WEC 2023 / 6 Heures de Spa : Toyota au métier, Ferrari de plus en plus gourmand

Gros soucis dans les crânes juste avant le départ de cette édition 2023 des 6 Heures de Spa. Comme souvent dans cette partie des Ardennes belges, la pluie parle d’une drôle de façon aux ingénieurs météo.

Quand la météo s’en mêle !

En haut des Combes, la piste est mouillée, en bas, vers la ligne de départ, c’est piste sèche ou à peu près. Alors, forcément, il n’est pas simple de choisir les bonnes enveloppes.La Toyota de Conway elle part en slick, les Ferrari, une des Cadillac, celle de Bamber et les deux Peugeot partent en pluie. La Porsche de Van Thoor aussi.On comprend la prise de risque des hommes de Toyota dont la voiture devait subir la pression des deux Ferrari. D’ailleurs, dès le premier tour ce fut un désastre pour Conway qui chuta en 7ème place, complètement dépassé par la majorité des hypercars !Un coup du sort sauva la mise des Japonais. Sortie de route d’une Porsche GTAM, beaucoup de temps pour la sortir, plus de 15 minutes, juste, le temps pour la piste de s’assécher. En moins d’un tour, Conway passait ses concurrents chaussés en mouillé, on avait rarement vu un rattrapage aussi bien asséné !

Les deux Ferrari passèrent au stand, y perdirent un temps fou et repartaient un tour derrière leurs rivales. La course avait pris un tour bien plus scabreux pour elles.

Ferrari, Porsche et Cadillac perdent chacun une voiture

Après deux heures de course, si Conway menait la meute, derrière pointaient deux Porsche : celle de Van Thoor et celle de Christenssen. La Cadillac de Van der Zande, elle, était partie à la faute en entamant le Raidillon, sortant violemment dans cet endroit si peu hospitalier.

Un peu plus c’est une autre grosse pointure qui disparaissait peut-être en panne d’essence puisque Van Thor s’immobilisait juste après l’entrée des stands. Full course yellow pour dégager la 936 et hop, Buemi filait se refaire un petit plein à pas cher, belle opération du Suisse qui mettait en tête un instant la Toyota 8 partie dernière sur la grille.

Une nouvelle neutralisation allait même permettre aux deux Toyota d’être seul dans le même tour. Ce fut lorsque notre ami Jacques Villeneuve se faisait percuter par une Ferrari GTAM.

Peu à peu, la course reprenait son rythme. Mais décidément, la folie n’avait pas quitté ce coin des Ardennes. Superbement revenues derrière les Toyota, les deux Ferrari perdaient une unité lorsque Fuocco mettait la sienne dans le mur après avoir mis de nouveaux pneus. Le débat sur la chauffe des enveloppes sera sans doute en tête du hit parade lors des prochaines réunions officiels/constructeurs.

Un nouveau très long safety car allait permettre de tout recaler et au restart, les deux Toyota faisaient la nique à la Porsche de Makowiecki, un peu naïf sur ce coup qui faisait perdre aussi 10 secondes à la Cadillac de Lyn et la Ferrari rescapée de Calado.

Après un denier énervement de Kobayashi dans le Raidillon pour passer son ami Harrley, les deux nipponnes pouvaient rallier l’arrivée sans plus de pépin. Mais que ce fut rude et obligatoirement parfait. Pour les deux Ferrari, le choix des pluies en début de course fut rédhibitoire mais en rythme de course c’étaient elles les plus rapides en ce samedi ardennais. De très bonne augure avant les 24 Heures qui promettent d’être grandiose. Qu’il est beau ce rapproché de James Calado qui passait l’ami Mako dans le dernier tour et offrait ainsi un nouveau beau podium à la marque de Modène.

Un beau salut est à adresser à Cadillac, en belle forme. Malgré la rude sortie de van der Zande les deux américaines ont été vues en belles positions.

Que dire de Peugeot ? De plus en plus les options choisies semblent caduques. Cette semaine pourrait être essentielle pour la marque de Sochaux, Carlos Tavares devra sans doute ou cesser l’aventure ou permettre de repenser le projet. Il se murmure dans les coulisses qu’une version 2024 est sur les rails. Elle sera sans doute plus conventionnelle. Souhaitons qu’elle soit plus efficace que la 9X8.

Dans les groupes, en LMP2, les locaux, ils habitent au pied du circuit, de WRT mataient une bande de très haut niveau.

En LMGTEam, Lilou Wadoux, associée à Rovera et Compano, l’emporte après la belle deuxième place de Portimao.

Tout ce beau monde a déjà un somptueux rendez vous dans six semaines dans la plus belle ville du monde (non non, je ne suis pas chauvin). Il y a une sacrée partie à jouer et évidemment, nous en serons pour les malheureux qui n’ont pu trouver un billet si rare désormais.

Ci dessous les classements dans chacunes des trois catégories

Photos : FIA/WEC.
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Alpine : L’A290_β (ou Renault 5 Alpine) bientôt révélée

C’est donc le 9 mai prochain qu’Alpine dévoilera officiellement l’A290_β Concept qui annonce la version sportive de la prochaine citadine Renault 5 Electrique. Cette nouveauté annonce la prochaine citadine électrique sportive du constructeur dieppois. Avec cette nouveauté, Alpine compte nous électriser réinventant la sportivité. Cette Alpine A290_β sera donc le premier véhicule du «Dream Garage» annoncé par la marque en 2021 et qui doit incarner une nouvelle ère pour Alpine qui sera tournée vers l’électricité et la sportivité.

Pourquoi cette appellation ?

Le constructeur normand nous explique que le nom A290_β (prononcez « bêta ») respecte la stratégie d’appellation de la marque en comprenant un A suivi de trois chiffres. Le premier chiffre, un 2, correspond à la taille du véhicule (???) 2 comme 2 mètres… 2 places… segment 2… 20000€. Si on respecte donc la logique alpiniste, le 2 vient se positionner au dessus du coupé A110, cela semble étrange sauf si la future nomemclature Alpine prévoit une citadine 2.., un SUV 3.. et un prochain coupé 4…Alpine poursuit son explication en nous assurant que le 90 est propre aux véhicules sportifs polyvalents de la marque ou « life-style », tandis que les véhicules sportifs arborent le chiffre 10. Si on poursuit ce raisonnement, nous aurons donc une citadine A290, un SUV A390 et un coupé A410 (en 2026).Enfin, la lettre β vient de la lettre grecque transmise à l’alphabet latin par l’intermédiaire de l’alphabet étrusque mais surtout cela fait référence au terme « bêta test » utilisé dans l’univers du numérique qui est la dernière version test d’un produit, juste avant la version finale qui sera mise sur le marché.

Elle va devoir en avoir pour exister !

Cette version Alpine de la future Renault 5 électrique devrait arrivée l’an prochain dans le mouvement lancé par la R5 E-Tech 100% Electrique. Cette future A290 aura deux fonctions. La première sera de jouer le rôle de modèle haut de gamme ou vecteur d’image pour la gamme R5 mais aussi de prendre la succession avec succès de la regrettée Clio R.S.En agissant de la sorte, Renault Group s’inspire de ce qui se fait chez Toyota avec d’un coté les Toyota et de l’autre les GR Toyota ou plus près de nous, chez Stellantis avec le couple turinois Fiat 500e/Abarth 500e. Reste que la priorité de cette future Alpine A290 sera de séduire les acheteurs et les amateurs de petites sportives qui, s’ils font attention à l’allure de leur voiture n’en attendent pas moins des performances et un vrai agrément de conduite ce qui ne semble pas vraiment être la cas de la nouvelle Abarth 500e qui joue tout sur son look sans mettre grand chose sous son capot tant ses capacités paraissent limitées. Alpine a ici un bon coup à jouer et à ne pas manquer sinon le retour du bâton se fera vite sentir du coté de la Manufacture Jean Rédélé. Sur cette future baby Alpine A290 reposera une partie de l’avenir de la firme automobile de l’Avenue de la Bréauté à Dieppe.Un look oui mais pas seulement, les ancêtres R5 Alpine puis Alpine Turbo, bien qu’imparfaites apportaient un vrai plus et elles ont vraiment existé sur le marché et dans le coeur des amateurs.Sachez enfin que de son coté, Renault devrait commercialiser une Renault 5 Electrique en version « Esprit Alpine » qui aura le flacon mais pas l’ivresse.

QR Code, tirage au sort et show à Bristol

Alpine nous donne rendez-vous le mardi 9 mai 2023 à Bristol (pourquoi pas à Dieppe ?) pour découvrir l’A290_β sous toutes les coutures et dans les moindres détails. Si vous voulez assister à l’événement et être parmi les « privilégiés », Alpine permet de gagner une place pour assister à la présentation de ce show-car électrique en suivant la F1 et le Championnat du Monde d’Endurance durant ce week end des 28, 29 et 30 avril.Pour participer au tirage au sort, ll faudra être rapide et être au top dans la capture des QR Code avec un smartphone (… pas avec un Nokia 3310 !). Ainsi vous devrez le QR code présent pendant ces quelques jours sur l’Alpine A523 qui court en F1 le circuit de Bakou en Azerbaïdjan et sur l’A470 qui court en LMP2 pour les 6 Heures de Spa Francorchamps. Ce QR code chopé sur la monoplace et sur la voiture engagée en WEC est la clef pour pouvoir participer au tirage au sort qui permettra de designer le gagant qui remportera le fameux accès au show nocturne de présentation de l’Alpine A290_β Concept… Le Royaume Uni n’étant plus dans l’Union Européenne, posséder un passeport à jour sera un vrai plus !

En attendant, la nouveauté, il vous reste celles-ci.

Renault 5 Alpine 93 ch ph1
Renault 5 Alpine 93 ch ph2Renault 5 Alpine Turbo 110 chVia Alpine.
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WEC : Six Heures de Spa-Francorchamps 2023

Ferrari et les Porsche à la poursuite du diamant japonais

Lors de la deuxième du WEC à Portimao, si les Toyota l’ont emporté, les Ferrari et les Porsche se sont considérablement rapprochées des hypercars japonaises. Le circuit portugais n’est pas du genre à torturer les concurrents, pourtant, beaucoup d’hypercars y ont connu des problèmes de fiabilité. Normal, ce n’était que la deuxième sortie pour les nouvelles mais même une des Toy, la 7 qui semble être un peu plus maudite que l’autre, a du rentrer aux box pour un changement obligatoire d’arbre de transmission. Une Ferrari a connu également quelques soucis de freins. Un seule des deux Porsche a reniflé l’arrière des leaders tandis que les Peugeot se montraient juste un peu plus fringantes qu’à Sebring.

Samedi, tout change. Pour une raison et une seule : l’extraordinaire exigence du circuit de Spa Francorchamps qui impose un rythme tout autre que celui des précédentes manches du championnat WEC. Du Raidillon aux Combes, de Bruxelles à la Source, tout, sur le toboggan ardennais impose le respect. Les longs bouts droits et les grandes courbes en appui changent radicalement la donne. Toyota y a dominé depuis que la marque japonaise roule bien seule en endurance mais l’arrivée des constructeurs spécialistes que sont Ferrari et Porsche laissent présager une course totalement différente de ce que l’on a connu jusqu’à maintenant.

Hypercars : La bataille des Ardennes

Mais il se pourrait bien que quelques autres larrons viennent se mêler à la fête wallonne. Désormais il y a deux Cadillac. La bleue, c’est ainsi qu’on les appelle déjà dans le public de l’endurance qui sera épaulé par la ‘’jaune’’. Celle-ci est bigrement bien conduite puisqu’au duo Bourdais-Van der Zande est adjoint Aïtken, un jeune loup rapide et motivé vu à son avantage en F2 qui rejoint l’escadre américaine juste avant Le Mans.

Une autre arrivée en hypercar, celle de la Porsche gérée par le team Jota à la somptueuse robe dorée.

Vanwall et Glickenhaus tenteront de ne pas sombrer dans la forêt ardenaise. Il est à noter que l’écurie américaine confiera sa SCG 007 n°708 à un trio 100% français. Le Rennais Franck Mailleux remplace Ryan Briscoe aux côtés de Romain Dumas et d’Olivier Pla sur une voiture qui doit trouver désormais des chevaux et du développement.

La grosse question sera le comportement des deux Peugeot. On saura rapidement si l’option aéro choisi par les techniciens de Sochaux peut permettre aux Lionnes de se mêler au festin belge. Nous sommes à moins de deux mois maintenant de la semaine mancelle. Il est plsu que temps de valider les audacieuses solutions. Sinon, rude sera la suite de la saison. La course est impitoyable.

Les LMP2 chassent en meute

Avec le passage de Hertz Team JOTA en classe Hypercar, 11 voitures sont engagées dans la très disputée catégorie LMP2. Team WRT bénéficiera à coup sûr du soutien du public local. L’Oreca n°41 de l’équipe belge a terminé troisième des 6 Heures de Portimão, lors desquelles United Autosports a signé un retentissant doublé. Filipe Albuquerque et Tom Blomqvist signent leur retour au sein de la structure anglo-américaine, remplaçant respectivement Ben Hanley dans la n°22 et Giedo van der Garde dans la n°23. Andrea Caldarelli retrouvera le volant de la n°9 de Prema Racing en lieu et place de Juan Manuel Correa.

Dalla Lana raccroche en LMGTE

Dans la catégorie LMGTE Am, Northwest by AMR chamboule son équipage à la suite du départ de Paul Dalla Lana. Le pilote Bronze le plus titré de l’histoire du FIA WEC a annoncé qu’il raccrochait les gants avec effet immédiat. En conséquence, Heart of Racing, sera désormais chargée de l’exploitation de l’Aston Martin Vantage n°98. Ian James, Alex Riberas et Daniel Mancinelli effectueront leurs débuts en FIA WEC ce week-end à Spa-Francorchamps. Les pilotes locaux Ulysse de Pauw (AF Corse), Sarah Bovy (Iron Dames) et Alessio Picariello (Iron Lynx) auront à cœur de porter haut les couleurs de la Belgique ce week-end.

Toyota trône en tête du classement des constructeurs Hypercar avec 64 points. Ferrari est deuxième avec 42 unités. Porsche et Cadillac sont à égalité avec 30 points. Au classement des équipages, la Toyota n°8 (Sébastien Buemi, Brendon Hartley, Ryō Hirakawa) est leader provisoire devant la Ferrari n°50 (Antonio Fuoco, Miguel Molina,Nicklas Nielsen).

En LMP2, la n°22 d’United Autosports est leader avec 56 points, suivent la n°63 de Prema Racing (40) et la n°41 du Team WRT (33). Vainqueur à Sebring et Portimão, Corvette Racing (64) mène les débats dans la classe LMGTE Am devant Dempsey-Proton Racing (33) et AF Corse (28).

Trois séances d’essais libres sont au programme avant la fatidique séance de qualification prévue vendredi en début de soirée. Le départ des 6 Heures de Spa-Francorchamps sera donné samedi à 12h45.

Le programme : 

Jeudi 27 avril

Essais libres 1 : 11h30 – 13h00Essais libres 2 : 16h20 – 17h50 

Vendredi 28 avril

Essais libres 3 : 11h00 – 12h00Qualification : 17h00 – 18h05

Samedi 29 avril 

Course : 12h45 – 18h45

photos : FIA, Porsche, Aston Martin, Ferrari, Michelin, Oreca, Corvette Racing.
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Skoda Enyaq iV 50 : La version « Access » à moins de 40.000€ arrive enfin !

Le constructeur tchèque fait évoluer la gamme de son SUV électrique Enyaq iV en intégrant dans son offre une nouvelle version baptisée « Enyaq iV 50 ».Cette nouvelle version est à considérer comme un modèle d’entrée de gamme ou « Access » tant par sa motorisation que par sa batterie, sa dotation en équipements et bien évidemment son prix de vente.On aura par ailleurs à l’esprit que cette version iV 50 aura tardé à venir sur le marché puisqu’elle était annoncée au moment du lancement du modèle, il y a deux ans déjà.

L’Enyaq iV 50, un basique qui peut avoir du sens pour certains conducteurs

Cette nouvelle version Enyaq iV 50 est une version mono-moteur. Elle est propulsée classiquement par un moteur électrique installé au niveau de l’essieu arrière. Cette motorisation « 50 » annonce une puissance limitée de 109 kW (148 ch) et un couple de 220 Nm ce qui ne rendra pas violent cette version de l’Enyaq puisqu’il annonce un poids de 1.865 kg et un rapport poids/puissance de 12.60 kg/ch.La vitesse maximale autolimitée est fixée à 160 km/h et il faut 11.3 secondes au SUV tchèque pour passer de 0 à 100 km/h.Le goupe propulseur est alimenté par une une batterie d’une capacité de 55 kWh (52 kWh net) qui permet une autonomie maximale théorique de 365 kilomètres en cycle WLTP. Dans les stations de recharge rapide DC, la batterie peut faire le plein en énergie de 10 à 80% de sa capacité en 36 minutes. La puissance de recharge maximale est fixée à 110 kW.

Cet Enyaq iV 50 n’est pas suréquipé mais il propose le nécessaire et même un petit peu plus avec notamment des jantes en alliage en 19 pouces (modèle Regulus), les radars de stationnement avant et arrière et une caméra de recul.En ouvrant les grandes portes, on découvre un habitacle qui reprend l’ambiance sombre « Design Selection Loft ». L’Enyaq iV 50 propose toutefois un écran tactile central de 13 pouces (33 cm) pour le système d’infotainment et le système de navigation qui sont de série tout comme le fameux parapluie Skoda intégré dans la portière du conducteur.

Un prix contenu

Martin Jahn, membre du conseil d’administration de Skoda, en charge des ventes et du marketing de préciser :« Avec l’Enyaq iV 50, nous rendons l’entrée de gamme de la famille Enyaq encore plus abordable. Pour moins de 40 000 euros, nos clients bénéficient d’un véhicule électrique sur batterie moderne qui offre une grande autonomie pour la conduite quotidienne, beaucoup d’espace pour toute la famille et un équipement complet.« 

Ce modèle est, pour l’instant, annoncé en Allemagne, au Pays-Bas en Belgique mais Skoda laisse clairement entendre qu’il sera proposé sur d’autres marchés européens dans les prochaines semaines ou prochains mois. Pour votre information, sachez que dans le catalogue Skoda Deutschland, l’Enyaq iV 50 est proposé juste en dessous des 40.000 puisque son tarif de base est fixé à 39.990€.

Via Skoda.
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Tesla passe un important contrat avec une grande compagnie de taxi des Émirats Arabes Unis

Les affaires vont plutôt bien en ce moment pour le constructeur automobile américain. Les ventes ne cessent de croître, les usines tournent à plein régime, l’entreprise gagne de l’argent et plusieurs nouveautés attendues sont en approche. Tesla est aussi de plus en plus présent dans les marchés pour les flottes d’entreprise et un nouvel accord passé avec une compagnie de taxi du Moyen-Orient vient confirmer la bonne santé de la firme d’Austin dans le monde des contrats automobiles destinés à des sociétés qui opèrent en milieu urbain et péri-urbain.Jusqu’à maintenant les commandes provenaient essentielllement d’entreprises de covoiturage ou VTC et de services de location de voitures. Il y aura désormais les compagnies de taxi.

Des Tesla pour accompagner des Toyota

On a ainsi appris hier que la société Arabia Taxi Dubai, membre de l’Arabia Holdings Limited avait passé commande au constructeur américain de quelques 269 exemplaires de la berline Tesla Model 3. Ces nouvelles voitures électriques sont destinées à intégrer l’importante flotte de taxis dont dispose la compagnie aux Émirats Arabes Unis. Ni Tesla, ni Arabia Taxi n’ont annoncé la valeur financière du contrat. Actuellement, Arabia Taxi se présente comme la plus grande flotte de taxis de Dubaï et l’une des plus importantes du pays. Avec ce nouvel achat, l’entreprise semble vouloir doubler son avance sur le marché local du transport de personnes. Ces nouvelles Model 3 vont venir rejoindre une très importante flotte de véhicules principalement composée de Toyota Camry Hybrid et de Prius.

Le Sheikh Majid bin Hamad Al Qasimi, le PDG de l’entreprise, explique qu’Arabia Taxi vise à exploiter 100% de véhicules respectueux de l’environnement d’ici à début 2027, sachant que les véhviules hybrides représentent déjà 83% de la flotte puisque cela inclut les véhicules « light hybrid » et PHEV. Le patron de la compagnie dit espérer atteindre 100% d’électrification peu de temps après, c’est à dire vers 2028-2029 notamment grâce à l’arrivée dans l’entreprise des véhicules à hydrogène.

En faisant ces choix automobilo-environnemtaux, la société dubaïote emboite le pas à quelques grandes entreprises comme Amazon, Walmart, Sysco, Coca Cola ou Hertz qui sont déjà engagées dans l’électricification de leurs flottes de voitures, fourgons et camions.

Via Arabia Taxi, Gulf Business, TimeOutDubaï.
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Alpine : Un rappel « préventif » pour l’A110

La firme automobile dieppoise a dû lancer en ce début d’année 2023 une campagne de rappel pour plusieurs de ses coupés A110 déjà livrés et des voitures en attente de livraison, dont la plupart sont encore sur le parc de stockage de l’usine de l’Avenue de la Bréauté.

Un rappel limité

L’affaire est à signaler mais ne relève pas d’un rappel d’envergure puisque quelques exemplaires déjà livrés et un plus grand nombre encore non parti de l’usine dAlpine est concerné par ce que l’on appellera un « rappel préventif » ou d’avant livraison. Si on en croit le communiqué du constructeur la faute ne concernera pas directement l’usine mais un de ses fournisseurs.Alpine précise qu’il a été informé par un de ces fournisseurs d’une possible non-conformité d’une pièce destinée à la fixation des trains roulants de certains coupés A110.Cette non-conformité a donc imposé à la marque de procédé à de nouveaux contrôles d’avant livraison aux client.

La campagne de rappel des véhicules déjà livrés concerne trois ou quatre voitures, pas plus. Pour les véhicules en attente de départ pour les concessions pour y être livrés livraison, cela s’inscrit finalement dans le process’ habituel du contrôle de la qualité des autos fabriquées par le constructeur.

Le propos du constructeur

Alpine de dire :« Le cas échéant, il y aura également un remplacement des pièces concernées » poursuit le service communication. Ces nouvelles vérifications seront réalisées directement en usine. Ainsi, les véhicules feront l’objet de réglages et contrôles finaux à la Manufacture Alpine Dieppe Jean-Rédélé.La qualité de nos véhicules est checkée en permanence tout au long du process de production sans que ce soit connu forcément, mais toujours avec la garantie de qualité du véhicule livré à nos clients. Donc les voitures qui seront livrées à nos clients seront conformes à tous nos critères de qualité et de conformité, également en terme sécuritaire.Nous avons pris la peine d’écrire à chacun de nos clients, livrés ou en attente de livraison, un courrier afin de les prévenir. »

Au delà des trois coupés qui ont déjà été mis à la route, la seule répercussion de ce problème de non-conformité d’une pièce va seulement allonger les délais de livraison de quelques jours ou de quelques semaines tout au plus.

Via Alpine Cars, Actu.
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Station 70 (épisode 8) : Born to be wild ou presque…

Article dédicacé tout particulièrement à Nicolas Meunier, le patron de rédaction du média Génération Sans Permis et « pape » français de la VSP de qualité.

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… car avec Luc Le Gleuher tout est possible, même faire un road trip en Normandie façon Easy Rider même s’il n’est pas question de voyage en Harley Davidson entre Los Angeles et La Nouvlle-Orléans mais plutôt d’une balade en Arola 10 entre Cormelles-le-Royal et Osmanville dans le Calvados.

Mon royaume pour une Mochet ou à la limite une Arola !

Au fil de l’émission du jour Luc nous propose un rappel historique sur les cyclecars et vélocars des années 1920-1930, un passager par l’Allemagne de l’après Seconde Guerre Mondiale avec des marques comme Messerschmitt, Isetta ou BMW avant un retour en France avec la firme automobile Mochet mais aussi Ligier, et Arola. Pour accompagner Luc dans son voyage au pays des VSP, nous irons à la rencontre de Jonathan dit « Alphnose Danlmur » qui est le président de l’Association de Sauvegarde des Velocar et Voiturettes Charles Mochet (ASSVCM) et un fin connaisseurs des Mochet mais aussi des petites Ligier, des Arola qui devriendront des Aixam au début des années 80.Au fil de la discussion vous découvrirez deux Mochet dans leur jus ainsi qu’un beau groupe composé d’Arola 10 à trois roues, d’Arola 14 à 4 roues ou d’Aixam de la même époque.Luc et « Alphone Danlmur » vous emèneront ensuite faire une balade à bord d’une instable et peu puissante (moteur de mob’ c’est à dire 49.9 cm3) Arola 10 dans une livrée orange très seventies qui pourra faire penser à la couleur d’une autre fameuse voiture à trois roues, non pas l’amie de Jeremy Clarkson, la Reliant Robin mais la Bond Bug 700.

Pour retrouver ces moments automobiles singuliers et toujours agréables en compagnie du « Boss » du Musée Station 70 RN13 à Osmanville, c’est ci dessous en vidéo et en couleurs !

Via Tevi.TV, YouTube, Station 70
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Polestar s’installe dans l’usine Saab de Trollhättan

Par Thor ! Par Odin ! Comment cela est il possible ? Cette fin de semaine, il y a des menus Ikea qui ont du mal à passer ou des miettes de Krisprolls qui grattent sévèrement la gorge de certains saabistes. En prenant possession de l’usine ex-Saab ex-NEVS, le concurrent de Göteborg s’installe dans la fameuse usine de Trollhättan où sont nées tous les modèles qui ont fait la réputation de la marque depuis 1947.Autant dire que le coup est rude pour les amateurs de la marque au griffon, l’usine de Stallbacka est tombée entre les mains de la filiale de Volvo mais c’est aussi pour le bien du site industriel qui va renaitre.

De Saab à Polestar en passant par NEVS

Après la triste et décevante période NEVS et finalement la mise en faillite de l’entreprise suédo-chinoise, la vie automobile va se relancer sérieusement sur le site de l’ancienne usine Saab. Polestar vient de signer un bail avec la société Kraftstaden Fastigheter Trollhättan AB qui est spécialisée dans la gestion des biens immobiliers dans le comté de Västra Götaland pour s’installer dans le lieu où sont nées par exemples les Saab 93, 95, 99, 900, 9000, 9-3 ou 9-5.Polestar va mener des activités de recherche et développement dans des locaux de 15.000 m² dans un bâtiment désormais baptisé « Technical ». L’usine Saab c’est une superficie de 65.000 m² et si besoin, Polestar aura encore de la surface disponible pour s’étendre.Sur ce site industriel, Polestar va travailler au développement des moteurs et des batteries de la future berline Polestar 5. Le site servira aussi aux tests des moteurs et des transmissions. Polestar va pleinement s’impliquer dans la relance du lieu puisque la Polestar 5 puis la Polestar 6 seront les premiers modèles fabriqués par la marque indépendamment de Volvo. Le constructeur automobile a aussi fait savoir qu’une fois son installation terminée et totalement opérationnelle, c’est à dire très prochainement, il va lancer en local un recrutement car il a besoin rapidement de personnel compétent.

Chez Polestar, on semble être heureux de cette installation et Dennis Nobelius, le directeur de l’exploitation chez Polestar de dire :« Ce nouvel établissement s’ajoute à notre département européen de recherche et développement qui est actuellement en pleine croissance et où travaillent actuellement plus de 800 ingénieurs, en Suède ainsi qu’en Grande-Bretagne.Trollhättan a une riche histoire dans l’industrie automobile, et il est donc très amusant d’écrire ici le prochain chapitre du développement des futures voitures électriques haut de gamme de Polestar. »

Gamme Polestar 2, 3, 4 et 5 Polestar Precept Concept qui annonce la Polestar 5Polestar O2 Concept qui annoce la Polestar 6Trollhättan, la ville idéale pour Polestar !

On notera que l’installation de Polestar dans cette région n’est ni une surprise ni une nouveauté puisque Polestar a ouvert un premier bureau dans le district d’Innovatum à Trollhättan il y a un peu plus d’une année afin de profiter du haut niveau de compétence des salariés et des sous traitants liés à l’industrie automobile.Peter Eriksson qui est le président du conseil municipal de Trollhättan a déclaré au sujet de l’installation de Polestar dans sa ville :« En Suède, c’est ici que se trouvent les compétences les plus pointues, les bonnes conditions de base et la logistique pour développer et produire les nouvelles technologies de la mobilité de demain. Si vous vous établissez à Trollhättan, vous êtes à portée des bonnes solutions et des bons partenaires techniques et industriels, ceci vaut pour des entreprises comme Polestar qui opèrent dans l’industrie automobile, mais aussi pour les industries voisines telles que l’espace et l’aviation. »

Via TTela, AP, AutomotiveNews, DagensInfrastruktur.
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JLR se réimagine

Jaguar Land Rover accélère sa stratégie « Reimagine » qui vise à repositionner le constructeur britannique en tant que constructeur de voitures électriques de luxe d’ici à 2030. Pour y parvenir, l’entreprise, filiale du groupe industriel indien Tata Motors, va investir15 milliards de livres sterling (>17 milliards d’euros) au cours des cinq prochaines années dans la fabrication, les programmes de nouveaux véhicules, le développement de la formation et des compétences des salariés ainsi que dans les technologies dites « autonomes », l’IA et le numérique.Mais ce n’est pas tout puisque le Jaguar Land Rover va se restrucuter en quatre entités qui auront chacune une mission et un projet industriel et commercial.

Réorganisation du tissu industriel de JLR

Adrian Mardell, PDG de Jaguar Land Rover, a profité de la présentation des plans au siège de la société à Gaydon pour rappeler que Jaguar, dans le cadre du plan « Reimagine » initié par l’ancien patron du groupe, le français Thierry Bolloré, réalisait ses importants investissements afin de permettre à la marque de repartir de l’avant pour tenter d’aller rechercher les lustres d’antan et de réaffirmer son engagement à être neutre en carbone net d’ici 2039.

L’usine de Halewood doit être convertie en une installation de production entièrement électrique dans laquelle la prochaine génération d’un SUV de taille moyenne sera fabriquée sur l’architecture modulaire électrifiée (EMA). Ce modèle sera lancé sur le marché en 2025. Par ailleurs, les précommandes pour la version tout électrique du Range Rover devraient normalement commencer avant la fin de cette année ou au plus tard au tout début 2024 selon les pays. Les britanniques poursuivent également une double stratégie. Si d’une part, ils répondent à la tendance à l’électrification de certains marchés avec la plateforme EMA, JLR assure conserver au long cours l’architecture longitudinale modulaire flexible (MLA) sur laquelle reposent notamment les Range Rover et Range Rover Sport. Le constructeur explique que cette plateforme MLA offre toutes les options, du moteur à combustion jusqu’à l’entraînement hybride ou hybride rechargeable en passant par l’électrique avec batterie, avec lesquels la gamme de modèles peut être adaptée aux besoins des différents marchés dans le monde et pas seulement ceux imposés par l’Europe et quelques états américains.

L’usine de moteurs de Wolverhampton, qui produit actuellement des moteurs à combustion interne Ingenium aura elle aussi un avenir électrique puisqu’elle va fabriquer des groupes propulseurs électriques et des batteries pour la prochaine génération de véhicules Land Rover et Jaguar. Pour clarifier cette démarche vers l’électrique, la direction de JLR fait savoir que le site industriel sera prochainement rebaptisé « Centre de fabrication des groupes propulseurs électriques » Si le nom est parlant, on a connu plus agréable à l’oreille !

L’usine historique de Castle Bromwich va elle aussi évoluer dans les prochains mois et prochaines années. JLR a déjà confirmé qu’au moins l’atelier d’emboutissage, qui produit des panneaux de carrosserie pour les modèles actuels des marques Jaguar et Land Rover va évoluer pour produire les emboutis et les pièces métalliques destinées à la prochaine génération de véhicules électriques. Enfin, de nouvelles options industrielles sont actuellement à l’étude pour d’autres parties et bâtiments du site.

De Jaguar Land Rover à JLR

L’affaire ne surprendra personne tant on parle actuellement aussi facilement de JLR que de Jaguar Land Rover mais cette fois ce sera officiel comme l’a précisé récemment Gerry McGovern le directeur de la création de Jaguar Land Rover, à la tête du bureau de design du groupe à Gaydon dans un entretien accordé à Automotive News. A l’avenir, le groupe s’appellera donc JLR mais il ne représentera plus deux marques mais quatre réparties comme suit :

1- Range Rover va prendre en charge les modèles les plus luxueux du groupe (Evoque, Velar, Range Rover Sport, Range Rover)2- Discovery assemblera les véhicules à vocation familiale et « grand public » (Discovery, Discovery Sport – et on parle d’un possible retour d’un Freelander en entrée de gamme -)3- Defender va s’occuper des modèles Tout-Terrain (Defender 90, 110, 130)4- Jaguar portera son attention sur les véhicules électriques au positionnement sportif, avec notamment une GT à quatre portes qui doit être lancée d’ici l’année 2025

Toutefois la marque Land Rover restera apposée sur l’ensemble des véhicules de la marque. Celle-ci est trop connue et valorisante qu’il serait impossible de s’en passer. Au final, cette annonce officielle ne fait que confirmer la segmentation de la gamme Land Rover que nous connaissons aujourd’hui et relève plus de la communication de la grande nouveauté importante. Si JLR, et encore plus Jaguar, veut s’en sortir, il va falloir être au top pour affronter sans faiblir les allemands mais aussi les chinois, les japonais et les américains… mais JLR fait quoi avec les français et les italiens ???

Chez Jaguar, en revanche, le premier des trois futurs modèles électriques de luxe sera une voiture façon GT à quatre portes. Elle sera produite dans l’usine de Solihull. Elle sera basée sur sa propre architecture JEA (Jaguar Electric Architecture) ce qui permet à JLR d’annoncer que ce futur modèle aura des performances supérieures à toutes les Jaguar précédentes ainsi qu’une autonomie pouvant aller jusqu’à 700 kilomètres selon la batterie choisie. Si on en croit les premiers bruits de couloirs venus des  »personnes proches du dossier », la tarification devrait démarrer au dessus des 100.000£ (>112.000€). Une chose est sure, Jaguar devra faire nettement mieux et beaucoup plus qu’avec le crossover électrique I-Pace né en 2018 et qui ne se vend pas très bien sur les marchés automobiles.De plus amples détails devraient être annoncés d’ici à la fin de l’année pour cette future Jaguar qui va devoir électriser les amateurs de la marque au félin bondissant. Les ventes devraient démarrer dans le courant de l’année 2024 et les premières livraisons de véhicules aux clients se feront en 2025.

Via AutomotiveNews, AMP, JLR.
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Honda : La nouvelle Civic Type R s’empare du record (pour une traction) sur le Nürburgring

« Voilà, ça c’est fait et même bien fait. » C’est ce qu’on a du se dire le 24 mars dernier quand on vu le beau chrono de la Honda Civic Type R pour parcourir les 20.800 km (circuit révisé) du grand Nürburgring.La version sportive de la grande compacte japonaise a en effet claqué un temps de 7 min 44 sec 881 millièmes sur le célébre tracé qui sert encore de juge paix en matière de rapidité et d’efficacité automobile.

Le « der des der » sur la Nordschleife pour une compacte sportive thermique

Ce très bon temps chronométré et officialisé permet à la sportive japonaise de devenir la traction (de série) la plus rapide sur le circuit du massif de l’Eifel en Allemagne. Avec ce temps, la Civic Type R reprend à la Renault Mégane R.S. Trophy R. la palme de la voiture FWD la plus rapide sur ce circuit singulier et varié. Avec ce record, la Honda Civic Type R tient un temps qui n’est pas prêt d’être bousculé

En 2019, la Mégane R.S. pilotée par Laurent Hugon avait réalisé un temps chrono de 7 min 45 sec 389. Il aura donc fallu patienter 4 ans pour voir ce record tomber, non pas pour quelques secondes de moins sur un tour, mais seulement pour une demi seconde, autant dire une misère.

Autre fait notable ou plus exactement triste constat, ce record risque bien d’être le dernier pour une compacte sportive à moteur thermique et roues avant motrices. Sauf sursaut d’orgueil de la part de Renault ou de Volkswagen, il y a peu de chance de voir une sportive thermique ou même hybride venir chasser sur les terres de la Honda Civic Type R. La mode des citadines et des compactes sportives est derrière nous. Il reste encore, en plus de la Civic Type R, la Mégane R.S Ultime, la Volkswagen Golf en version GTI, Clubsport (et la Polo GTI pour quelques mois encore), la Focus ST et puis c’est tout. Tout cela est un peu triste mais marque la fin d’une periode de près de 50 ans, où la sportivité automobile et le plaisir au volant étaient presqu’accessibles à tous. Place désormais, et dans les prochaines années, à des sportives électriques bien plus lourdes, moins agiles et surement très chères.La Honda Civic Type R referme ici de fort belle manière un demi siècle de plaisir au volant et rien que pour ça, nous devons lui accorder de l’attention et du respect.

Une Civic Type R de série mais un peu particulière

Sans rien enlever à la valeur de la performance de la firme japonaise, on notera toutefois que la voiture utilisée pour établir ce record est une version allégée de la voiture de série qui sera disponible prochainement en Europe sous le nom “Type RS Grade”. Par ailleurs, la sportive était chaussée de pneumatiques Michelin Pilot Sport Cup 2 Connect qui ne sont pas proposés en série sur le modèle mais ils seront disponibles à la commande directement auprès du manufacturier clermontois.Pour le reste, on retrouve la nouvelle Civic Type R MY2023 avec son moteur L4 2.0 L suralimenté par un turbo qui développe 329 ch et 420 Nm de couple, associé à une boîte manuelle à six rapports. La compacte sportive va chercher la vitesse maximale de 275 km/h et expédie l’exercice du 0 à 100 km/h en 5.4 secondes.

On se rappellera que la Civic Type R est disponible à la vente en France dans cinq coloris, avec quelques options et une ligne d’accessoires spécifiques. Le modèle est vendu à partir de 57.220€ mais à cause d’un niveau d’émission de CO2 un peu élevé par rapport aux normes du moment, il est soumis à un malus écolo qui s’élève à de 12.552€

Ci dessous une redécouverte en images de la New Honda Civic Type R ainsi que de ces 5 coloris de carrosserie.

La vidéo embarquée du tour avec le temps record

Via Honda, YouTube.
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