Audi : Duesmann débarqué, Döllner nommé

C’est un petit peu l’annonce surprise de cette fin de mois de juin. Le groupe Volkswagen se sépare de l’actuel patron d’Audi, Markus Duesmann, qui était en place depuis trois ans. Il est remplacé par Gernot Döllner, ancien de responsable chez Porsche et à la tête de la stratégie globale et du secrétariat général du Groupe Volkswagen depuis deux ans. C’est un homme d’Oliver Blume alors que Markus Duesmann était un homme de l’ère Herbert Diess, écarté du groupe industriel de Basse Saxe il y a près d’un an.

Eviction de Markus Duesmann qui était en difficulté

Ce départ précipité et prématuré de l’actuel patron d’Audi serait lié à plusieurs facteurs. Duesmann auraient de grosses difficultés relationnelles avec la majorité de ses équipes au point d’être.en froid avec elles. On ajoutera que selon le directoire du groupe allemand, Audi aurait des difficulté à prendre le virage de l’électrification de la marque. Si Audi n’est pas dans le rouge ou en danger, la marque sous-performe commercialement aux Etats-Unis depuis déjà de très longs mois alors que la firme aux anneaux sur se renforcer sur le marché automobile nord américain afin de diminuer sa dépendance au marché chinois.Sans réellement être moins bon sur les marchés automobile, Audi ne parvient pas à gagner des parts de marché puisqu’elle reste plombée dans une fourchette comprise entre 1.2% et à peine 1.5 % soit la moitié de celles détenues par ses concurrents directs que sont BMW et Mercedes-Benz. Le départ de Markus Duesmann n’est nullement aux résultats financiers de la marque puisqu’elle annonce un bénéfice opérationnel de 7.6 milliards d’euros en 2022 pour une marge de 12.2%, ce est tout sauf un problème pour le groupe allemand. G. Döllner aura dans sa feuille de route une nécessité à faire encore mieux avec un objectif de marges de 14% pour Audi et ses filiales (Bentley, Lamborghini et Ducati), dont 13% pour Audi.Pour que la coupe soit pleine, Oliver Blume, le boss du groupe VW a fait remarqué il y a peu qu’Audi était un peu à la traine en matière d’innovations, ce qui est apparu anormal et sujet de préoccupation sérieuse pour Blume. On notera que si les résultats de la firme d’Ingolstadt ont été des plus corrects durant l’année 2022 et le premier trimestre 2023, notamment grâce à une belle allocation en produits électroniques et semi-conducteurs, Audi parait s’endormir doucement dans un confort « bourgeois et bavarois » puisque la marque, sauf en très Haut de gamme avec les projets « Sphère », n’a que peu de nouveaux modèles novateurs et importants dans son portefeuille de R&D. Ce n’est pas le changement de nom pour A4, A5, A6 et A7 qui fera avancer la marque pour aller chercher ses concurrents allemands mais aussi d’autres venus d’ailleurs, c’est à dire essentiellement d’Asie, qui vont aussi bien et qui restent en mouvement sur le marché automobile.

Markus Duesmann, tout comme l’a aussi fait le patron de la marque Volkswagen, Thomas Schäffer, avait fait une belle sortie publique ces derniers temps contre l’essence de synthèse ou efuel mis en avant et valorisée par le grand patron et il pourrait que ce soit aussi un cailloux de plus dans la chaussure du futur ex-patron d’Audi qui quittera ses fonctions à la fin du mois d’août prochain.

Si on veut trouver quelques circonstances atténuantes à Duesmann, on remarquera qu’Audi est fortement impacté par les très gros retards pris par Cariad, la récente filiale du groupe Volkswagen qui a la charge de développer un nouveau logiciel mis au point en interne pour les berlines et SUV bavarois de nouvelle génération. Le retard pris par Cariad est tel qu’Audi mais aussi Porsche, et peut être même Bentley, seront probablement impactés dans le lancement des futurs modèles.

Hallo Gernot !

Le nouveau patron d’Audi n’est pas un perdreau de l’année puisqu’il vient de chez Porsche et Volkswagen. Il fait parti des membres du sérail sur lequel règne Oliver Blume. Gernot Döllner est agé de 53 ans. Il est titulaire d’un diplôme d’ingénieur en mécanique. Il a rejoint Volkswagen en tant que doctorant.candidat il y a 30 ans, en 1993. Ensuite il a occupé plusieurs postes de direction chez Porsche AG, notamment en tant que responsable du développement de concepts et responsable de la série Panamera. Depuis 2021, il a supervisé l’ensemble de la stratégie produits et marques du groupe Volkswagen tout en étant le directeur du secrétariat général de l’entreprise wolfsbourgeoise.G. Döllner prendra ses fonctions le 1er septembre prochain.

Quelques déclarations officielles

Le président du conseil de surveillance d’Audi, Manfred Döss, s’est exprimé pour dire : « Je tiens à remercier Markus Duesmann pour tout le travail important qu’il a accompli pendant son mandat chez Audi. Il a apporté une grande prévoyance et une grande vision à la planification et à l’avancement des décisions stratégiques clefs, y compris, avant tout, la stratégie d’électrification. Audi sera en mesure de s’appuyer sur ces pierres angulaires à l’avenir. »

Peter Mosch, vice-président du conseil de surveillance et président du comité général d’entreprise d’Audi AG d’ajouter :« Markus Duesmann a dirigé Audi et son personnel à travers des moments difficiles, caractérisés par l’impact à la fois de la pandémie de Covid et de l’invasion russe de l’Ukraine sur l’approvisionnement des chaînes et des marchés. Nous le remercions pour son dévouement et son soutien et lui souhaitons bonne chance dans ses projets futurs. Nous accueillons chaleureusement Gernot Döllner en tant que nouveau président du conseil d’administration d’Audi. Façonner le rôle d’Audi en tant que marque indépendante dotée d’une autonomie entrepreneuriale dans le cadre du groupe VW sera d’une importance primordiale. Les représentants des employés se réjouissent de travailler avec M. Döllner et sont optimistes quant à l’avenir de l’entreprise. »

Manfred Döss, président du conseil de surveillance d’Audi a dit au sujet de Gernot Döllner : « Au stade actuel, Gernot Döllner est la bonne personne pour renforcer davantage la stratégie produit de l’entreprise et son position sur des marchés clés. Avec l’ensemble du conseil d’administration, il ajoutera le prochain chapitre à la mise en œuvre réussie de la stratégie d’Audi. »

Enfin, le principal intéressé et nouveau patron de la marque aux anneaux y est allé de sa petite phrase :« Je suis honoré et ravi d’assumer ce nouveau rôle. Audi est une entreprise fantastique avec une histoire riche. J’ai hâte de façonner l’avenir de l’entreprise avec toute l’équipe d’Audi. »

Via Audi, AP.
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Porsche 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition : En hommage aux 24 Heures du Mans

Préambule « Nous dédions cet article à notre confrère et camarade Jean-Baptiste Dessort du média Le Billet Auto qui est décédé le week end dernier dans un accident de la route. Au delà de sa « coolitude » et de sa gentillesse, il aimait les voitures dynamiques et les sportives allemandes. Il aurait aimé cette nouvelle version de Porsche 911. Nous avons pour lui et ses proches une resectueuse pensée. »

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Moins de trois semaines après la Course du Centenaire et même si la victoire n’était pas au bout de la course, le prestigieux constructeur allemand a souhaiter rendre hommage à la mytjique course mancelle avec une voiture spéciale. Aussi, pour marquer le coup, Porsche France vient de présenter ce matin en lever de rideau du Mans Classic 2023, une version de la 911 développée en collaboration avec Porsche Exclusive Manufaktur et l’Automobile Club de l’Ouest, la 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition. Cette sportive qui se veut authentique et performante sera fabriquée dans le cadre d’une série limitée réservée au marché français.

Née au Mans, fabriquée à Zuffenhausen

Comme expliqué plus bas, cette 911 GTS un peu spéciale et surtout à la française se pare d’une livrée de carrosserie « Gris Le Mans » associée à des roues en alliage Modèle Turbo S en 20 et 21 pouces peintes en Aurum. On trouve à l’extérieur un badge fraisé à la main sur la grille arrière ainsi qu’un badge arborant le tracé du circuit en bleu, blanc et rouge réalisé en 3D. Un numéro façon « course », celui de la 356 SL 1951, est peint sur les portières de la mythique sportive allemande.

La 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition propose de série une trentaine d’options qui mettent en valeur la singularité de la version. Parmi les équipements supplémentaires par rapport à une 911 GTS « standard », on découvre les jupes latérales Sport Design peintes en Noir (finition satiné), le contour des baguettes de seuil en cuir Bleu Graphite ainsi que les phares PDLS Plus teinté. On trouve également des options adaptées spécifiquement pour ce modèle comme le volant GT-sport en cuir Bleu Graphite avec coutures décoratives couleur Craie et avec point milie ou marquage 12h de la même couleur. On notera aussi la présence d’un beau velours ras finenement cotelé sur les parties centrale des sièges baquets intégraux.Le tracé du circuit de la Sarthe est discrètement embossé sur l’accoudoir central et le logo des 24 Heures du Mans se retrouve sur les appuie-têtes ou encore les seuils de portes avec le monogramme du modèle. Enfin, trouve un badge avec le numéro dans la série qui est fixé sur la planche de bord.En complément de ses équipement de série, chaque client recevra un étui à clef spécifique, une housse intérieure prévue pour ce modèle ainsi qu’un livre personnalisé qui répertorie les photos de sa 911 en cours de fabrication à l’usine de Zuffenhausen puis dans les ateliers d’Exclusive Manufaktur.

Cette nouvelle Porsche 911 Le Mans Centenaire Edition a été développée sur la base technique de la 911 Carrera GTS ce qui permet au coupé d’être une sporitve agile et performante grâce à son moteur son châssis, ses freins et sa suspension qui sont réservés aux modèles GTS. Cette 911 est une propulsion qui profite du flatsix 3.0 Biturbo dans sa version 480 ch à 6.500 trs/min et 570 Nm de couple à 2.300 trs. Ce grouple propulseur este disponible au choix avec une boîte manuelle à 7 rapports ou une boîte PDK à 8 rapports. Le poids est fixé entre 1.510 et 1.545 kg selon la boite de vitesse choisie.La vitesse maximale est fixée à 311 km/h et il vous faudra entre 3.4 et 4.1 secondes pour passer de l’arrêt à 100 km/h, respectivement avec la boite PDK8 ou la BVM7.

Seulement 72 exemplaires mais aussi 356 et 911…

72 mais pourquoi pas 944 ou 356 ou même 912 à moins que ce ne soit parce que les 24 Heures du Mans se courent dans la Sarthe qui porte le numéro 72 dans l’ordre des départements français.72 exemplaires = 72 ans se sont écoulés depuis la première participation et la première victoire de Porsche (dans sa catégorie) en terre mancelle aux 24 Heures du Mans. Ainsi, le 23 juin 1951, la Porsche 356 SL gagnait la course du double tour d’horloge. Cette première victoire marquait le point de départ de la longue et glorieuse histoire de Porsche au Mans.

La 356 SL est partie aux Etats Unis dès 1951, juste après la course mancelle après la course et avaité été discrète jusque là puisqu’elle a été retrouvée par les équipes du Porsche Museum et utilisée pour développer la 911 Le Mans Centenaire Edition.La couleur extérieure de la nouvelle 911 baptisé Le Mans Silver est inspirée par celle de la 356 SL de 1951. Cette nouvelle teinte a été imaginée par le studio couleur de Porsche avec l’aide du propriétaire de la 356 SL et spécialiste Porsche californien, Rod Emory qui avait restauré la voiture pendant 4 ans. La couleur originale de la 356 SL a ainsi été modernisée pour créer un gris unique qui veut rendre hommage au sport automobile des années 50.

Et puis, avec une production de 72 exemplaires du modèle, Porsche a probablement et raisonnablement dimensionné l’offre de cette nouvelle version au potentiel du marché automobile hexagonal actuel et qui, hélas, pénalise fortement ce genre de voiture.

Les inspiratrices en images

Cette 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition puise aussi son inspiration dans la Porsche 911 GT1 qui a remporté les 24h du Mans en 1998. Par exemple, les jantes alliage couleur Aurum, les custodes latérales, les ceintures rouges s’inspirent de la 911 GT1.

La vidéo de promo de la 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition

Cette série limitée qui compte 72 exemplaires sera uniquement commercialisée par les Centres Porsche français et elle est dès à présent disponible au prix de 237.819€.

Via Porsche, YouTube.
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Opel : Encore un changement de logo

Le constructeur de Rüsselsheim semble avoir la bougeotte en matière de signalétique et donc de logo puisqu’il nous dévoile cette semaine son septième logo depuis 2002 ce qui est fait en moyenne un nouveau logo tous les 33 mois… Pas mal pour une marque qui a longtemps été considérée comme conservatrice ou quasi immobile.

Quand Blitz rime avec Electrique

Exit la police de caractère Opel Next et le jaune fluo Opel qui devaient marquer la capacité à innover de la marque et son nouveau dynamisme. Cela fait désormais parti du passé de… 2020.Aujourd’hui le constructeur nous dit : » Le nouveau logo, c’est notre énergie » On comprend qu’avec ce nouvel emblème Opel veut nous montrer que sa nouvelle énergie s’appelle l’électricité puisqu’en 2028 il aura abandonné définitivement les motorisations thermiques et hybrides pour muer et devenir un constructeur 100% électrique.

Cette signature visuelle renouvelée reste bien évidemment l’élément central de la boussole de la marque, l’Opel Compass. Mais désormais l’éclair va matérialiser le coté lélectrique et probablement électrisant de la marque. Le « Blitz » est désormais en phase avec l’énergie qui va alimenter les Opel de demain.Ce nouveau logo fera sa première apparition publique sur la calandre d’une nouveauté électrique attendue en septembre prochain et qui sera dévoilée lors de l’IAA München. Il sera ensuite apposé sur les modèles de la marque dès le début de l’année 2024.Ci dessous, un rappel de l’évolution du logo Opel depuis la création de l’entreprise en 1862 et jusqu’à cette année 2023.

La présentation vidéo du nouvelle logo

Via Opel, YouTube.
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Skoda : 20 ans de fourniture de la « Voiture rouge » du Tour de France

A trois jours du départ dy Tour de France 2023 qui s’élancera depuis Bilbao en Espagne, le constructeur tchèque Skoda célèbre 20 années de fourniture de la fameuse « Voiture rouge » du directeur de course mais aussi deux décennies de partenariat avec la « Grande Boucle » puisque la firme automobile fournit l’ensemble des voitures de l’organisation et d’assistance, ceci sans compter les nombreuses Octavia et Superb Combi qui sont présentes chez bon nombre d’équipes engagées dans l’épreuve.

De Jean-Marie Leblanc à Christian Prudhomme ou de 130 ch à 150 kW

Si depuis 2020, nous voyons le patron de l’épreuve cycliste française circuler essentiellement à bord d’un SUV Enyaq iV rouge (sauf lors de certaines étapes de montagne), l’engagement de Skoda en tant que partenaire « transport » du Tour de France remonte à l’époque où Jean-Marie Leblanc était le directeur du Tour de France. L’affaire a débuté avec le fourniture de la voiture du directeur de course, c’est avec le grand toit ouvrant en toile, à l’époque il s’agissait d’une grande berline Superb en livrée rouge Corrida et propulsée à l’origine par un moteur L4 1.9 L TDI de 130 ch. La Superb Mk1 est resté en service sur le TdF jusqu’en 2008 avec l’arrivé du modèle restylé en 2006. La même année, Christian Prudhomme a succédé à Jean-Marie Leblanc en tant que directeur. de l’épreuve cycliste française.En 2008, la Superb Mk2 s’aligne au départ du 95eme Tour de France qui est donné en Bretagne et plus précisément à Brest.L’année 2016 voit l’arrivée de la Superb Mk3, toujours en livrée rouge avec moteur L4 2.0 L TDI de 190 ch équipé d’une boîte de vitesses DSG à six rapports. L’auto reprend son architecture intérieure habituelle mais profite des dernières évolutions du modèle et des technologies du moment.De 2016 à 2019, C. Prudhomme roule encore en Superb diesel, mais écologie et évolution du climat imposent au constructeur de délaisser les fameux TDI après 17 ans de bons et loyaux services, ainsi les choses évoluent en 2020 avec l’arrivée de la Superb iV ou Hybride rechargeable. En 2020, Škoda présentze la première « Voiture rouge » entièrement électrique pour le Tour de France. Elle prend alors l’apparence du nouveau SUV électrique de la marque, l’Enyaq. Ce véhicule électrique fait ses débuts sur la cinquième étape de l’événement (Gap – Privas) avant d’être utilisée sur deux autres étapes du Tour. Après des débuts réussis en 2020 durant les trois étapes tests, les organisateur du Tour de France valide le modèle et prennent la décision d’utiliser l’Enyaq comme principal véhicule de direction de course à partir de 2021. C’est depuis la principale voiture de la Direction Générale pour l’événement, avec la Superb iV utilisée pour certaines étapes de montagne. Ainsi en 2022, l’Enyaq était le véhicule de la direction de course sur 16 des 21 étapes.Pour 2023, l’Enyaq iV et la Superb iV sont reconduits pour transporter Christian Prudhomme et ses invités. Par ailleurs, Skoda fournira cette année encore quelques 200 véhicules d’assistance ( des Octavia et des Superb) à l’organisation de la course cycliste française.

Toit ouvrant, frigo et siège de réserve au programme

De la Superb Mk1 à l’Enyaq iV, la voiture du directeur de la course a profité d’une série d’aménagements et d’équipements destinés à faciliter la vie du « patron » mais aussi l’accueil des VIP.Dès 2004, la Superb rouge se voyait dotée d’un toit ouvrant installé à l’arrière à travers duquel le directeur de course pouvait rester debout . Pour éviter les chutes, des barres de toit, spécialement construites pour correspondre à la courbe du toit de la Superb, permettait de se tenir . La Superb de première génération quelques équipements inhabituels demandés par l’équipe d’ASO. Ceux-ci comprenaient un bureau pliant occasionnel et une petite console centrale climatisée conçue pour contenir une bouteille de champagne et deux verres.La Skoda Superb 2008 de Christian reprend l’aménagement originel et y ajoute quelques nouveautés. Celles-ci comprenaient des rails de toit intégrés à des déflecteurs avant et arrière ainsi qu’un toit ouvrant en verre plus grand monté à l’arrière de la grande berline. Si le patron de la course est toujours à sa place derrière le conducteur, l’autre siège passager arrière (ou siège de réserve) est généralement prévu pour l’accueil des célébrités, VIP et autres personnes dites d’importance. Skoda nous rappelle qu’au cours de la dernière décennie, le siège « de réserve » a accueilli de grands sportifs, des acteurs et des présidents français. On pourra citer par exemple dont Tom Cruise, Ben Stiller, Connor McGregor, le prince Albert de Monaco ou Nicolas Sarkozy.La Superb Mk3 rouge reprend l’aménagement de la version Mk2 mais se faire plus technologique, plus communiquante avec notamment un nouveau système GPS, un hub de communication mis à jour et surtout un nouveau système radio de troisième génération avec quatre canaux avec :-un canal « Radio Tour » qui fournissait des informations sur l’ensemble du peloton-un canal « Info » qui relayait les informations sur le parcours– deux canaux privés réservés exclusivement pour les gestionnaires et les commissaires de la courseLa Superb iV n’étant qu’une évolution du groupe propulseur, l’équipement dédié au directeur de la course a été entièrement repris de la Mk3 TDI. Le SUV Enyaq iV toujours revêtu de la teinte Rouge profite toujours d’un toit ouvrant a été installé au-dessus des sièges arrière associé à des barres de toit standard qui ont été surélevées pour les rendre plus faciles à tenir lorsque la voiture était en mouvement. L’équipe de conversion a également dû concevoir une nouvelle console centrale et une nouvelle armoire réfrigérante pour la bouteille de champagne dégustée avec les VIP invités. Toutefois pour que ce frigo ne puise son énergie électrique n’affecte pas l’autonomie de l’Enyaq en puisant dans la « grosse » batterie qui alimente le groupe propulseur, l’équipe a installé deux batteries de 75 ampères dans le plancher du coffre. Sachez enfin que le design du mobilier et du frigo a été revu et complété par de nouveaux porte-flûtes à champagne.

Sachez enfin que la firme de Mlada Boleslav est dans la course puisqu’elle a créé le trophée de cristal du vainqueur en 2011 et qu’elle parrainne le maillot vert du leader du classement par points depuis 2015.

Via Skoda.
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Dieselgate : Les dirigeants d’Audi condamnés

On se rappelle tous du « Dieselgate » qui fut révélé en septembre 2015 lors de l’ouverture du salon automobile de Francfort. L’affaire a provoqué un scandale mondial et il a mis à la réputation et la probité de l’industrie automobile, notamment celle des marques allemandes et même plus particulèrement celles du groupe Volkswagen alors dirigé d’une main de fer par Martin Winterkorn.En 2015, à la suite d’accusations portée par l’agence environnementale américaine (EPA), Volkswagen avait reconnu avoir équipé quelques 11 millions de moteurs de type EA 189 sur ses véhicules diesel ou TDI d’un logiciel capable de diminuer les niveaux de pollutions lors de tests en laboratoire et sur routes notamment pour les homologations.Les marques Volkswagen et Audi furent notamment lourdement impliquées dans cet épineux dossier écologico-industriel qui a mis sens dessus dessous durablement le secteur automobile et l’a précipité vers le tout électrique comme pour se repentir d’avoir été mauvais, tricheur et pollueur.On se souviendra que le groupe Volkswagen a déà dû payer plus de 30 milliards d’euros en remboursements, dédommagements et frais judiciaire dont la plus grosse partie aux États-Unis.

Condamnés mais pas emprisonnés

Ce jour, en Allemagne, le tribunal de Munich rendait son verdict pour trois dirigeants de la firme aux anneaux, Audi.Ainsi Rupert Stadler, l’ancien PDG d’Audi entre 2007 et 2018 était le premier dirigeant du groupe Volkswagen jugé dans cette affaire du Dieselgate. Les juges ont jugé et il a été condamné à une peine de prison avec sursis assortie d’una amende grâce à des aveux trè tardifs sur le rôle qu’il a joué dans le scandale des moteurs diesels truqués.Il a donc été condamné à 21 mois de prison avec sursis ainsi qu’à une amende de 1.1 million d’euros par le tribunal régional de Munich qui le jugeait depuis septembre 2020, c’est à dire près de trois ans. Stadler avait toujours contesté les faits reprochés avant d’accepter, en mai, de faire des aveux complets pour le délit de fraude par omission qui lui était reproché, grâce à une proposition du tribunal bavarois. Ce choix lui évite une peine d’emprisonnement qui aurait pu aller jusqu’à dix ans. Surement n’avait-il pas envie de retourner en prison après y avoir goûté durant 4 mois en 2018 dans le cadre d’une détention provisoire (ou préventive) en 2018.Sans vouloir pleurer sur le sort du dirigeant allemand âgé aujourd’hui de 60 ans, on aura à l’esprit que Rupert Stadler a trouvé un accord avec Volkswagen il y a deux ans, pour renoncer à certains de ses bonus afin de régler quelques 4.1 millions d’euros de dommages au groupe automobile.

Le tribunal régional de Bavière jugeait en même temps que l’ancien patron d’Audi, deux autres membres du directoire du constructeur d’Ingolstadt, messieurs Hatz et Pamio. Les deux coaccusés ont été condamnés à de la prison avec sursis et à une amende.Cette condamnation à du sursis est assortie d’une amende de 400.000€ pour Wolfgang Hatz et Giovanni Pamio est soumis à 21 mois de prison avec sursis et il devra payer une amende de 50.000€.

L’AFP signale par ailleurs que ce premier procès du Dieselgate aura nécessité plus de 170 jours d’audience, plus de 190 témoins entendus et plus de 1.400 documents lus durant les audiences.

Après Audi, au tour de Volkswagen

Si l’affaire semble se terminer pour Audi, elle est loin d’être à son terme pour le groupe VW puisque quatre anciens hauts responsables de Volkswagen, accusés eux aussi de fraudes diverses et variées, sont jugés depuis 2021 par le tribunal de Brunswick en Basse Saxe, à une grosse trentaine de Wolfsburg, siège du puissant groupe industriel allemand. Les audiences lancées il y a deux ans devraient encore durer jusqu’en 2024 mais hélas, elles se déroulent toujours sans le principal accusé, Martin Winterkorn, l’ancien grand patron du premier constructeur européen à l’époque du scandale. En effet, l’imposant et ex puissant patron de Volkswagen aurait quelques petits ennuis de santé. Cela lui permet de présenter régulièrement des certificats médicaux qui le dispensent d’être présent au procès pour répondre de ses agissements et décisions. L’homme manquerait-il de courage pour assumer ses errements et sa politique de triche afin d’imposer au plus grand nombre le moteur TDI traficoté ?

Via AFP, FAZ, Süddeutsche Zeitung
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PLF 2024 : Le « Malus au poids »va évoluer pour l’an prochain

On s’en doutait un peu depuis le milieu du printemps et lors d’un entretien durant l’émission « Le Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI », Clément Beaune, le ministre des transports, a quasiment confirmé l’affaire en déclarant :« A partir de 1.8 tonne, les voitures neuves thermiques subissent une taxe, dont le seuil d’application va être abaissé progressivement et sans doute dès le projet de loi de finances pour 2024« .

La messe est dite ou presque !

Le ministre du gouvernement Borne a clairement rappelé à ceux qui l’auraient oublié que le poids des voitures doit être pris en compte pour des raisons écologiques. Il a poursuivi son argumentaire en reprenant un principe cher aux écologistes qui veut que plus un véhicule est lourd, plus il contient de matériaux et plus il consomme d’énergie pour se déplacer, ce qui, de fait, augmente son niveau d’émissions de CO2 et par ricochet le réchauffement de l’atmosphère de la planète.Il a précisé que cette mesure de taxation s’inscrit dans la seconde partie du plan de sobriété énergétique présenté par le gouvernement il y a une semaine. Cette mesure fait donc partie d’un package dédié à la sobriété énergétique qui prévoit par ailleurs des mesures comme l’encouragement au covoiturage, l’achat de smartphones reconditionnés par les services publics, l’interdiction de climatiser les bâtiments au-dessous de 26 degrés en extérieur ou la mobilisation de collégiens et lycéens qui vont pouvoir discuter et faire des propositions grâce à quelques 250.000 écodélégués qui seront présent sur le terrain dès les prochains mois.

La mesure d’abaissement du seuil du « Malus au poids » va donc être discutée jusqu’en début d’automne dans le cadre du Projet de Loi de Finances 2024 ou PLF 2024. Il y a toutefois une surprise dans cette annonce qui, elle, ne l’est pas. Alors qu’on attendait un malus au poids appliqué à tous les types de véhicules et à toutes les motorisations, l’augmentation du malus pour les grossezs voitures ne touchera pas l’an prochain les véhicules « full électric »‘ qui émettent moins de CO2 que ceux équipés de moteurs thermiques fonctionnant avec des carburants fossiles.Clément Beaune a expliqué le pourquoi du comment de ce choix en disant :«  »Il faut rester cohérent dans nos choix. Nous sommes dans une phase de transition, il faut aiinsi qu’on développe le véhicule électrique en France et en Europe et c’est le sens de l’histoire que de prendre en compte des critères de poids« … en taxant uniquement les véhicules de type ICE (Internal Combustion Engine).Cela est peut être dans le sens de l’histoire (en Europe qui n’est plus le centre du monde…) mais c’est aussi oublier ou fermer les yeux au sujet du coût écologique de la fabrication des VE et plus encore de leurs batteries.

Clément Beaune, le ministre des transports au  »Grand Jury RTL LCI Le Figaro »

Bref , si en 2024, vous voulez faire l’acquisition d’un véhicule thermique, hybride ou hybride rechargeable dont la masse se situera aux environs de 1.700 kg, il faudra être attentif à ce que va dire la loi, par contre si l’envie vous prend de vouloir acheter un gros SUV Tesla Model X de près de 2.6 tonnes, vous pouvez être tranquille, rien ne semble prévu poour vous. Par ailleurs, toujours dans le cadre du PLF 2024, n’oubliez pas que le seuil d’application du Malus écolo « classique » va continuer d’être abaisser de quelques grammes afin de vous dissuader d’acheter un véhicule thermique voire même hybride et de vous forcer la main pôur « investir » dans un VE.Enfin, il semble que le Bonus écologique continuera de baisser (surement de 1.000€), d’une part parce que le marché du VE est désormais mature en France et surtout parce qu’il coûte de plus en plus cher à l’état alors que le Malus rapporte un peu moins chaque année. Ici, tout est affaire de fiscalité, de budget de l’état plus que d’écologie pragmatique et réellement efficace.

Via Le Grand Jury RTL, Le Figaro, FranceBleu.
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Citroën AMI Buggy : Elle ne roule qu’à 45 km/h mais se vend plus vite que son ombre

Il y a environ un an, la marque aux chevrons mettait en vente une première « fournée » de 50 exemplaires de sa microcar électrique Ami dans sa version Buggy plutôt fun et aérée. Vendue alors au prix de 9.790€ l’unité, le succès avait été immédiat et rapide puisque les 50 unités proposées aux clients avaient toutes été écoulés en 17 minutes et 28 secondes.A la fin de ce printemps 2023, le 20 juin très exactement, Citroën remettait le couvert et proposait quelques 800 nouveaux exemplaires du modèle. Et là, sans surprise ce fut encore la course à la réservation puisqu’il fallu seulement 10 heures pour écouler les 800 modèles prévus à la vente en Europe.

Bonne bouille et succès européen

Largement conforté par le phénomène vu en 2022, Citroën décidait de frapper plus fort en 2023 avec cette nouvelle vente qui ne concernait plus seulement la France Citroën avait de nouveaux pays dans le viseur 8 pays parmi lesquels le Royaume-Uni, la Belgique, l’Espagne, l’Italie, ou le Portugal qui venaient s’ajouter au marché domestique de la marque, la France.Le succès fut cette fois encore total.En France, les 430 exemplaires se sont écoulés en seulement deux heures.En Belgique, les 65 exemplaires de la Citroën Ami Buggy proposés à la vente ont tous été vendus en moins de dix minutes.En Espagne, tout a bien évidemment été vendu très rapidement mais au pays de Cervantes et de Rossinante, on a découvert un champion de la rapidité, une sorte de « Speedy Gonzales » de la réservation puisqu’il a été le plus rapide des clients en réalisant l’ensemble du parcours d’achat de l’AMI Buggy en seulement 1 min et 10 sec.

On notera que les acheteurs n’ont pas été perturbés ou refroidis par la hausse tarifaire du modèle qui à vu son prix prendre 700€ et passer de 9.790€ l’an passé à 10.490€ en 2023.

Cette nouvelle version 2023 de l’AMI Buggy est dotée d’accessoires supplémentaires comme des porte transparentes, une sacoche amovible positionnée au centre du volant , une enceinte nomade Ultimate Ears Boom et de nouveaux cadres de porte et de toit de couleur noir.

Citroën a annoncé qu’il produirait 1.000 exemplaires du modèle pour cette année 2023. Il n’en a vendu pour l’instant que 800 car les 200 exemplaires restants seront vendus physiquement dans des points de vente de la marque durant cet été en Turquie, au Maroc et dans les DROM-COM (départements et régions d’outre-mer et collectivités d’outre-mer). Les acheteurs ne pourront toutefois pas profiter cet été de leur voiturette électrique de vacances car les premières livraisons sont prévues dans le courant du prochain mois de septembre.

La question que l’on peut se poser c’est de savoir si le constructeur automobile français va perdurer en 2024 avec cette version Buggy ou s’il va créer une autre version aussi cool et séduisante pour les amateurs du genre. On aura aussi à l’esprit qu’au sein du groupe Stellantis, après la Citroën AMI, l’Opel Rocks-e, ce sera bientôt au tour de la charmante version italienne signée Fiat, la Topolino, de faire son arrivée sur le marché automobile en début d’été. [ndla : vous avez pu la découvrir dans sa version de lancement et celle de série, avec des portes, sur la page Facebook de The Automobilist]

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Attention aussi à la spéculation qui risque de fleurir sur les médias dédiés à la vente entre particuliers comme Le Bon Coin ou La Centrale. On se souviendra avoir vu en 2022, des AMI Buggy proposées à la vente jusqu’à 25.000 – 27.000€…

Via Citroën.
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Mazda : La production du moteur rotatif relancée pour le nouveau MX-30 e-Skyactiv R-EV

Disparu du monde automobile et surtout de l’offre mécanique de Mazda depuis 2012, le moteur rotatif revient à la vie en ce début d’été 2023. Après avoir annoncé en début son retour à la vie et en fabrication, le constructeur japonais et annonce le redémarrage de cette motorisation singulière qui a beaucoup pour l’image de Mazda depuis 1967, année du lancement du coupé Cosmo.

Le rotatif, c’est la vie et l’autonomie

Ce jeudi 22 juin 2023, la relance de la production en série de cette motorisation atypique est effective dans l’usine Mazda implantée à Hiroshima au Japon. Il y a quasiment 11 ans jour pour jour, en juin 2012, Mazda cessait la fabrication du coupé RX-8. Il ne faut toutefois pas s’attendre à retrouver ce moteur rotatif à la façon Mazda comme groupe propulseur sous le capot d’une berline ou d’un SUV de la marque puisque le moteur rotatif fait son retour comme… prolongateur d’autonomie pour la nouvelle version du SUV de la firme automobile japonaise.

Le rotatif renait sous le nom de code 8C. Ici, plus principe façon birotor puisqu’il s’agit d’un mono rotor d’une cylindrée de 830 cm3. Ce moteur est entièremement nouveau et totalement adapté à sa nouvelle fonction. Techniquement le rotor présente un rayon de 120 mm et une épaisseur de 76 mm. Les segments affichent une épaisseur de 2.5 mm pour améliorer leur longévité et la fiabilité de l’ensemble. Construit entièrement en aluminium, ce moteur revendique 15 kg de moins par rapport à l’ancien birotor Renesis qui propulsait de coupé RX-8. Ce moteur moins lourd est aussi très compact car il est associé et accolé directement au groupe propulseur électrique afin d’être un unique et seul bloc de 85 cm de large qui a du trouver sa place sous le capot moteur du MX-30 e-Skyactiv R-EV.

Mazda précisait lors de l’annonce du retour du moteur rotatif que celui-ci avait bénéficié de toutes les attentions des ingénieurs afin d’en faire un « Range extender » performant et fiable.Ce bloc voit son taux de compression passer à 11.9:1 ce qui est plus élevé que sur les moteurs thermiques classiques mais favorise le rendement et donc l’efficience de ce système.On a ainsi appris que les parois des chambres font l’objet d’un traitement de surface au plasma afin de réduire au maximum les frictions. Ce motor mono-rotor profite d’une nouveauté, à savoir une injection directe et un nouveau système de recirculation des gaz qui doivent aider à une meilleure efficacité du moteur mais aussi qui aident à maîtriser les consommations et, de fait; qui font diminuer les niveaux d’émissions de CO2.

Ce nouveau moteur rotatif annonce une puissance de 74 ch à 4.700 tr/smin et un couple de 116 Nm 4.000 trs ce qui ne fait pas de ce bloc un ensemble mécanique pêchu et/ou sportif, d’ailleurs ce n’est pas sa vocation dans le cas présent. Le MX-30 R-EV annonce une puissance maximale de 125 kW (170 ch) et un couple moteur de 260 Nm, ce n’est pas énorme mais suffisant pour le quotidien et les voyages à quatre… ou cinq en se serrant.Le constructeur japonais assure que ce moteur sera disponible plus tôt qu’un moteur traditionnel prévu pour la même fonction de prolongateur d’autonomie. Mazda précise que ce mono-rotor pourra tourner entre 2.450 et 4.500 trs/min ce qui n’est pas violent pour un rotatif.

Du plaisir de conduire à l’alimentation de la batterie

Le motor rotatif n’a ici aucun rôle dans l’agrément de conduite ou les performances. Il se contente simplement d’alimenter la batterie qui fait fonctionner le moteur électrique. Alors que sur la version MX-30 Electrique, on trouve une batterie d’une capacité brute de 35.5 kWh, la nouvelle version MX-30 R-EV dispose ou se contente d’un accumulateur avec deux fois moins de capacité. En effet, la batterie n’annonce plus que 17.8 kWh mais elle garde de bonnes capacités de recharge puisqu’elle peut être alimentée en courant alternatif (11 kW) pour un plein d’énergie en 50 minutes ou en courant continu (35 kW) pour une recharge complète en 25 minutes.Si on en croit nos confrères d’Automobile-Propre, cette batterie pourrait bien être la même que celle qui est présente sur le récent CX-60 PHEV puisque la capacité totale des cellules est de 50 aH et qu’elle fonction elle au sous une tension de 355 V.

Mazda annonce un SUV avec une autonomie maximale de 600 km et en mode EV de l’ordre de 85 km. La consommmation théroique du MX-30 R-EV est fixée à 1.0 L/100 km pour des émissions de CO2 fixées à 21 g/km, tout ça en mode d’homologation WLTP. Toute cela demandera toutefois à être vérifié lors d’un essai en conditions réelles. Il faut se souvenir que les voitures équipées de Range Extender ont, par le passé, parfois réservé de drôles de surprises et pas forcément les meilleures du coté des consommations sauf peut être pour le Nissan Qashqai ePower.Une chose est certaine, cette version R-EV sera plus utilisable et permettra d’être plus serein en prenant la route qu’avec le modèle MX-30 EV 106 kW (145 ch) qui ne permet de parcourir qu’entre 170 et 200 km.

Une gamme similaire à celle de la version « full electric »

Le MX-30 R-EV est d’ores et déjà réservable chez les distributeurs Mazda ou sur le site officiel. Il est proposé avec 4 niveaux de finition, deux modèles de roues et jusqu’à 10 coloris de carrosserie (5 monochrome et 5 bi-tons). Les deux version « basse » n’existent qu’en monochrome. Pour ce qui est de l’équipement de série, il est identique ou presque à celui du MX-30 EV et la dotation de série suffisante. Seules les deux versions supérieures (Makoto et Edition R) ont droit à des options comme le toit ouvrant électrique et, sur la finition Makoto, le Pack Premium qui inclut 4 ADAS supplémentaires, la caméra à 360° et le système Hifi Bose avec 12 HP.On appréciera aussi la sobriéré élégante et de bon gout qui règne à bord du MX-30 R-EV et ceux qui regrettent la RX-8 pourront se consoler avec la présence sur ce crossover de petites portes arrière à ouverture antagoniste et sans pied milieu.

Les tarifs de cette nouveauté à moteur « électro-rotatif » sont les suivants :

-Prime Line : 38.250€-Exclusive Line : 39.250€-Makoto : 40.850€-Edition R : 45.450€

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Etat français : Vers l’abaissement à 17 ans de l’âge d’obtention du permis de conduire

La première ministre Élisabeth Borne l’a annoncé hier mardi 20 juin sur le média en ligne « jeune et tendance » Brut, le gouvernement va abaisser à 17 ans au lieu de 18 ans actuellement, l’âge permettant de conduire seul. La mesure entrera en vigueur le 1er janvier de l’année prochaine.

Une mesure pour aider les jeunes en formation professionnelle

La cheffe du gouvernement a déclaré que cette mesure sera un vrai plus pour les jeunes qui sont en apprentissage ou ceux qui sont dans une filière professionnelle et qui doivent effectuer entre la classe de seconde et celle de terminale des stages en entreprise.Ainsi à partir de janvier 2024, on pourra passer le permis de conduire à partir de 17 ans mais aussi conduire (seul) à partir de 17 ans ce qui n’est pas le cas actuellement puisqu’ aujourd’hui un jeune en conduite accompagnée peut passer le permis B dès 17 ans, mais il n’a pas le droit de prendre le volant sans la surveillance d’un adulte titulaire du permis de conduire que le jour de ses 18 ans. 

Abordant le cas des accidents de la route qui sont la première cause de mortalité chez les jeunes de 18 à 24 ans, Elisabeth Borne a promis qu’elle sera très attentive sur le niveau demandé pour obtenir le permis de conduire. Pour proposer une évolution de la législation qui soit sensée et qui tienne la route, la première ministre a assuré que son gouvernement travaillait actuellement à la modification des attestations de sécurité routière pour en faire un pré-Code de la Route ou un vrai examen mettant en avant un vrai travail d’apprentissage et de compétences.A ceux qui doutent de l’intérêt de cette évolution de la loi, E. Borne a assuré qu’il n’y avait pas plus d’accidents aujourd’hui dans les pays voisins du notre et qui ont adopté le permis de conduire à 17 ans.

Une opposition réelle à cette annonce

Il n’a pas fallu attendre longtemps pour que des voix s’élèvent contre cette mesure, à commencer par les associations qui s’occupent de sécurité routière.Ainsi Anne Lavaud, la directrice générale de l’association Prévention routière et Jean-Yves Lamant, le président de la Ligue contre la violence routière sont montés aux créneaux pour dire tout le mal qu’ils pensaient de cette décision.Et Jean Yves Lamant de dire : « On est à l’inverse de ce qu’il faut faire pour baisser de moitié le nombre de morts sur la route en 2030. N’oublions pas que les accidents de la route sont la première cause de mortalité chez les jeunes. »Et toujours du coté de la LCVR, Pierre Lagache, le vice président de compléter le propos de Yves Lamant en expliquant : « Comment peut-on confier le volant à des jeunes encore plus jeunes, alors qu’ils sont deux fois plus touchés en termes de mortalité sur les routes que la moyenne des conducteurs. »Anne Lavaud, ce matin sur France Info d’ajouter :« Cette mesure n’est vraiment pas une bonne idée, c’est finalement régler une problématique par un nouveau risque« .

Cette mesure gouvernementale doit vraiment poser question puisque même Pierre Chasseray, le délégué général de 40 Millions d’automobilistes qui, d’habitude, soutient ce type de mesure apparait réticent à l’arrivée de cette évolution de la légistation. Il précise que s’il soutient l’abaissement de l’âge du permis de conduire, il préfère un scénario de permis validé à 17 ans après une vraie session de conduite accompagnée et d’apprentissage de la vie d’automobiliste pour une progressivité intéressante et sécurisante vers l’autonomie de conduite pour les jeunes. Il explique : « Nous estimons qu’il serait utile de mettre en œuvre la mesure dans un premier temps dans le cadre d’une expérimentation, car l’on sait que les jeunes conducteurs sont particulièrement exposés à l’accidentalité routière. »

Les représentants de la Police et de la Gendarmerie sont eux aussi très dubitatifs face à cette mesure qui reviendrait à faire augmenter les chiffres de la mortalité sur la route des jeunes entre 18 et 24 ans.Les auto-écoles auraient pu se frotter les mains en découvrant la décision gouvermentale. Il n’en est rien puisqu’au travers elles aussi se rallient aux propos et aux avis des précédents intervenants en ajoutant un argument de poids, le manque d’inspecteurs pour le permis de conduire ainsi que le manque de places disponibles pour passer l’examen. Selon les régions, il faut en effet entre 2 et 6 mois pour obtenir un accès à l’épreuve de conduite du permis ce qui est très long surtout si on a besoin d’un véhicule pour aller en apprentissage ou se former en stage.

L’état répond aux formateurs à la conduite en rappelant que le Parlement a définitivement adopté le 12 juin dernier une proposition de loi destinée à mieux informer les jeunes sur le financement du permis de conduire et pour réduire les délais avant l’examen. Par ailleurs, l’aide de 500€ qui est déjà versée aux apprentis pour financer leur permis sera élargie aux élèves des lycées professionnels en âge de passer le fameux examen.

On pourra ajouter une hostilité certaine des parents à cette mesure qui est déjà visible dans les discussions sur les réseaux sociaux mais aussi les adversaires au chef de l’état et à son gouvernement qui voient dans ce choix une décision électoraliste (ou démagogique…) à l’approche des élections européennes qui auront lieu le 9 juin 2024 en France et qui pourraient mettre en difficulté l’éxecutif.

Et si, pour une fois, l’état revoyait sa copie et discutait réellement…

… car en il va de la vie des plus jeunes qui sont aussi nos enfants. Pour avoir quelques références chiffrées, il faut prendre en compte les derniers chiffres de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière qui nous montrent que les 18-24 ans comptent en effet parmi les catégories à risque dans les accidents de la circulation routière. Ainsi en 2022, on a compté quelques 549 tués (soit 101 tués par million d’habitants de cet âge) et 2.739 blessés graves (soit 506 blessés graves par million d’habitants de cet âge) parmi les jeunes gens de 18 à 24 ans.

Du coté de l’état et du cabinet de la première ministre, on devrait se pencher de nouveau sur le sujet puisqu’il fait quasiment l’unanimité contre lui, même de la part d’associations et de services qui, habituellement, s’opposent autour de l’automobile et de la sécurité routière. Pour le coup, comme pour d’autres sujets politiques, l’état français devrait penser à une vraie concertation et à un débat ouvert avant de valider ou d’abandonner ce projet qui est très loin de séduire.

Pas sur qu’un slogan du genre « Conduire plus pour se former plus » recueille l’assentiment général !

Via Brut, AFP, LeFigaro.
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Carlos Ghosn versus Nissan : Même pas peur !

Carlos Ghosn revient et il n’a peur de rien.Carlos Ghosn, l’ex-patron de l’Alliance Renault-Nissan vient de déposer un recours devant la justice libanaise contre le constructeur japonais Nissan. Il réclame plus d’un milliard de dollars à Nissan qu’il accuse d’avoir inventé les accusations à son encontre et créé de fausses preuves.

Ghosn contre attaque

Carlos Ghosn, toujours confortablement installé au Liban a déposé un recours en mai dernier devant la Cour de cassation au Liban contre Nissan mais aussi certains de ses employés, essentiellement des cadres et des dirigeants. L’an boss de l’Alliance affirme que ceux-ci ont inventé des accusations à son encontre au Japon, ce qui a entraîné son arrestation, les poursuites judiciaires que nous connaissons tous et sa détention dans la fameuse prison de Kosuge à Tokyo.C. Ghosn estime que les conséquences de cette rocambolesque et médiatique affaire se feront sentir durant plusieurs années et pourraient lui porter un préjudice durable.

La plainte déposée par C. Ghosn énonce une longue liste de reproches qui sont notamment l’association de malfaiteurs en bande organisée, la fabrication de fausses preuves, les faux témoignages, la violation de domicile, le vol et le recel de documents, la diffamation et le dénigrement. Cela vaut aussi bien pour les personnes impliquées que pour le constructeur japonais.

Dans sa plainte déposée devant la justice libanaise, Carlos Ghosn met en cause les personnes suivantes :

Hari Nada* : un salarié, juriste, haut placé de Nissan qui est considéré comme l’un des principaux instigateurs du complot et celui qui a géré et créé le dossier Ghosn

Hidetoshi Imazu : un cadre supérieur du constructeur impliqué très tôt dans les actions de Nissan contre Ghosn

Hitoshi Kawaguchi : un cadre proche de la direction de Nissan qui a très vite oeuvré contre Carlos Ghosn

Toshiaki Onuma : un cadre du bureau du PDG, ancien responsable du CEO Office qui, avec Nada, a accepté de coopérer avec la justice japonaise et de « balancer » aux procureurs japonais en charge du dossier afin d’éviter les poursuites judiciaires

Masakazu Toyoda : un membre du conseil d’administration de Nissan

Motoo Nagai : un autre membre du conseil d’administration du constructeur
Si on en croit Carlos Ghosn et ses avocats, les personnes citées ci dessus ont pris part activement au complot fomenté au sein de Nissan. Cette action hautement nuisible avait pour but de ternir son image et de transformer les démarches entreprises par Nissan pour le rémunérer afin qu’il ne cède pas aux sirènes qui portaient les doux noms de Ford, General Motors ou Volkswagen.A ce titre, l’ancien patron de l’Alliance demande quelques 588 millions de dollars en indemnités et frais perdus et 500 millions de dollars sous forme de sanctions ce qui porte la demande à très exactement 1.088 milliard de dollars, ce qui est tout sauf négligeable. Il parait d’ailleurs que parfois en justice plus c’est gros, plus ça passe.

L’affaire sera examinée par le justice libanaise sur sa recevabilité et pour les suites à donner dans le courant du mois de septembre prochain.

Ghosn persiste et se présente toujours comme une victime d’un complot ourdi par des cadres dirigeants de Nissan

Carlos Ghosn, tout triste mais apparamment en forme, a déclaré :« Mon arrestation avait pour but de justifier mon licenciement ce qui a causé un préjudice substantiel à mes revenus ainsi qu’à ma réputation Les accusations graves et délicates portées à mon encontre resteront dans les esprits pendant des années. J’en souffrirai jusqu’à la fin de sa vie, car elles ont des effets persistants et durables, même si elles sont fondées sur de simples soupçons et non une réalité tangible. » 

Au delà de sa rocambolesque évasion du Japon caché dans une malle destinée au transport d’instruments de musique, on oubliera pas toutefois que Carlos Ghosn reste sous le coup de plusieurs poursuites pénales au Japon toujours en instance au tribunal de Yokohama. Il est notamment accusé d’avoir fomenté un complot visant à sous-déclarer sa rémunération, ainsi que d’une action au civil portée par Nissan obtenir des dommages et intérêts. Tout ça expliqué par le fait que les japonais craignaient ses projets de fusion avec FCA.

On notera que cette affaire Ghosn/Nissan continue a avoir des effets dans le vie de Nissan puisque le constructeur a annoncé le départ de son numéro 2 Ashwani Gupta et qu’il s’apprête à renouveler une partie son conseil d’administration ce qui entrainera le départ de Masakazu Toyoda.

L’affaire sera à suite avec l’arrivée de l’automne mais d’ici là, Carlos Ghosn aura le temps de profiter de sa retraite dorée sur ses terres libanaises.

De la grandeur et de puissance à la chute, Carlos Ghosn dans tous ses états !

ndla : Hari Nada* qui est le juriste qui a joué un rôle central dans cette affaire continue aujourd’hui d’occuper un poste clef à la direction de Nissan, notamment dans la mise en place de sa stratégie japonaise vis-à-vis de Renault Group.

Via AP, L’Orient Le Jour, Boursorama, Les Echos.
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