Cupra : La Leon passe au diesel

Oups, la motorisation diesel serait elle nécessaire à Cupra pour exister sur certains marchés ou pour attirer les acheteurs qui ne veulent ni d’une motorisation essence ou d’une motorisation électrifiée de type PHEV ?La question mérite d’être posée puisque Cupra élargit son portefeuille avec une motorisation supplémentaire qui vient compléter l’offre actuelle des berline Leon et SportsTourer. Ainsi comme, c’est le cas pour le SUV Formentor, la Leon by Cupra voit revenir sous son capot avant la fameuse motorisation TDI.

Le retour du moteur EA288 Evo

Pas partout en Europe mais seulement sur certains marchés, Cupra a fait le choix d’installer sous le capot de la berline compacte Leon et celui de sa variante break ou Sportstourer du fameux moteur L4 2.0 L TDI Euro 6d que nous connaissons chez Seat, Audi, Volkswagen et Skoda. Cupra explique que le SUV Formentor avec ses variantes diesel a rencontré le succès auprès des conducteurs du quotidien et des clients commerciaux. Ces derniers disent apprécier le dynamisme, l’agrément de conduite et les faibles consommation de ce bloc moteur thermique, turbocompressé et diesel ! C’est donc pour cela que la deuxième firme automobile de Martorell propose désormais la Cupra Leon et la Cupra Leon Sportstourer en version diesel ou TDI.

La Leon accueille donc le L4 2.0 L TDI dans sa version forte de 150 ch à 3000 trs/min avec un couple moteur de 360 Nm dès 1700 trs. Comme sur la Seat Leon, ce moteur peut être associé à la BVM6 ou à la DSG à 7 rapports. Les performances sont légèrement inférieures à celles de la Leon FR by Seat dotée du même groupe propulseur puisque la version berline revendique une vitesse maximale de 212 km/h et un exercice du 0 à 100 km/h plié en 8.7 secondes pour le modèle équipé de la DSG7. Pour les mêmes exercices et avec la DSG, la Leon SportsTourer a besoin de 9.0 secondes pour aller de 0 à 100 km/h et elle peut atteindre une vitesse de 213 km/h. Les Cupra Leon Berline et Leon Sportstourer propulsées par le moteur TDI annoncent des consommations cycle mixte WLTP comprises entre 4.6 et 5.0 L/100 km pour des niveaux d’émissions de CO2 compris entre 116 et 121 g/km. C’est légèrement moins bien là aussi qu’avec la version Seat et cela doit être du notamment au poids de quelques équipements sportivo-luxueux et à des roues en alliage de plus grand diamètre.

Ces Cupra Leon TDI 150 ne sont proposées qu’avec la finition d’entrée de gamme qui est toutefois bien dotée en série. Il n’y a pas d’évolutions esthétiques spécifiques pour ces deux versions diesel qui reprennent entièrement l’apparence des versions essence et hybride rechargeable déjà présente sur le marché.

Chez Cupra Allemagne, on aime le diesel !

Chez Seat/Cupra, on semble se réjouir de l’arrivée de cette nouvelle offre mécanique puisque Bernhard Bauer, le directeur général de SEAT Deutschland GmbH a déclaré :« Nous sommes très heureux de pouvoir désormais proposer cette alternative économiquement particulièrement intéressante pour les clients privés et les flottes pour la Cupra Leon. Nos moteurs diesel sont des moteurs très efficaces qui répondent à tous les égards aux exigences actuelles. Ils sont des groupes propulseurs sportifs, économiques et techniquement matures.« 

La Cupra Leon TDI 150 ch n’est pas (encore ?) vendue en France mais sachez qu’en Allemagne elle est proposée à partir de 35.730€ avec la BVM6 ou 37.530€ avec la DSG7. Il faudra, aux acheteurs d’outre Rhin, ajouter quelques 1.605€ pour accéder à la version break.

Via Cupra.
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Alfa Romeo Tonale Edizione Bambini : L’ami des familles

Les temps changent et les choses évoluent.Il n’y a pas si longtemps lorsque nous parlions d’Alfa Romeo, nous discutions de passion automobile, de sportivité, de plaisir au volant, de glisse, d’envie d’aller faire un tour sur les petites routes ou sur un circuit, d’aller taquiner les conducteurs de BMW ou de moteur bialbero. Tout cela est derrière nous. La marque au biscione ne communique quasiment plus autour de la très agréable Giulia, oublie presque le Stelvio mais par contre nous fait « goûter » au SUV Tonale très régulièrement et à toutes les sauces, notamment celle qui est à l’hybridation.Mais en cette fin mars 2023, la firme automobile milanaise va encore plus loin et nous propose une serie spéciale baptisée « Edizione Bambini » qui se destine aux familles avec des enfants en bas âge. Avec le nouveau Tonale Edizione Bambini, Alfa Romeo semble avoir changé de paradigme et avoir pris une nouvelle direction dans sa communication et son approche de la voiture à l’italienne. La firme automobile lombarde oublie désormais le son d’un double arbre ou d’un V6 pour préferer une table à langer, une tablette 12 pouces et des rangements pour les goûters et les bouteilles de lait maternisé ou de jus de fruit…

Une idée pratique et sympathique mais…

… au sein du groupe Stellantis, nous l’aurions plus vu sur une Fiat 500X, un Opel Grandland ou même un Peugeot 3008 plutôt que sur un véhicule qui porte le prestigieux logo Alfa Romeo. Si on en croit les éléments proposés par le constructeur, la création de ce véhicule repose sur une enquête anglaise selon laquelle plus de 50% des 2000 personnes interrogées trouvent qu’il est difficile de garder son véhicule propre quand on a des enfants. Par expérience, et je ne dois pas être le seul, c’est une réalité permanente. Entre les saletés ramenées de l’exterieur, les miettes de chocos ou de viennoiserie éparpillées sur les sièges ou sur les tapis de sol, les papiers de bonbons Kréma, quelques pièces de Lego oubliées ici et là (surtout sous le siège ou dans les vides poches), des crayons ou un doudou, il est souvent difficile de garder intact les siges ou la banquette du Rang 2 et l’espace qui va avec.

Pour tenter d’apporter ses solutions aux problèmes, Alfa Romeo a conçu des fonctionnalités et des rangements dédiés au bazar des enfants, petits ou grands. On découvre ainsi une très belle poche aumônière faite d’un joli cuir épais surpiqué. Adaptées aux dimensions des dossiers des sièges avant, elle permet de ranger facilement différents objets comme une gourde isotherme ou une boîte de type lunch box qui peut accueillir le goûter ou une ou deux pommes.Marre des papiers de bonbons ou l’alu extra fin des barres de chocolat éparpillés un peu partout, notamment sous les sièges avant ou dans interstices de la banquette ? Pas de problème puisqu’Alfa Romeo a prévu une petite poubelle placée derrière la console centrale. La base est même renforcée pour protéger le siège avant des coups de pied et ça c’est une riche idée ! Pour occuper les enfants durant le voyage, notamment ceux qui ne savent pas profiter du paysage ou qui refusent de jouer au jeu des immatriculations, la marque italienne a prévu un support pour tablette ainsi qu’un support de casque audio.

Dans la vie d’une famille qui roule en Tonale, il n’y a pas que des enfants de 4-5 ans ou plus, il peut aussi y avoir un bébé

Alfa Romeo a pensé au petit dernier de la famille, au nourrisson « chouchou » de maman qui, lui aussi, a besoin de quelques équipements pour voyager avec un peu de confort au delà bien évidemment d’un cosy ou d’un siège inclinable homologué avec fixations Isofix. L’affaire commence dans le coffre où la firme automobile a prévu un rangement souple à compartiments qui permet de ranger et de retrouver facilement les affaires pour le change, les doudous de secours ou les biberons ou petits pots. Pour parfaire l’accueil du bébé, Alfa Romeo propose une table à langer intégrée dans la plage arrière. Elle coulisse et peut supporter jusqu’à un poids de 13 kg c’est à dire celui d’un enfant d’environ 2 ans. Selon le constructeur ce système ne « mange » pas le volume du coffre qui reste très proche des 500 dm3. Le « Bambino » qui voyage, pour des raisons de sécurité, installé dans le sens inverse à celui de la marche pourra être surveillé depuis l’avant grâce à une caméra fixée au niveau de l’appuie-tête arrière qui permet de suivre son eveillement ou son endormissement ou un problème digestif qui, parfois, peut ruiner un voyage. Les images sont envoyées sur un smartphone grâce à une application dédiée. Alfa Romeo aurait peut être du prévoir l’affichage sur l’écran du système d’infotainment ce qui aurait peut être été plus sécurisant pour…la conductrice ou le conducteur.

Pour l’instant, cette version Edizione Bambini est un concept proposé par la filiale Alfa Romeo UK. Il reste à transformer l’essai pour faire en sorte qu’Alfa Romeo lance soit une ligne d’accessoires, soit une série spéciale ou limitée ainsi équipée. Si l’affaire prend corps, il y a fort à parier que les principaux marchés d’Alfa Romeo profitent d’une telle offre car il est désormais évident que les alfistes ont et aiment les enfants. A suivre.

Via Alfa Romeo.
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FFSA/Coupe de France des circuits : Ouverture de la saison sur le Circuit de Dijon Prenois

En cette année 2023, le début de la saison de la Coupe de France des Circuits et la reprise des activités du circuit de Dijon-Prenois coïncidaient. Ainsi, durant le week-end des 18 et 19 mars, nous avons pu assister au premier meeting de l’année de la Coupe de France des circuits.

Un week end bien chargé et des plateaux hétéroclytes

Pour l’ouverture et comme le propose le réglement de la Coupe de France des Circuits, nous avons retrouvé en ce dernier week end hivernal, un plateau riche en couleurs et en diversité avec, en ce mois de mars 2023, pas moins de six catégories au programme de cette session de courses sur le fameux tracé de Dijon-Prenois.Pour mémoire, c’est sur ce tracé que se déroulèrent dans le passé quelques belles courses de Formule 1. Les amateurs de sport automobile ont d’ailleurs tous encore en tête le duel d’anthologie entre Gilles Villeneuve sur Ferrari et René Arnoux sur Renault lors du Grand Prix de France de F1, le 1er juillet 1979…

Au programme de cette édition 2023 de la CFC, il y avait 6 catégories réparties comme ci-dessous :

-Le Groupe A avec une grande majorité de Renault Clio Cup.-Les Sports Prototypes + une dizaine de Wolf Thunder, Wolf Thunder GB08, un engin à mi-chemin entre une monoplace et un prototype qui pèse aux environ de moins de 380 kg et qui est propulsé par un moteur Aprilia RSV4 de 1.0 L et 201 ch ou RSV4 1.1 L de 220 ch .-La série HTCC regroupant des voitures de tourisme comme des Alfa Romeo 75 Turbo et GTV6, BMW M3 325i ou 530, des Volkswagen Golf , Corrado, des Fiat X1/9, des Peugeot 505 V6 ou Turbo Injection, des Honda Civic, des Renault Clio et des inévitables Peugeot 205 GTi.-La Twingo Cup toujours aussi cool et impressionnante malgré la faible puissance des moteurs.-Les groupe N et GT dont la Porsche 911 de l’inusable Michel Nourry, grand spécialiste des Porsche 911 qui, à 77 ans, a toujours la rapidité et l’envie de gagner d’un espoir du sport auto.-Les monoplaces avec un beau plateau composé essentiellement de Formule Renault, de Formula Master, de Formule Ford et de Formule Opel Lotus.

Retour sur un week-end de course agité

La saison 2022 de la coupe de France des circuits s’était terminée sur ce même circuit en novembre sous un brouillard à couper au couteau, avec un sentiment de frustration puisque quasiment toutes les courses furent annulées.

Ce week-end fut à peine différent. C’est la pluie qui a joué les troubles fête pour cette ouverture de la saison en s’invitant le dimanche. La pluie et les nombreuses averses eurent toutefois l’avantage de pimenter les courses. Ce week-end dijonnais fut plus ou moins un festival de sorties de route, de tête à queue et de tout droit vers les bacs à gravier ou vers les pneus de « sécurité ». Les figures ne furent pas vraiment imposées, mais toutes ou presque furent spectaculaires pour le plus grand plaisir du public présent à Prenois. Ce week end, il valait mieux être au volant d’une traction que d’une propulsion tant les conditions climatiques variaient d’un tour à l’autre au gré des averses.Qu’on soit au volant d’une Twingo, d’une berline RWD ou d’une monoplace, il fallait avoir un bon coup de volant et être attentif aux autres concurrents et à l’état de la piste si on ne voulait pas aller à la faute. Ce week-end des 18 et 19 mars 2023, le fameux adage alesiste « A fond, à fond, à fond ! » n’était pas de mise sauf si on voulait visiter les à-cotés de la piste.

Au chapitre des événements qui comptent, on notera, en catégorie HTCC, les très belles victoires de Franck Quagliozzi sur sa Honda Civic. Il fit notamment une belle démonstration dans la course 2 avec un meilleur temps au tour qui le plaçait six bonnes 6 secondes plus vite que le reste du peloton. L’affaire n’est pas vraiment une surprise quand on sait l’histoire passionnelle durable qui lie le concessionnaire mâconnais, le Honda Quagliozzi Racing et la Civic en version racecar.

On a aussi remarqué que cette année les spectateurs qui avait une voiture de sport, de collection ou les deux, pouvaient garer leur voiture dans l’enceinte du circuit et effectuer durant la pause déjeuner quelques tours de circuit pour se faire plaisir et brûler un peu de gomme. Si l’idée est sympathique, il faut avoir à l’esprit que cette proposition implique de garder la tête froide et de ne pas se prendre pour Fangio, Hamilton ou Loeb une fois sur la piste puisque ces autos ne sont pas spécifiquement prévues pour la piste.

Pour ce qui est du circuit bourguignon, sachez que les prochains rendez-vous sont prévus les 14, 15 et 16 avril 2023 avec les Fun Racing Cars qui regroupent La Fun Cup et la Ligier JS Cup France. Puis ce sera le 18 avril, avec la première session piste du Tour Auto 2023 by Peter Auto avant l’Historic Tour qui se déroulera les 6 et 7 mai prochains.

Photos : B.Liardi pour The Automobilist, Asac Bourgogne (Bannière), FFSA.
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Station 70 (épisode 6) : A la découverte de la BSH, l’autre sportive normande

Dans la vie automobile normande, il n’y a pas que Jean Rédélé, Dieppe et Alpine, il y a aussi François Benais et Max Saint-Hilaire, Saint Floxel et BSH. BSH pour Benais Saint Hilaire ou le nom d’une aventure automobile atypique autour de la création d’une marque dédiée à la fabrication d’une petite voiture sportive sous la forme d’une kit car.

BSH c’est presqu’une histoire d’amis ou de copains qui se lance dans le projet un peu fou de créer leur marque et leur voiture comme cela se faisait outre Manche depuis longtemps et comme cela s’est fait en France entre la seconde moitié des années 60 et jusqu’à la fin des seventies. Pour faire simple, BSH est un projet automobile qui nous en rappelle d’autres à la même époque comme ceux de Fournier Marcadier à Lyon, CG à Brie-Comte-Robert ou même Sovra à Corbeilles.

De bric et de broc mais pas en toc !

Le coupé BSH est dans la tradition des kit cars c’est à dire qu’on retrouve un chassis tubulaire maison, une carrosserie en plastique, des pièces empruntées mécaniques à plusieurs marques, deux petits baquets, des jantes Gotti, un volant sport et un ensemble moteur-embrayage d’un autre constructeur. Ici, c’est celui d’une Renault 8 ou d’une Renault 8 Gordini qui équipait le coupé à l’origine avant d’être petit à petit remplacé par les amateurs du coupé par le L4 1.4 L de la R5 Alpine.Difficile de vous en dire plus pour l’instant, si ce n’est qu’une bonne cinquantaine de voitures ont du être produites durant les trois années d’activité du petit constructeur et qu’à ce jour, moins de la moitié des coupés BSH seraient encore en vie si on en croit les spécialistes et amateurs de la marque. Pour en apprendre plus au sujet de ce coupé qui était bien dans son époque, nous vous laissons avec des connaisseurs de l’affaire, c’est à dire Brieuc Harivel, le patron d’Auto Mobilia à Villedieu-les-Poêles dans la Manche (50), notre respectable confrère journaliste Nicolas Laperruque et l’indispensable « Monsieur Loyal » du Musée Station 70, Luc Le Gleuher.

Pour aller à la découverte de ce petit coupé de moins de 660 kg, c’est tout de suite et ci dessous en vidéo.

Pour compléter par la lecture cette découverte, nous vous proposons un lien vers l’intéressant et complet dossier rédigé par N. Laperruque qui fut publié par Histo-Auto, il y a tout juste trois ans.Pour accéder à l’article et aux photographies, c’est par là.

Via Station 70, YouTube, TeviTV.
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2035 : L’Allemagne impose sa vision de l’accord à la Commission Européenne

Si on voulait faire simple, on pourrait simplement dire :« Alors, c’est qui le patron au sein de l’Union Européenne ? » Et même si la réalité est proche de cette petite phrase, l’affaire est un peu moins simple et mérite quelques explications.

Olaf Scholz, le chancelier allemand

Un accord à l’allemande

Ce samedi 25 mars, en fin de matinée la Commission européenne et l’Allemagne ont annoncé avoir trouvé un accord  qui doit permettre de débloquer un texte primordial dans le fameux plan climat de l’Union Européenne en matière d’émissions de CO2 des véhicules. Selon les premiers éléments cet accord revient très partiellement sur l’interdiction des moteurs thermiques après 2035 en y apportant quelques assouplissements demandés par l’Allemagne.

Frans Timmermans, le commissaire européen en charge de l’environnement a déclaré : « Nous avons trouvé un accord avec l’Allemagne sur l’utilisation future des carburants de synthèse dans les automobiles. Désormais, nous allons travailler à faire adopter le règlement sur les normes de CO2 des voitures dès que possible. »Le ministre allemand des Transports, Volker Wissing de préciser : « Avec cet accord, la voie est dégagée. Les véhicules équipés d’un moteur à combustion pourront être immatriculés au delà 2035 dès l’instant qu’ild utilisent exclusivement des carburants neutres en termes d’émissions de CO2. »

Berlin voulait obtenir de l’Europe l’assurance que des modèles propulsés par des moteurs à combustion interne (ICE) pourraient bien être commercialisés au-delà de la date du 1er janvier 2035 s’ils fonctionnent à l’aide de carburants de synthèse. C’est chose faite puisque l’Allemagne et la Commission européenne se sont mises d’accord sur le principe.

Les bases techniques et juridiques autour de cet accord restent à définir car pour l’instant nous en sommes encore à l’accord politique. Il va notamment falloir définir des règles et prévoir des systèmes techniques et/oiu électroniques qui empêcheront le démarrage d’une voiture ou un utilitaire si le réservoir est rempli de E85 ou SP95 ou 98 en lieu et place d’un carburant de synthèse ou e-fuel.

Un accord qui n’enterre pas la hache de guerre

Il reste toutefois des craintes du coté des élus européens qui craignent que cet accord ouvre la porte à de nouvelles objections et à de nouvelles discussions avec d’autres pays ce ferait du projet initial validé par les instances euroépennes que sont le Conseil, la Commission et le Parlement une sorte de coquille vide qui porterait un rude coup à la crédibilité de l’Union Européenne et de ses rouages.Interrogé sur le sujet par le média L’Opinion, Pascal Canfin, député européen EELV et Président de la commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire du Parlement européen a dit : « Imaginez que chaque Etat procède comme cela. Il n’y aura jamais d’accord, par définition ! »Certes, l’Allemagne remporte cette manche et une décision qui la satisfait mais il ne faut pas oublier qu’en plus du puissant état européen, il y a sept autres membres de l’UE qui sont engagés dans la fronde. Il s’agit de l’Italie, du Portugal, de la Pologne, de la République tchèque, de la Slovaquie, de la Hongrie et de la Roumanie. Rien ne dit que ces états seront dans les prochains jours dans les traces de l’Allemagne et surtout il faut l’unanimité des 27 pays membres pour que le texte soit adopté définitivement.

Les ONG tentent de reprendre la main

On notera enfin que les carburants de synthèse sont contestés par les ONG environnementales comme Transport & Environnement ou ICCT qui estiment qu’ils sont énergivores, toujours polluants et onéreux. Ces ONG ont d’ailleurs publié ces derniers jours des « études » d’impact et de prix qui relèvent plus de la pression et du lobbying que de la réalité puisque ces dossiers ne sont que des estimations basées sur des études qui, elles aussi, relevaient déjà début 2022 plus de l’estimation que de données objectives.Les anti « ICE » rappellent par ailleurs que de nombreux experts automobiles européens doutent que ces nouveaux carburants non fossiles puissent parvenir à s’imposer sur le marché face à des voitures électriques qui sont désormais en nombre et dont les tarifs pourraient bien baisser durant les 5 à 10 prochaines années.

Olaf Scholz en visite dans une unité de production de carburant de synthèse

L’affaire n’est encore terminée et le dossier sera à suivre durant les… onze prochaines années.

Via AP, Ouest France, Die Welt, L’Opinion, Commission Européenne.
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Morgan Plus 4 Spiaggina : Inspired by Fiat 500 Jolly Spiaggina

Le constructeur de Malvern a dévoilé il y a quelques jours un sympathique « One off », la Plus 4 Spiaggina ou quand le fameux roadster britannique adopte une tenue estivale inspirée par certaines petites italiennes des années 60. Cette Morgan Plus 4 Spiaggina est en fait la commande spécifique d’un collectionneur de Morgan qui voulait se faire un plaisir singulier destiné être utilisé durant l’été ou les vacances.

Quand le style italien inspire

Comme le nom l’indique, cette Morgan Plus 4 Four spécifique puise son inspiration et ses codes stylistiques dans les Fiat 500 Jolly ou Spiaggina qui ont longtemps le bonheur des riches vacanciers sur la côte italienne ou sur la côte d’Azur. L’inspiratrice est en partie la 500 Giardiniera Jolly Spiaggina de 1958 qui était une version un peu plus longue sur la partie arrière puisque développée à partir de la version « break » de la 500. Le modèle fut proposé à la vente entre 1958 et 1965 par la prestigieuse Carrozzeria Ghia. Pour créer le modèle, le carrossier turinois, cette version était dépourvue de toit, de vitres et de portières pour être adaptéeà une utilisation au grand air et sous le soleil de la Méditerranée. Toujours dans un esprit simple, pratique et chic, les 500 Jolly étaient équipées de sièges caractéristiques en osier. qui ne demandaient que peu d’entretien et qui ne craignait pas une averse.

L’inspiratrice c’est elle !

Fiat 500 Giardiniera Jolly Spiaggina ’58Fiat 500 Giardiniera Jolly Spiaggina ’58Un style singulière et sympathique

Baptisée Plus 4 Spiaggina, ce modèle unique a été développé sur la base d’un roadster Plus 4 qui a été très profondément modifié. La caisse a été allongée sur la partie arrière et les portes ont disparu. Dans l’habitacle, on découvre des sièges revêtus un beau cuir de couleur caramel, d’un plancher en teck dans lequel on peut faire apparaître deux sièges escamotables si le besoin s’en fait sentir. On notera que, comme sur la petite Fiat 500 Jolly, les sièges avant sont dépourvus d’appuies-tête. A l’arrière de la surface de chargement en bois, le constructeur a installé une ridelle qui permet de faciliter le chargement du matériel de plage ou des paniers « pique-nique ». L’auto bénéficie d’un  »arceau » en bois qui supporte ainsi que les deux appuies-tête arrière et ce qu’on appellera un baldaquin mobile et amovible. Celui-ci est réalisé en aluminium et en plus d’être otable, il peut s’ouvrir en deux parties façon « ailes de mouettes » pour faciliter l’accès à bord ou pour profiter du soleil durant le trajet qui mène à la plage, à la campagne ou au port. Le ciel de toit est en cuir pour être assorti à la sellerie. Comme sur la Fiat 500 Giardiniera Jolly Spiaggina, on trouve à l’arrière deux barres chromées qui servent au style de l’auto mais aussi à se tenir. Les roues à rayons chromées sont elles aussi de la partie et finissent agréablement l’allure de la Morgan.

Avec du teck, de l’alu et un beau cuir

Le cuir couleur caramel est très présent dans l’habitacle puisqu’on le retrouve sur le tunnel central à l’avant, les sièges avec un motif façon « osier tressé ». Ce beau cuir à l’anglaise est par ailleurs associé à quelques pièces en aluminium comme sur le levier de vitesse et la grille de la BVA. On notera aussi la présence d’un rangement tressé de couleur blanche, assorti au cuir du volant, qui court sous la planche de bord qui reste inchangée et conforme à ce que nous aimons sur les Morgan. Le bois de teck travaillé comme pour le pont d’un bateau est présent à l’arrière mais aussi à l’intérieur en dessous des accès à bord.

Ici, on parle d’une Morgan Plus 4 et non d’une Morgan Plus Four

Oui, nous sommes ici en présence d’une Morgan « old gen’  » fabriquée avant 2020. Elle est donc construite sur l’ancien chassis du constructeur de Malvern. De fait, elle n’est pas propulsée par le L4 2.0 L TwinPower Turbo né chez BMW qui développe la puissance de 255 ch, un couple moteur de 350 Nm et qui peut être accolé à une BVM6 ou une BVA8.Cette Plus 4 Spiaggina est motorisée par un bloc 4 cylindres 2.0 L atmosphérique d’origine Ford qui annonce une puissance de 156 ch à 6.000 trs/min et un couple de 201 Nm à 4.500 trs. Ce moteur est ici associé à une BVA et permet à ce modèle d’aller chercher les 185 km/h et de passer de 0 à 100 km/h dans un temps proche des 8.0 secondes.

Sachez enfin que le commanditaire de cette Morgan « de plage »ne s’est pas fait connaitre pour l’instant et que le prix de ce modèle unique n’a pas été communiqué.

Via Morgan Motor Company.Photos Fiat 500 Jolly : Baboon on FlickR.
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Mini Clubman Final Edition : Fin de vie pour la version break

Clap de fin pour l’actuelle Mini Clubman qui va disparaitre dans quelques mois du catalogue MINI après 8 années de bons et loyaux services au sein de la gamme du constructeur anglo-allemand.La Mini Clubman ou break ne disparait pas pour renaitre avec la quatrième génération de la citadine, c’est bien ce type de carrosserie qui s’en va puisqu’il est retiré de la future offre MINI qui lui préfèrera le genre SUV.

MINI annonce produire seulement 1.969 unités de cette version pour commémorer la naissance de la Mini Clubman Estate 1969. Toutefois, on aura à l’esprit que la Mini a existé en version « Break » presque dès sa naissance, en 1960, et jusqu’au début des années 80 avec au travers des modèles suivants :– Austin 850 Countryman– Austin Seven Countryman*– Austin Mini Countryman all-steel– Morris Mini Traveller MkII– Austin Mini Clubman – Mini Clubman Estate– Austin Mini HL Estate – Mini Clubman R54– Mini Clubman F55

Une décoration chic et sport, parce qu’elle le vaut bien !

Depuis, l’arrivée de la Mini Countryman avec son apparence très tendance de SUV, les ventes de la version Clubman ont petit à petit chuté. Aussi la direction de la marque et celle de BMW Group ont convenu de ne pas donner de suite à cette version qui va toutefois profiter d’une ultime série limitée bien motorisée et bien équipée qui prend le nom de Mini Clubman Final Edition.

Cette nouvelle et dernière version se singularise par une décoration extérieure spécifique et une amélioration de la dotation en équipements de confort.L’apparence du break MINI est caractérisée par de nombreuses touches de couleur cuivrée ou « Shimmer Copper » présentes sur le contour de la calandre, le capot (avec trois bandes) ainsi que sur la partie inférieure des portières sur lesquelles les 4 bandes décoratives sont présentes. La porte battante de droite a aussi droit à sa décoration cuivrée qui est dans la continuité des feux arrière, associée en dessous à la mention Final Edition. La Mini Clubman Final Edition respose sur des roues au dessin spécifique en 18 pouces de diamètre bicolore Cuivre/Noir (modèle : Final Edition Spoke). Les répétiteurs de clignotants ainsi que le montant C reçoivent l’inscription 1969.Ce modèle Clubman Final Edition est disponible dans trois teintes de carrosserie, à savoir Nanuq White, Melting Silver et Enigmatic Black.

Un break bien équipé

Créée sur la base de la finition Untold Plus, la Mini Clubman Final Edition profite d’un bon niveau d’équipement. Mini y ajoute quelques « Plus » qui participent au coté luxueux de cette dernière version. En ouvrant les portes avant, on découvre des seuils de portes spécifiques avec un lettrage Final Edition et un volant sport gainé de cuir Nappa. Les sièges Sport bénéficient d’une sellerie en cuir « Lounge Mini Yours Dark Maroon » associé avec un empiècement en tissu « Piquet anthracite” qui rappelle certaines étoffes anglaises comme le tweed. Ces coiffes de sièges bi-matière profitent aussi d’un passepoil de couleur bleu ciel.Toujours au chapitre de la décoration de l’habitacle, on retrouve un insert cuivré « Shimmer Cooper » souligné par une baguette en coloris mate « Sage Green Dark » ou vert foncé mat. Sur la planche de bord, en face du siège passager on retrouve un badge numéroté qui indique le numéro du modèle dans une série allant de 1 à 1969. Pour faire « authentique et exclusif jusqu’au bout, on découvre que ce badge est présent sur les tapis de sol.

Enfin, top du must du raffinement selon MINI, la voiture vous sera livrée avec une clef habillée d’une coque personnalisée qui vous rappellera que vous êtes l’heureux propriétaire d’une exclusive Mini Clubman Final Edition MY2023.

Avec un motorisation unique et suffisante

Cette série limitée basée sur la finition haut de gamme « Untold Plus » est propulsée par la motoristion Cooper S, ce qui veut dire que sous le capot vous retrouve le très agréable L4 2.0 L TwinPower Turbo de 178 ch et 280 Nm né chez BMW. Ce moteur est ici associé à la BVA Sport à double embrayage avec 7 rapports et palettes de commande au volant. Cette version vous permettra d’atteindre (sur circuit bien évidemment !), la vitesse maximale de 228 km/h et de passer de 0 à 100 km/h en seulement 7.2 secondes.

La Mini Clubman Final Edition sera fabriquée à 1.969 exemplaires. Sur cette production, le marché français va profiter d’une dotation de 123 unités qui sont d’ores et déjà disponibles à la vente au prix de 46.400€ TTC auxquels il faudra ajouté les frais de mise en circulation (9 CV fiscaux) et le malus écologique qui s’élève à 1.629€ pour les 151 g de CO2 émis par la version Cooper S.

ndla : La petite Austin est née Austin Seven en 1959 et elle ne prendra le nom d’Austin Mini qu’en 1962.

Via MINI.
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Lancia : Virtualité, avenir et Metaverse

Raffaele Russo, le directeur général de Lancia Italia a annoncé hier :« Je suis fier d’annoncer que Lancia sera la marque automobile Metaverse officielle de la Fashion Week Metaverse 2023. Grâce à la participation à cet événement virtuel exclusif et mondialement connu, Lancia entrera dans le Metaverse. »

Voilà une grande annonce qui va boulerser les lancistes et les amateurs de voitures italiennes

Lancia va faire ses débuts dans le Metaverse by Meta lors de la Metaverse Fashion Week 2023, un événement virtuel mondial dédié au monde de la mode qui se déroulera la semaine prochaine du 28 au 31 mars.La marque à la lance sera présente avec un showroom virtuel inspiré de son showroom implanté Via Gattamelata à Milan qui est le premier « magasin Lancia » à installer la nouvelle Corporate Identity de la firme automobile turinoise. Lancia sera donc la Metaverse Fashion Week 2023 avec son propre espace à l’intérieur du « Luxury Fashion District », la zone virtuelle principale de l’événement appelée aussi « Quadrilatero della Moda« .Pour accéder à ce lieu magique , il faudra avoir créé son propre avatar. Ensuite on pourra accéde au showroom virtuel Lancia pour le découvrir. Dans ce show room merveilleux et dont on rêve déjà, Lancia exposera deux véhicules, à savoir une citadine Ypsilon et un second véhicule couvert comme le montre la bannière de l’article ! On vit une époque formidable. Si on en croit le constructeur automobile et sa communication « trop dans la vibe », la bache cachera la nouvelle Lancia Concept qui restera voilée jusqu’à sa présentation qui aura lieu le samedi 15 avril 2023.

Un show room virtuel qui préfigure les show rooms réels

Le showroom Lancia du Metaverse reflétera sa nouvelle CIM (Corporate Identity de la Marque) ou pour faire simple, sa nouvelle identité visuelle pour les lieux de vente et d’entretien. S’il est présent dans le monde virtuel créé par l’entreprise de Mark Zuckerberg, on gardera à l’esprit que cette nouvelle idéntité Lancia a été présentée pour la première fois à Milan dans le showroom de la Via Gattamelata. Ainsi, en Italie et dans la vraie vie, on peut découvrir le nouveau logo, la nouvelle apparence des points de vente Lancia c’est le nouveau « script visuel » (ou design du lieu) qui permet de ressentir, parait-il, un sentiment d’appartenance au monde fabuleux de la marque grâce à la présence de matériaux innovants, d’une attention toute particulière apportée aux détails inspirés par l’architecture et le design italiens ainsi que par l’utilisation de couleurs élégantes. Bref, un beau discours marketing pour nous dévoiler ce que seront les concessions Lancia dans les grandes villes d’Europe à partir de 2024. Le service communication pous précise enfin que ces points de vente exclusifs seront en mesure d’assurer la parfaite combinaison de l’achat digital et physique, vaste programme déjà présent chez la grande majorité des marques. Ils ont été pensés pour permettre aux clients de vivre une expérience voulue totalement immersive, aussi bien en ligne qu’hors ligne. Lancia 2024 ressemble donc à une sorte de conte de fée qui hésiterait entre le rêve et la réalité. È fantastico !

Plutôt que d’aller faire un tour dans le Metaverse pour découvrir un lieu terne, sans chaleur, sans luxe, nous vous proposons de redécouvrir en photos le show room Lancia aux nouvelles normes qui vient d’ouvrir à Milan sur la Via Gattamelata.

Lancia attaca

Stellantis le confirme bien, la renaissance de la firme turinoise en Europe c’est pour demain. Le showroom de Via Gattamelata en est la première étape. Lancia annonce que sa relance impliquera au moins 50% du réseau de distribution italien d’ici la fin de cette année et visera 100% d’ici la premier semestre 2024 avec le lancement de la prochaine génération de l’Ypsilon. Le déploiement de Lancia dans l’Union Européenne (plus la Suisse) débutera pour sa part dans le courant du premier trimestre 2024 et devrait être en place avant la rentrée 2024. Ce plan d’attaque du marché automobile européen porte sur environ 70 points de vente dans les 70 plus grandes villes européennes. Souvent, ils seront combinés aux points de ventes des marques premium du groupe Stellantis (DS Automobiles, Alfa Romeo, Maserati). Il est fort possible que nous ayons affaire avec des corners plutôt que de véritables show rooms ou concessions indépendants. Reste que si on prend en compte les 27 pays de l’Union Européenne (moins l’Italie) et qu’on ajoute la Suisse, on arrive à 2.60 points de vente par pays… Avec moins de trois concessions, il ne va pas être facile d’exister pour Lancia malgré ses 116 ans d’existence. Même des marques chinoises venues de nulle part ou presque font bien mieux au moment de leur arrivée en Europe de l’ouest. Le nouveau modèle de distribution Lancia se caractérisera par une qualité sans compromis grâce à un nombre de concessionnaires triés sur le volet etce, sans avoir besoin de vastes salles d’exposition, de trop nombreux bureaux et ceci dans le but d’offrir un niveau de qualité élevé, à la fois en ligne et hors ligne grâce à un accueil personnalisé et prévenant. On l’espère car l’ancien réseau Lancia en Europe n’était pas réputé pour sa qualité, son amabilité et ses attentions qu’elles soient en direction des automobiles de la marque ou de ses clients.

Le cap est mis sur 15 avril 2023

C’est donc deux semaines après l’ouverture de sa boutique virtuelle durant la Metaverse Fashion Week 2023 qui se tiendra sur Decentraland à la fin de ce mois que Lancia dévoilera officiellement un nouveau concept car qui doit annoncer la future Ypsilon 2024. On espère découvrir virtuellement [ndla : sur le Metaverse, la présentation doit coûter nettement moins cher que dans la réalité] un objet qui ressemble plus à une automobile qu’à une sculpture mais pour l’instant, il est difficile de vous en dire plus puisque le constructeur n’a donné aucune indication et n’a pas lancé le moindre teaser pour aiguiser notre curiosité. Pour en apprendre plus, nous vous donnons donc rendez vous à la mi avril.

Via Lancia.Photos : Lancia.
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Dodge Hornet R/T GLH Concept : « Goes Like Hell »

Après avoir présenté le SUV Hornet GT GLH Concept en août 2022, Dodge dévoile en ce début de printemps 2022 le Hornet R/T GLH Concept qui pourrait annoncer une version hybride plus pêchue du Hornet R/T qui arrive sur le marché en ce moment.

White is the new Black

Dodge est plutôt avare en informations pour cette nouveauté qui ressemble toutefois fortement au Hornet GT GLH Concept de l’an passé à quelques détails près comme la livrée de carrosserie qui devient blanche au lieu d’être noire, l’apparition de logos R/T rouges et des jantes alu en 20 pouces dont la décoration est un peu éclaircie.On retrouve les mêmes stickers, le même accastillages, et si le chassis est surbaissé, il l’est un peu plus que sur la version GT mais l’ensemble n’évolue guère plus. Pour le reste, c’est Blanc Hornet et Noir Hornet et pas beaucoup plus.

Va comme l’enfer !

De prim’abord ce nouveau Dodge Hornet R/T GLH Concept n’apporte pas grand chose de plus que la version GT mais il pourrait toutefois annoncer une future version hybride plus puissante que l’actuel modèle qui développe quelques 240 ch. Une chose est sure, chez le constructeur américain, une version R/T est souvent plus performante qu’une version GT.Dodge ne dit rien à ce sujet et laisse les médias, les commentateurs et les amateurs faire de la prospective et envisager différentes options.On pourra aussi voir ce SUV siglé R/T comme un simple vecteur d’image pour accompagner l’arrivée du Hornet dans les show rooms et sur les routes américaines. Ce Dodge annonce t-il un modèle aux performances infernales et à l’esprit sportif comme le fut dans les années 80 la berline Dodge Omni GLH développé et mis au point par Caroll Shelby ? Pas évident car la tendance actuelle n’est plus vraiment à la sportivité et au plaisir au volant, seulement à la mobilité confortable et connectée.

Pour comparer le Hornet GT GLH Concept 2022 et le Hornet R/T GLH Concept 2023, voici quatre photos.

DODGE HORNET GT GLH CONCEPT 2022.DODGE HORNET R/T GLH CONCEPT 2023.DODGE HORNET GT GLH CONCEPT 2022.DODGE HORNET R/T GLH CONCEPT 2023Le dossier Dodge Hornet R/T GLH Concept sera à suivre dans les prochains mois même s’il ne concerne pas le marché européen où seul l’Alfa Romeo Tonale a droit de citer.

ndla : « Goes like hell » signifie « Va comme l’enfer »

Via Dodge.
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Chevrolet : La Camaro s’en ira en 2024

C’en est bientôt fini du coupé Chevrolet Camaro tel que nous le connaissons. L’actuelle sixième génération que nous connaissons depuis 2016 aussi bien en coupé qu’en cabriolet va prochainement disparaitre du catalogue Chevrolet. Le constructeur de Detroit annonce en effet que la Camaro quittera sa production et son offre en janvier 2024, c’est à dire dans une dizaine de mois. A cette date, les derniers exemplaires de la muscle car sortiront de la chaîne de fabrication de l’usine de Lansing Grand River (Michigan).

Un Pack Collector’s Edition pour fêter la muscle car

La Camaro de sixième génération n’a semble t-il pas vraiment rencontré ses acheteurs et après une première année en fanfare (72.705 exemplaires vendus en 2016), la Chevy’ va voir ses ventes décliner d’année en année pour atteindre seulementg 24.652 unités livrées l’an passé, c’est à dire un chiffre éloigné de ceux de ces concurentes directes que sont les Dodge Challenger et Ford Mustang. Si on en croit Autos Américaines, une des raisons de ce semi échec ou demi succès serait à chercher du coté d’un design trop proche de celui de la Camaro Mk5 (2009-2015) qui avait elle trouvé son public et ses amateurs.

La Camaro ne va pas discrètement et simplement s’éteindre comme une banale berline ou pick up de milieu de gamme. Chevrolet va lui rendre un dernier hommage et proposer aux acheteur un pack baptisé « Collector’s Edition » qui sera compatible avec les versions RS et SS, plus quelques ZL1.On ne sait pas encore grand chose de cette future version « Collector’s Edition » mais le contructeur américain précise qu’elle rendra hommage à la Camaro de première génération à partir de 1967, notamment en reprenant le nom de code initial du programme : Panther.Chevrolet précise que la gamme Camaro MY2024 et l’ensemble des versions Collector’s Edition seront présentées en fin de printemps et disponibles à la commande dès le début de l’été prochain. Ces Camaro « Collector’s Editon » ne seront disponible à la vente d’en Amérique du nord, c’est à dire aux Etats-Unis et au Canada.

La muscle car va tirer sa révérence mais pas son nom

Si le modèle dans sa définition « muscle car » que nous connaissons depuis la fin des sixties va définitivement disparaitre, le nom Camaro semble avoir encore un avenir chez Chevrolet. Certains prédisent à l’appellation Camaro un avenir à la Mustang Mach-E c’est à dire façon véhicule électrique plutôt haut de gamme et à l’esprit dynamique. L’affaire est dans l’air du temps puisqu’en ces années 2020-2030, chez les constructeurs automobile on préfère un gros SUV électrique à un sympathique coupé sportif à moteur thermique ou hybride…Enfin, sachez que Chevrolet va continuer de mettre en avant la Camaro de sixième génération dans une variété de séries sportive comme la NASCAR, l’IMSA WeatherTech, le SRO (GT4 Series), leNHRA Championship Drag Racing et le championnat Supercars.

Ci dessous le coupé et le cabriolet Camaro 2SS V8 6.2 L MY2023

Via Chevrolet.
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