présentées sur le salon et les élèves des différents campus des Arts & Métiers travaillent sans relâche pour relever ce défi hors du commun.

Rétromobile est bien de retour !

Bref, pour cette 47eme édition, le salon parisien a bien confirmé son statut de salon de référence (en France) pour les passionnés de véhicules de collection. Au total, pas moins de 125 000 visiteurs ont foulé les allées de cette édition 2023, soit le 2ème meilleur score d’affluence du salon depuis sa création en 1976. Un défi relevé en pleines grèves avec, en prime, un samedi 4 février qui a battu le record d’affluence jamais enregistré sur une journée.Fidèle à sa devise «Le passé a toujours un futur», cette édition 2023 a prouvé plus que jamais que la passion et la filière des véhicules de collection est promise à un bel avenir. Romain Grabowski, le directeur du salon, et son équipe peuvent en être fiers. Rendez-vous du 31 janvier au 4 février 2024 pour la 48e édition. D’ici-là, l’équipe sera présente aux 24 Heures du Mans en participant, le 9 juin prochain, à la parade des pilotes à bord de quatre véhicules aux couleurs de Rétromobile.

D’autres articles et galeries sont à venir dans les prochains jours… A suivre.

Photos : JLB Photos pour The Automobilist.
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Station 70 (épisode 4) : La Juvaquatre, l’ami Ricoré et la femme de Marc

En préambule, soyons bien clair car si le titre peut prêter à confusion ou interprétation, l’affaire est bien plus simple et sereine. On vous explique. Il y a une bonne quarantaine d’années, au début des années 80, la firme Nestlé mets en avant un de ses produits « star » pour le petit déjeuner, la fameuse Ricoré créée en 1953 pour ceux qui désiraient un café souble « doux et soyeux au palais. En 1981, Publicis qui s’occupe de la communication de Nestlé crée le fameux ami Ricoré qui est aussi l’ami du petit-déjeuner. Pour que le café soluble soit bien là tous les matins, l’ami qui bosse pour Nestlé saute dans sa petite voiture de livraison qui est comme par hasard, une Renault Juvaquatre aux couleurs de la marque. Et là, l’épouse de Marc Sliwoski tombe raide dingue de la petite Renault née avant guerre et dit à son Marco :  » Mon cheri, j’adore cette auto. Je veux que tu en achètes une ! » Marc Sliwoski réfléchit un peu et il dit : « Banco, ma chérie, je me mets en chasse d’une Juva’ pour que tu sois heureuse ! » Et là il tombe dans le monde de Renault Juvaquatre comme d’autres sont tombés dans la potion magique ou les concours de tartiflettes géantes à la façon savoyarde. L’histoire était lancée et 40 ans, plus tard, Marc Sliwoski est toujours amoureux de cette petite française… sur roues et avec un losange au bout du capot puisqu’il est le président de l’association française Juv’Amicale qui regroupe les possesseurs et les amateurs de cette voiture.

Bref retour sur la génèse de la Renault Juvaquatre

Avant la présentation de la Renault Juvaquatre et de sa variante Dauphinoise par Luc et Marc, il faut savoir qu’au milieu des années 1930, c’est à contrecœur que Louis Renault accepte de lancer le projet d’une petite familiale 6CV qui sera accessible au plus grand nombre.C’est au salon de l’automobile de Berlin 1935 que Louis Renault remarque sur le stand Opel, une auto qui lui tape dans l’oeil, la berline OlympiaIl en fait le tour et prend note des qualités esthétiques de l’Opel notamment l’intégration des phares avant dans un « masque avant » monobloc. Il rentre en France et lance le développement de celle qui sera la première Renault à carrosserie monocoque et à roues avant indépendantes. L’auto longue d’un peu plus de 3.70 m sera la concurrente des Amilcar Compound, Peugeot 202, et autre Simca 8,Peu produite et peu présente sur le marché avant la seconde guerre mondiale, la Renault Juvaquatre connaitra le succès après la guerre et jusqu’en 1960 puisque la marque au losange en a fabriqué plus de 251.000 exemplaires.

Voilà, le décor et les premiers éléments sont posés. Marc et Luc vont maintenant vous en dire beaucoup plus au sujet de cette petite Renault à deux portes qui a fait une belle et longue carrière, notamment dans les zones rurales où elle était une solide compagne de travail et de transport.

Pour la vidéo, c’est ici.

Via Station 70, Tive TV, YouTube.
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Retour au Mans Classic : Une dernière session vidéo, juste pour le plaisir !

Ce samedi, je vous emmène une nouvelle fois sur le prestigieux circuit des 24 Heures du Mans pour clôturer les sessions vidéos dédiées au Mans Classic 2022 avant qu’on retourne en terre mancelle en juin et en juillet prochains.

Des beaux souvenirs en vidéo

Cette dernière vidéo est un « survol » (au sens propre comme au sens figuré) de l’édition 2022 qui fut, àmon avis, une très belle édition de l’événement créé et géré par Peter Auto. De belles autos, de belles rencontres et bien sur de très bons moments dans le village, le paddock et sur la piste furent au programme de l’édition de juillet 2022.Avec cette vidéo, je vous propose de revoir de belles autos, des passionnées et des passionnés, d’entendre de beaux sons mécaniques et de profiter de belles machines en action, de jour comme de nuit, sur le grand circuit du Mans. Les Hunaudières dans une sportive ancienne, c’est toujours quelque chose de très intense, impressionnant et si on en a la possibilité, ça ne doit pas être manqué.

Vous redécouvrirez le paddock et ses stands, les animations du village du Mans Classic avec ses expositions. Que de bons et beaux moments dont je garde un très agréable et très présent souvenir.

Pour profiter de la vidéo, c’est ci dessous.

Vous pouvez retrouver les précédentes sessions vidéo du Mans Classic 2022 en cliquant sur ce lien, celui-ci, celui-là et encore celui-ci et ce dernier

On se retrouvera avec vous au Mans pour les 24 Heures en juin et pour le Mans Classic, 3 semaines plus tard au début du mois de juillet.

Via Fautodrone, YouTube.
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Peugeot : La 508 restylée sort ses griffes

Ce 24 février 2023 est doublement important pour la firme sochalienne. D’une part le constructeur dévoile sa berline et son break 508 en version restylée et d’autre part ce 24 février marque les 40 ans de l’arrivée de petite lionne 205 sur le marché quand le constructeur automobile franc comtois sortait ses griffes avant de prendre une place prépondérante sur le marché automobile grâce à sa citadine. Si la nouvelle 508 MY2023 n’est pas forcément un sacré numéro, on peut toutefois dire qu’un constructeur ressort ses griffes !

Et en ce vendredi 24 février, nous découvrons la 508 faceliftée qui délaisse ses crocs pour des griffes qui ne sont pas sans nous rappeler celles de l’hypercar 9X8 ou du concept car Inception dévoilé en tout début d’année au CES Las Vegas.

Comparons les évolutions de style

Avant de passer à la présentation et pour apprécier les évolutions de la nouvelle Peugeot 508 MY2023, un petit comparatif visuel entre la nouveauté et la version originelle de 2018 s’impose. C’est par ici

Tout est dans le regard

Pour 2023, la 508 berline et sa version SW voient essentiellement évoluer leur face avant qui devient plus agressive avec une calandre plus ouverte que sur la version actuelle. Clairement, les SUV Peugeot 3008/5008 et la berline crossoverisée 408 ont servi d’inspiratrices.La calandre évolue mais c’est aussi le cas du bouclier avant qui est également redessiné. Ce qu’il perd en simplicité du design, il le gagne en sportivité ou agressivité. Si les versions Allure et GT ont droit à une calandre insérée dans un masque couleur carrosserie, la version PSE profite d’un traitement particulier avec ici, un masque noir qui met en valeur une calandre spécifique qui est toutefois assez proche de celle que nous connaissons sur  »l’ancienne 508 PSE ». On notera aussi un bas de pare choc avant redessiné, plus aéré et la disparition des inserts couleur Vert Kryptonîte que l’on ne retrouve plus que sur les étriers de freins et un logo arrière. Les optiques avant se font plus fins et le regard plus féroce grâce notamment à la présence de projecteurs Matrix Led implantés au dessus des trois griffes.

De profil, la Peugeot 508, aussi bien en berline qu’en break, n’évolue pas ou presque puisqu’on note l’arrivée de nouvelles jantes en alliage tant sur les modèles « normaux » que sur la version PSE.L’évolution du style ne modifie en rien les dimensions du modèle qui annonce toujours une longueur de 4.75 m pour la berline, 4.79 m pour le break mais aussi une largeur de 1.84 m, une hauteur de 1.405 m (1.42 m pour la 508 SW) et un empattement de 2.793 m. Le volume du coffre n’évolue pas aussi bien pour la berline (487 dm3) que pour le break.

A l’arrière, les modifications sont, comme bien souvent, plus limitées. En effet c’est essentiellement le dessin interne des feux qui est revu. Les trois coups de griffes sont plus simples dans leur dessin avec plus d’angle d’inclinaison mais dans un sens opposé, un peu comme sur la 308 et les clignotants sont désormais à défilement. Le lion Peugeot disparait du bandeau arrière et laisse place au nom du constructeur en Gris Basalt sur un… bandeau noir qui assure la continuité entre les feux. On note aussi l’arrivée d’une nouvelle roue en alliage diamanté (modèle Epherra) en 18 pouces avec centre à 5 branches frappé du logo de Peugeot.

Quelques évolutions à bord et une belle dotation en équipements et aides à la conduite

A l’intérieur, les évolutions sont mineures puisque le mobilier, les sièges et l’ambiance générale n’évoluent que dans les détails.Le i-Cockpit profite de plus de technologie. Ainsi, le combiné porte instruments numérique intègre une dalle 12 pouces (30.5 cm) avec de nouveaux modes d’affichage comme la Navigation Connectée TomTom, le système Radio/média,l’affichages des à la conduite et la visualisation du flux d’énergie L’écran central HD est de 10 pouces (25.4 cm). Il affiche le nouveau système d’infotainment PEUGEOT i-Connect® Advanced. Le PEUGEOT i-Connect Advanced est doté d’une navigation connectée TomTomLa nouvelle 508 FL fait aussi le plein d’ADAS et d’équipements de série parmi lesquels on peut citer :

Régulateur de vitesse adaptatif avec fonction Stop and Go et consigne de distance inter-véhicules ajustable

Freinage automatique d’urgence avec alerte de risque de collision

Alerte active de franchissement involontaire de ligne ou de bas-côté, avec correction de trajectoire

Alerte d’attention conducteur détectant les troubles de vigilance sur des durées de conduite importantes et à des vitesses supérieures à 65 km/h

Reconnaissance étendue et affichage sur le combiné digital des panneaux de signalisation

Système de vision de nuit (Night Vision)

Surveillance d’angle mort

Caméras d’aide au stationnement

Indexation des rétroviseurs lors de l’engagement de la marche arrière

Projecteurs Matrix Led

Commutation automatique des feux de route

Amortissement piloté à 3 modes de conduite (Normal, Sport et Confort)

Accès démarrage main libres

Accès bras chargés avec le volet de coffre motorisé

Pare-brise chauffant dégivrable

Alarme périmétrique, volumétrique, anti-soulèvement et supercondamnation

Frein de stationnement électrique

Toit ouvrant équipé d’un velumConduite autonome de Niveau 2

Suspension piloté avec 3 lois d’amortissement (Normal, Confort, Sport)
Toujours à bord, on note quelques évolutions dans les coloris et textiles proposés. La nouvelle 508 MY2023 dit au revoir aux harmonies Gris clair qui sont remplacé par un garnissage bi-matière TEP/tissu sur la finition Allure. La 508 GT accueille une nouvelle sellerie TEP/Alcantara. Le joli cuir Nappa noir est désormais proposé en option sur la version Allure et la GT offre en plus le cuir rouge avec le nouveau lion en embossé sur les appuies-tête et la version PSE ne change rien puisqu’elle conserve son garnissage avec surpiqûres cointrastées Vert Kryptonite.Enfin, une nouvelle commande de boite de vitesses « épurée » fait discrètement son apparition sur la console centrale.

Avec des motorisations de 130 à 360 ch et… même un diesel !

Avec la tendance actuelle qui pousse à tout électrifier, on pouvait penser que la Peugeot 508 restylée ferait abstraction des motorisations thermiques au seul profit des versions PHEV. Il n’en est rien puisque le modèle est toujours proposé avec le L3 1.2 L PureTech de 130 ch et le L4 1.5 L Diesel BlueHDi lui aussi fort de 130 ch. Ces deux moteurs sont associés avec la BVA EAT8.

Les motorisations PHEV font l’essentiel de l’offre 508 puisqu’elles sont au nombre de trois . Si on retrouve les motorisations PHEV 225 ch (L4 1.6 L PureTech de 180 ch + 1 moteur électrique de 81 kW ou 110 ch) et PHEV 360 (L4 1.6 L PureTech 200 ch + 1 moteur électrique accolé à la BVA de 81 kW (110 ch) + 1 moteur électrique implanté à l’arrière d’une puissance 83 kW (113 ch), on note l’arrivée d’une nouvelle offre Hybride Rechargeable qui annonce une puissance de 180 ch (L4 1.6 L PureTech de 150 ch + 1 moteur électrique de 81 kW (110 ch). Ce groupe propulseur n’est pas une nouveauté puisqu’il est déjà sous les capots des Peugeot 308 ou Opel Astra.Toutes ces motorisations PHEV sont associées avec la boite de vitesse automatique e-EAT8 spécifiquement dédiée aux motorisations hybrides. La 508 PSE et ses 360 ch reste un modèle avec quatre roues motrices alors que les versions 180 et 225 ch ainsi que les versions ICE sont des tractions. Toutes ces motorisations sont bien évidemment compatibles avec Euro6 E qui est la norme Euro 6 obligatoire depuis 1er janvier 2022.L’alimentation électrique est assurée par une batterie Lithium-ion d’une capacité maximale de 12.4 kWh. Deux types de chargeurs embarqués sont disponibles, à savoir un chargeur monophasé de 3.7 kW et, en option payante, un chargeur monophasé de 7.4 kW (de série sur la version 508 PSE).

On notera que la nouvelle Peugeot 508 MY2023 existe en version L4 1.6 L PureTech 218 ch avec BVA EAT8 mais cette version n’est pas destinée à l’Europe et encore moins à la France mais à l’exportation vers les marchés automoblies d’Afrique, du Moyen Orient et d’Asie.

La Peugeot 508 en vidéo de promo et de présentation

La  nouvelle gamme 508 MY2023 est disponible avec les trois niveaux de finition habituels, à savoir, Allure, GT et PSE.Les 508 seront proposées avec un teintier composé de 7 teintes qui sont le Gris Sélenium, le Gris Artense, le Rouge Elixir, le Noir Perla Nera plus trois livrées inédites c’est à dire Blanc Okénite, Bleu Eclipse et Gris Titane.Ces nouvelles Peugeot 508 berline et SW arriveront sur le marché dans quelques mois puisqu’elles sont annoncées pour le mois de juin 2023. Elles restent produites en France dans l’usine de Mulhouse (Haut Rhin).

Via Peugeot, Youcar, YouTube.
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Citroën : Thierry Koskas devient le nouveau patron de la marque

Le groupe Stellantis annonce ce jeudi 23 février 2023 la nomination de Thierry Koskas au poste de directeur général de la marque Citroën en remplacement de Vincent Cobée qui, comme le veut la formule consacrée, quitte l’entreprise pour poursuivre des projets personnels.

Un nouveau directeur chevronné

Thierry Koskas prendra ses fonctions à compter du 1er mars prochain et il conserve son poste de directeur des ventes et du marketing de Stellantis. Il rendra compte directement au patron du groupe automobile, Carlos Tavares. Thierry Koskas prendra la responsabilité de Citroën, pour exploiter le potentiel de la marque en Europe et dans le monde et surtout la relancer puisque ses ventes ont chuté d’environ 33% entre 2019 et 2022 avec moins de 700.000 véhicules vendus dans le monde l’an passé.Thierry Koskas va aussi devoir retravailler l’image de la marque aux chevrons dont l’image est devenue diffuse et confuse sur bon nombre de marchés. Les citroënistes ont d’ailleurs beaucoup de mal à se reconnaitre dans une marque qui doit revoir son positionnement mais aussi ses produits et leur style. Thierry Koskas est le troisième directeur de Citroën depuis la nomination de Linda Jackson en 2014 et celle de Vincent Cobée en 2019.Pour revenir sur Vincent Cobée, on peut imaginer qu’il paye ici la baisse des ventes de la marque depuis trois ans.

Thierry Koskas a été directeur de cabinet au ministère de l’Économie. Il fut conseiller au sein du ministère de l’Agriculture. En 1997, il part pour le groupe Renault où il occupe une fonction à responsabilité pour le projet « Nouvelle Distribution ». Ensuite, il va au Royaume-Uni pour prendre la direction de RRG (Renault Retail Group) à Londres. Toujours chez Renault, il supervise le programme VE entre 2009 et 2012 qui amènera au lancement des Twizy, Zoé et Fluence ZE. Entre 2012 et son arrivée au sein du groupe Stellantis en 2019, il devient directeur de Renault en Argentine avant de prendre la direction des ventes et du marketing du groupe.

Le mot du patron

Carlos Tavares, le directeur de Stellantis, a déclaré : « J’ai pleinement confiance en Thierry Koskas pour mener à bien ces missions stratégiques et porteuse de valeur pour notre entreprise, afin que Stellantis continue d’être à l’avant-garde du marché, tout en développant la marque emblématique Citroën. La double responsabilité de Thierry s’inscrit dans une logique de transversalité, comme c’est déjà le cas au sein de l’équipe dirigeante de Stellantis. Je tiens à remercier Vincent Cobée d’avoir défini le positionnement de Citroën au sein du portefeuille de marques de Stellantis et lui souhaite le meilleur pour ses projets futurs.« 

Via Stellantis.
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Honda CR-V Hybrid Racer Project Car : SUV de compèt’

Mardi 28 février 2023, Honda un SUV survitaminé qui prend le nom de CR-V Hybrid Racer Project Car.Ce modèle accompagne le lancement de la sixème génération du CR-V sur le marché américain mais il n’annonce en aucun cas la venue dans les prochaines années d’un SUV « sévèrement burné » puisqu’il semble être un démonstrateur du savoir faire de la marque au H en matière d’hybridation à moins qu’il annonce un CR-V de course destiné à Pikes Peak en juin prochain. Pour l’instant, Honda garde le mystère autour ce véhicule qui devrait en imposer puisque le constructeur japonais parle d’un contenu technologique de premier plan.

Uu SUV bodybuildé en approche

Le CR-V Hybrid Racer Project Car ou CR-V HRPCpour les intimes est le fruit du travail commun des ingénieurs et techniciens de Honda Performance Development (HPD), d’Auto Development Center (ADC), et des designers de North America Auto Design Division de Honda of America. La métamorphose en un véhicule de compétition se matérialise par une carrosserie en fibre de carbone, des ailes très élargie (avec évents supérieurs à l’avant), moins de hauteur de caisse supplémentaire notamment pour favoriser l’aérodynamique et abaisser au maximum le centre de gravité .Un très gros aileron arrière constitué de deux plans mobiles qui s’ouvrent en s’inclinant plus ou moins est de la partie et participe lui aussi à l’aérodynamique du CR-V.

Honda a fait très peu d’annonces au sujet du groupe propulseur mais il semble qu’il soit un ensemble hybride dérivé d’un bloc moteur puissant de la marque au H. L’ensemble sera pêchu puisqu’Honda annonce une puissance électrifiée de 800 HP ou 810 ch européens.

Ce futur démonstrateur pourrait aussi annoncer le futur des modèles Type R qui vont devoir passer dans quelques années du « tout thermique » à l’hybridation normale ou rechargeable pour se conformer à de prochaines normes comme Euro7 ou celle en vigueur dans l’état de Californie aux USA. Puisque nous parlons de pollution et d’avenir, on gardera à l’esprit qu’Honda présentera en 2024, un CR-V à hydrogène qui est destiné au marché américain.

A suivre dans six jours.

Le teaser vidéo de ce CR-V HRPC

Via Honda America.
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Et si Pagani Automobili devenait une marque du groupe Mercedes-Benz !

Pagani Automobili, le constructeur automobile créé par l’argentin Horacio Pagani à San Cesario sul Panaro en Italie il y a 32 ans pourrait voir son destin changé si le partenariat avec le puissant constructeur allemand évoluait dans les prochains mois ou prochaines années.

Markus Schäfer, Jochen Hermann et Horacio Pagani

Depuis ses débuts, le petit constructeur italiens entretient des liens privilégiés avec le groupe Mercedes-Benz, ex groupe Daimler, puisque depuis 30 ans, Pagani a conclu un accord avec Mercedes-Benz et surtout sa filiale AMG pour la fourniture des moteurs V12 de ses modèles Zonda, Huayra et récemment Utopia .Le collaboration entre le géant allemand et la petite firme italienne pourrait prendre une nouvelle tournure à court ou moyen terme. En effet, Markus Schäfer, membre du conseil d’administration du groupe Mercedes-Benz, accompagné de Jochen Hermann, le directeur des Nouvelles Technologies (CTO) pour les voitures de course et hautes performances de Mercedes-AMG s’est rendu en Italie et plus précisément à l’usine Pagani de San Cesario Sul Panaro. Il y a rencontré Horacio Pagani pour parler de collaboration et d’avenir.

Intégrer Pagani au sein de la division TEV ?

TEV ou Top-End Vehicle est la filiale du groupe Mercedes-Benz qui regroupe les marques les plus prestigieuses du constructeur automobile de Stuttgart. TEV est actuellement composé des entreprises qui fabriquent les modèles les plus exclusifs, les plus performants, les One Off les plus prestigieux et les concept cars « High End ». Les marques Maybach et AMG sont intégrées dans TEV. On se rappelle qu’il y a quelques mois la filiale TEV a pris une importante décision et fait savoir qu’après avoir lancé l’hypercar Mercedes-AMG One, qu’elle ne développerait plus pour l’instant une voiture de sport aussi sophistiquée, exclusive, difficile à mettre au point et complexe à fabriquer…C’est là que se pose la question suivante :« Pagani Automobili pourrait-il assurer à l’avenir le rôle de constructeur d’hypercars et de supercars pour le groupe Mercedes-Benz ? »C’est difficile à dire pour l’instant mais les propos de Markus Schäfer laissent clairement entendre que c’est une possibilité qui aurait du sens. (voir ci- dessous)

Par ailleurs, un tel choix d’intégration dans la « galaxie » Mercedes-Benz nécessitera un changement d’actionaires ou de répartition du capital de Pagani Automobili S.p.A puisqu’actuellement il est détenue majoritairement par la famille Pagani ainsi que par le Public Investment Fund qui est le fonds souverain du Royaume d’Arabie Saoudite qui est le second détenteur minoritaire du capital de la firme automobile italienne.

Les mots de Markus Schäfer au sujet de sa visite dans l’antre de Pagani en Italie

« Un changement dans notre structure de direction m’a confié la responsabilité du groupe Top End Vehicle (TEV). Ce fut donc l’occasion de me familiariser avec les produits Pagani et de discuter de nos projets futurs avec Horacio Pagani. Les voitures Pagani sont des œuvres d’art fabriquées à la main, adaptées parfaitement pour devenir le summum de notre portefeuille de produits automobiles, c’est à dire les voitures de production à faible volume, à très hautes performances et les pièces uniques« .Je ne peux pas en dire plus pour l’instant. Mais il va sans dire qu’il y aura plus d’informations dès que le bon moment arrivera. En attendant, cette année, il y aura de nombreuses activités pour célébrer les 30 ans de notre collaboration avec Pagani Automobili « .

Affaire à suivre.

Via Mercedes-Benz
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