Honda : La citadine Honda e n’aura pas de descendance

Lancée en septembre 2019, la citadine Honda e n’a toujours pas rencontré son public ou plutôt sa clientèle. Saluée quasi unanimement pour son style simple et réussi, sa face avant sympathique avec ses gros phares ronds, son style intérieur « zen » mais pas austère et ses capacités routières, la petite et première Honda électrique n’a pas séduit la clientèle mais aussi la presse quand il s’est agit de parler de performances et de consommations.

C’est une gourmande !

Si sa puissance de 113 kW (154 ch) et son couple de 315 Nm sont largement suffisants pour une citadine, la batterie de la Honda e est réputée beaucoup trop juste avec sa batterie à la capacité brute de 35.5 kWh (28.5 kWh) qui limite l’autonomie aux environs de 200 km dans le meilleur des cas. La petite japonaise pêche aussi par sa gourmandise puisque s’il est possible de descendre jusqu’à une consommation de 15 kWh/100 km dans des conditions optimales, la moyenne réelle se situe plus aux environs de 17-18 kWh/100 km au quotidien et elle peut même atteindre ou dépasser les 20 kWh/100 km si on la bouscule un peu. On se souviendra même avec « effroi » que nos confrères d’Automobile-Propre avaient pu constater un appétit excessif de la Honda e sur l’autoroute avec une consommation de l’ordre de 30 kWh/100, ce qui limite alors l’autonomie aux envrions de 110 km. On ajoutera un petit coffre de seulement 171 dm3 et une tarification élevée (42.100€ en version e Advance) et il n’en faut pas plus pour que la citadine électrique de Honda fasse un bide à moins que ce ne soit un flop. L’échec du modèle n’est pas simplement français puisque l’an passé Honda n’a livré,par exemple que 148 Honda e en France mais aussi seulement 677 exemplaires en Allemagne et 371 sur son marché domestique, le Japon.

La Honda e ne sera donc pas reconduite au delà de 2025 avec une nouvelle génération du modèle. Honda jette l’éponge et va se concentrer sur les VE qui auront des allures de SUV, SUC, Crossover mais pas de berline ou de citadine.A défaut de succès sur le marché, la Honda e pourrait bien dans un futur pas si lointain que ça connaitre le succès chez les collectionneurs qui apprécieront son style et son apparence « too cute ».

Via Autocar.
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FC Sochaux-Montbéliard : Romain Peugeot et Nenking parviennent à un accord pour sauver le club

Après des semaines d’incertitude et de crainte, un accord a été trouvé mardi 25 juillet entre le groupe Nenking, actionnaire chinois du FC Sochaux, et Romain Peugeot, arrière petit fils du fondateur du FCSM, pour le rachat du club de football si cher à Sochaux et à la France Comté.Huit ans après la vente du club par le patron de Stellantis Carlos Tavares, le FCSM fait son retour au sein de la famille Peugeot comme pour rappeler que cette institution quasi centenaire a bien été fondée par un Peugeot qui comptait alors, un certain par Jean-Pierre Peugeot, patron de la marque au lion.

Jean-Pierre III PeugeotRomain PeugeotUn accord plutôt que la mort

Si on en croit France Info et France Bleu, un protocole a été trouvé pour le rachat du club entre son propriétaire, le groupe chinois Nenking et Romain Peugeot, arrière petit-fils du fondateur du FCSM mais aussi homme d’affaire dans le monde de la finance.Selon les premiers éléments connus, Frankie Yau, l’actuel président du FCSM et Romain Peugeot lundi 24 puis mardi 25 juillet, accompagnés par leurs conseils et avocats, sont parvenus à mettre en place un accord. Celui-ci prendra la la forme d’une lettre d’intention entre le groupe chinois et Romain Peugeot.Ce premier document entre les deux parties en négociation poserait les conditions financières mais aussi juridiques de la levée de fonds nécessaire à la reprise du club créé par Jean-Pierre Peugeot il y a 95 ans, en 1928.L’accord prévoit que Romain Peugeot verse la somme de 8 millions d’euros pour le rachat grâce à un réseau d’investisseurs soutenu par les collectivités locales régionales. Par ailleurs, Nenking payera quelques 4 millions pour parvenir aux 12 millions d’euros nécessaires à la reprise du club sochalien. Ce rachat qui peut se faire grâce à un montage financier est impératif si on ne veut pas voir le FCSM déposer le bilan. Il doit permettre à Romain Peugeot de se retrouver en position d’actionnaire majoritaire puisque cet accord lui octroie 67% des parts du club alors que Nenking n’aura que 33% et ce, de façon provisoire puisque le groupe chinois a confirmé sa décision de se séparer du club. Toujours selon les éléments présentés, avec ce montage, il sera remboursé des 4 millions d’euros plus tard car cette somme doit être mise au pot pour participer à la survie du club mais surtout lui éviter la liquidation et donc la mort !

On se rappellera que Nenking n’était préalablement pas très chaud pour ce projet de reprise mené par le jeune Romain Peugeot. L’équipe dirigeante en place a même tenté de porter atteinte à l’avancement de ce dossier en annonçant un potentiel repreneur qui aurait permis au groupe immobilier chinois de se désengager d’un seul coup du club et non en 2 fois comme le prévoit le protocole signé par les deux parties. Hélas, le « fameux » investisseur n’est jamais venu à la table des discussions et personne n’a vu le moindre de ses euros. Toujours au fait des affaires et dossiers footballistiques, le Palais de l’Elysée est, semble t-il, intervenu dans ce dossier pour rappeler aux chinois qu’ils avaient certes des droits mais aussi des obligations notamment celles de respecter la législation française et ses engagements.

Les acteurs locaux et sociaux s’impliquent dans le dossier

Le Grand Belfort va débloquer la somme de 1 million d’euros en faveur du projet mené par Romain Peugeot. Cette somme se traduira en actions d’une Société Coopérative d’intérêt Collectif (SCIC) à créer très prochainement. L’association Sociochaux, qui mène le projet de Société Coopérative d’intérêt Collectif, a par ailleurs reçu 89.0520€ euros de la part des supporters dans le but de créer un modèle d’actionnariat populaire pour Sochaux et son club. Enfin, on a appris que le département du Territoire de Belfort allait soutenir financièrement le projet de reprise du FCSM déposé par Romain Peugeot à hauteur de 500.000€ si un projet de SCIC est lancé pour la reprise du club puis sa relance en championnat.

Quelques images du Stade Bonal

La balle est désormais dans le camp du CNOSF (Comité National Olympique et Sportif Français) qui donnera son avis sur le maintien du FC Sochaux-Montbéliard en Ligue 2. Le dossier de reprise semble donc en bonne voie mais il faudra patienter encore un peu avant que le sort du club franc comtois soit définitivement scellé.

Via France Info, France Bleu, AP.
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Renault Zoé : Fin de vie en vue

Doyenne des voitures électriques vendues en Europe et en France, la Renault Zoé va très prochainement tirer sa revanche et partir à la retraite.

Une bonne petite citadine… électrique

Arrivée sur le marché en mars 2012, la Zoé va s’en aller en mars 2024 après douze années de service et une grosse évolution en 2019. Née avec une petite batterie de 24 kWh, puis dotée d’une batterie de 40 kWh avant de disposer d’une batterie d’une capacité de 52 kWh (en complément de celle de 40 kWh) depuis son restylage, le citadine de Renault est aujourd’hui connue, reconnue et presque banalisée puisque Renault en a déjà vendu plus de 400.000 exemplaires. Proposée avec les motorisations R110 (80 kW) et R135 (100 kW), la Zoé a rencontré une clientèle urbaine et péri-urbaine à laquelle elle convient parfaitement malgré une tarification encore un trop élevée pour une citadine, fût-elle électrique.

La Renault Zoé quittera la scène automobile 12 ans après sa présentation et 11 années de présence sur le marché. Développée et dévoilée en même temps que les Fluence Z.E, Twizy et Nissan Leaf, sous l’ère Ghosn, il n’est pas sur que cette Renault électrique soit parvenue à sauver les ours polaires mais elle a permis à la marque au losange de se positionner durant quelques années en leader européen du VE. Avec quelques 400.000 exemplaires mis à la route, Renault a tout de même vendu en une décennie une moyenne de 40.000 autos/an ce qui n’est pas négligeable surtout pour un véhicule propulsée par une motorisation dite alternative, c’est à dire électrique. Si la Zoé a mis du temps pour monter en « puissance » sur le marché, on se rappellera qu’à son apogée, en 2020, ce sont 100.000 exemplaires du modèle qui ont été vendus en Europe. Depuis cette belle époque, les choses se sont compliquées pour la citadine électrique qui doit désormais faire face à une concurrence féroce, plus moderne techniquement et surtout en nombre. On pensera notamment à la Dacia Spring, la Renault Twingo, la Peugeot e-208, la Fiat 500e, l’Opel Corsa-e qui officient sur le même segment du marché automobile.Depuis 3 ans, la Zoé a vu la concurrence arrivée mais elle aussi du gérer et surpasser les crises sanitaines et économiques qui n’ont pas aidé à sa fabrication.

Dans huit mois, ce sera fini !

Selon les informations relatées par Autoactu, c’est le samedi 30 mars 2024 que la Renault Zoé cessera d’être fabriquée dans l’usine Renault de Flins. Le modèle n’aura pas de descendance directe puisque l’an prochain verra l’arrivée sur le marché de la future R5 E-Tech 100% électrique, en attendant une hypothétique R4 dotée du même type de motorisation. Toutefois, la Renault 5 électrique ne sera pas construite à Flins mais dans l’usine de Douai dans le Nord. L’arrêt de la production de la Zoé va suivre celui, déjà effectif depuis la fin du printemps, de la Nissan Micra.Dans l’usine de Flins, la chaine de fabrication va disparaitre pour laisser la place à l’extension maximale de la fameuse Refactory qui reconditionne les voitures d’occasion pour le label « Renew », qui recycles les pièces automobiles réuttilisables, qui recycle ou répare les batteries de VE et qui doit devenir le lieu emblématique du Rétrofit à la française, même si pour cette dernière activité il y a fort à craindre que les volumes restent faibles encore très longtemps, pour ne pas dire « ad vitam eternam ».Le site industriel Renault va toutefois garder une activité de tôlerie et d’emboutissage de pièces pour les fourgons Trafic et Master et tous les salariés du site seront reclassés et/ou formés pour une autre activité.

Renault Zoe sur la chaine de fabrication à l’usine de Flins

D’un concept car thermique à une citadine électrique de série

Pour mémoire, il faut se rappeler que la Renault Zoé n’est pas née « petite citadine électrique » puisqu’en 2005, la première Renault Zoe est à la façon d’une citadine 3 portes au design singulier propulsée par le moteur L4 1.2 L TCe 100 ch (vu notamment sur la Twingo 2 Dynamique). Ensuite, au salon de Francfort 2009, Renault présente la première Zoé électrique. Elle prend alors le nom de Zoe Z.E. Concept et elle a l’allure d’un petit coupé rondouillard. Ce projet restera sans lendemain saus pour la motorisation électrique qui annonce… la Zoe Preview Concept qui sera exposée au Mondial de l’automobile de Paris 2010.Cette Zoe annonce clairement le style de la citadine électrique que nous connaissons tous et se fait remarquer par son apparence sympathique avec une face avant qui rappelle à beaucoup, le faciès d’un petit rongeur. 2012, la première version de série de la citadine électrique de Renault fait son apparition. Elle rejoint alors la famille des Renault Z.E. qui compte dans ses rangs le quadricyle Twizy, la berline Fluence Z.E. et le Kangoo Z.E. Les réservations puis les commandes sont signées au fils des semaines et des mois et durant le premier semestre 2013, le constructeur livre les premières Zoé aux clients. L’affaire est lancée malgré les critiques, les quolibets et autres « Ca ne marchera jamais car les rallonges de 160 ou 200 km, ça n’existe pas ! » et après un démarrage laborieux la petite voiture électrique native de Flins s’insère dans le trafic automobile français et européen. L’année 2017 arrive et Renault présente au salon de Genève, la Zoe e-sport qui est un show car qui propose une version « méchante et sportive » de la Zoe qui plait mais qui restera sans suite. En 2017, deux ans après le Dieselgate by Volkswagen, l’heure n’est pas à la démonstrativité mais plutôt à l’acte de contrition et à l’époque, il n’est guère envisagé ni même envisageable d’avoir du plaisir au volant d’une voiture fut-elle électrique. La seule chose qui importe alors, c’est le Zéro Emission même si cela se met en place au détriment du monde automobile européen. Deux ans ont passé et en 2019, Renault dévoile celle qui nous est présentée comme une Nouvelle Zoe. La voiture s’est bien améliorée, les performances ont nettement augmenté, le style s’est affirmé et l’auto séduit puisqu’en 2020, Renault vendra 100.000 unités de son modèle sur batterie. Si la Zoé arrive à maturité notamment avec la version R135, elle voit arriver la concurrence sur ce qui était jusqu’à présent son pré carré et notammant une certaine Peugeot e-208 qui ne va pas rendre la vie facile à la Renault. C’est avec cette évolution qui a déjà quatre ans que la Zoé nous quittera au début du printemps prochain.

Renault Zoe Concept (Salon de Genève 2005)Renault Zoe Z.E. Concept (Salon de Francfort 2009)Renault Zoe Preview Concept (Mondial de l’Auto de Paris 2010)Renault Zoe Z.E. (2012 – 2019)Renault Zoe e-Sport (Salon de Genève 2017)Renault Zoe R135 (2019 – 2024)

Le prochain épisode du feuilleton électro-citadin de Renault s’appelle R5 E-Tech 100%. Ce sera une autre histoire qui nous viendra du Nord et débutera en 2024 qui la Zoe tirera sa révérence. Une petite auto dont on dira probablement dans quelques années que c’était une bonne voiture comme on l’a dit pour les R5/Supercinq et Clio dans le passé.

Via Autoactu.
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Hopium : Direction le redressement judiciaire

Oui, comme sur la photo ci-dessus, Olivier Lombard doit, ce jour, avoir l’air sévère et sombre puisque la start-up qu’il a créée et qui annonçait vouloir se spécialiser dans les voitures à hydrogène vient d’être placée en redressement judiciaire.Cette annonce est tout sauf une surprise puisqu’Hopium était en difficulté financière depuis l’an passé.

Hopium déclare

L’entreprise, par la voix d’un communiqué de presse explique :« Par jugement en date du 19 juillet, le tribunal de commerce de Paris a ouvert au bénéfice de la société Hopium une procédure de redressement judiciaire pour une période initiale de 6 mois (jusqu’au 19 janvier 2024), éventuellement renouvelable pour 6 mois (jusqu’au 19 juillet 2024). »

Quand ça ne va pas !

Nous avons appris que la cotation de l’entreprise a été suspendue hier jeudi jeudi 20 juillet car l’action ne valait que 0.92€ soit une baisse de plus de 87% depuis le mois de janvier dernier.Toutefois la valorisation boursière de la société doit reprendre ce vendredi ou en début de semaine.

Hopium déclare (suite)

Dans un deuxième communiqué de presse, Hopium assure avoir trouvé l’opportunité de se financer auprès d’Atlas Special Opportunities, un fonds d’investissement basé à New York.Hopium fait savoir qu’elle a signé un avenant au premier contrat de financement obligataire convertible conclu avec le fonds ASO. Ce contrat de financement obligataire convertible conclu avec la société Atlas Special Opportunities date du 20 septembre 2022 et le nouvel avenant vient s’adosser à ce financement dans le cadre de l’ouverture d’une procédure collective de relance.Si on en croit les documents officiels, Hopium et le fonds ASO ont signé un avenant portant le montant nominal brut maximum de la ligne de financement à hauteur de 25 millions d’euros ce qui représente une capacité de tirage supplémentaire d’un montant nominal de 3.5 millions d’euros qui s’ajoute aux 10 millions d’euros (officiellement) non encore utilisés par la Société.Par ailleurs, au regard du passif d’Hopium et sur la base de sa structure actuelle de coûts financiers, ces 13.5 millions d’euros disponibles doivent couvrir les besoins de financement de la société française sur les 12 prochains mois, c’est à dire jusqu’au 19 juillet 2024. L’avenant prévoit que les obligations convertibles, d’une valeur nominale unitaire de 10.000€ seront souscrites par Atlas Special Opportunities à un prix unitaire égal à 90% de leur valeur nominale soit 9.000€ chacune.Ces tirages pourront désormais être effectués par tranches d’un montant nominal maximum de 250.000€ chacune sans période minimum entre deux souscriptions dont un premier tirage de 2 tranches d’un montant brut de 500.000€ a été effectué par Hopium à la signature de l’avenant.

L’argent c’est bien mais…

On se rappellera qu’en 2021 Hopium perdait déjà quelques 8 millions d’euros. En 2022, malgré une grosse session communication, l’arrivée, qui devait être salvatrice, d’un ex membre du gouvernement, en l’occurence l’ancien ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari, des grands sourires au Mondial de l’Automobile de Paris et des annonces « bidons », Hopium a continué de s’enfoncer vers des pertes qui s’élevaient fin décembre à 23.9 millions d’euros.La firme expliquait alors que cette mauvaise santé financière était du à l’embauche de 116 nouveaux salariés qui coûtaient cher. En début d’année, la start-up s’est séparée d’au moins 35 salariés qui ont quitté leurs postes dans le cadre d’une rupture conventionnelle collective de contrats de travail. Au regard de la santé chancelante de l’entreprise, on imagine sans peine que d’autres ont plus discrètement suivi le même cheminement depuis six mois.Hopium a procédé en 2022 à plusieurs augmentations de capital pour un montant total de 4.1 millions d’euros qui n’ont servi à rien puisqu’au 31 décembre 2022, l’entreprise affichait des capitaux propres négatifs (-10.4 millions d’euros) et une trésorerie négative d’au moins 1.3 million d’euros.On se rappellera aussi que la région Normandie, grâce à son président au nez creux, Hervé Morin, a mis la main au porte monnaie en accordant un prêt exceptionnel de deux millions d’euros à Hopium début mars de cette année.Un mois plus tard, la start up annonçait vouloir se concentrer sur le développement de sa technologie de pile à combustible et elle faisait savoir qu’elle reportait sine die son projet de commercialisation de la grande berline Machina qui devait arriver en 2025 et fracasser la concurrence sur le marché du « premium » peu polluant.Enfin, en mai dermeir au moment de la présentation de ses résultats financiers annuels pour l’année 2022, Hopium faisait clairement savoir que la poursuite de ses activités était unqiuement subordonnée à la collecte de fonds supplémentaires. Celle-ci a visiblement échoué ce qui a conduit la firme à passer par la case « Tribunal et redressement judiciaire » en ce mois de juillet.C’est finalement un actionnant un dernier levier dans le cadre d’un avenant avec un bailleur de fonds qu’Hopium pourrait se sauver ou perdurer encore quelques mois ou une année supplémentaire.

Mais ce temps court sera t-il suffisant pour qu’Hopium perdure et puisse développer ses projets et peut être, dans un avenir plus lointain, une automobile de type Fuel-cell si la technologie a touché le monde des véhicules particuliers ce qui n’est vraiment pas gagné.

ndla : Pour connaitre les détails techniques et financiers de l’accord, puis de l’avenant signés par Hopium et le fond Atlas Special Opportunities, vous pouvez cliquer sur CE LIEN.

Via Hopium, AP, Actunews.
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Alpine : Changement surprise à la direction du constructeur dieppois

C’est la surprise du jour et même du mois. Il ya du changement à la tête du constructeur automobile dieppois puisque Laurent Rossi est remercié et remplacé par Philippe Krief.

À compter de ce jeudi 20 juillet 2023, Philippe Krief devient le patron d’Alpine et prend dès à présent la succession de Laurent Rossi au poste de CEO de la marque automobile normande.Philippe Krief continuera par ailleurs à exercer ses fonctions de directeur de l’ingénierie et de la performance produit de la marque en attandant qu’un successeur lui soit trouvé dans les prochaines semaines ou prochains mois.dans l’attente de l’arrivée de son successeur.

Un homme aux habitudes italiennes pour diriger la firme normande

Il devient par ailleurs membre de la Leadership Team de Renault Group (LTRG) ou équipe de direction du groupe automobile français. P. Kiref est diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure de Techniques Avancées et c’est surtout un ex-Michelin et ex-groupe Fiat/FCA puisqu’il y a quelques années il avait travaillé chez Ferrari  mais aussi chez Maserati au poste de directeur du département véhicule mais aussi avec la fonction de directeur technique de la firme milanaise Alfa Romeo.Il est ensuite revenu chez Ferrari au printemps 2016 pour occuper la fonction de directeur de l’ingénierie.Récemment arrivé au sein de Renault Group, il a été nommé directeur de l’ingénierie et de la performance produit d’Alpine il y a tout juste un semestre. Il rendra compte à Luca de Meo, le patron de Renault Group.

Au sujet de Laurent Rossi, le constructeur automobile français nous explique qu’iol va désormais se consacrer à des projets spéciaux liés à la transformation du groupe automobile français et il pourrait garder un pied, ou même un poste dans l’organigramme d’Alpine ou même plus précisément d’Alpine F1 Team qui est un peu son « bébé ». L. Rossi semblait pourtant être bien installé et respecté dans sa fonction de patron d’Alpine. On reste surpris de ce changement d’homme car, depuis janvier 2021, Laurent Rossi semblait avoir fait du bon travail pour Alpine tant du point de vue commercial que sportif.

Le mot du patron

 Luca de Meo a déclaré :« Je tiens à remercier Laurent pour son engagement sans faille au cours de ces deux années à la tête d’Alpine. Laurent a posé une stratégie claire et ambitieuse pour la marque. Il a mis Alpine dans les meilleures conditions pour atteindre ses objectifs à long terme. Alpine est désormais prête à entrer dans une nouvelle phase de son déploiement et à devenir une marque d’avenir. Philippe allie à une longue expérience du secteur, une grande connaissance technique et les qualités de leadership essentielles au succès de notre projet, avec notamment le lancement des nouveaux véhicules de la marque à partir de l’année prochaine. J’ai toute confiance en Philippe et son équipe pour porter Alpine vers de nouveaux sommets. »

Via Renault Group.
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Etat français : De l’homicide involontaire à l’homicide routier et autres nouvelles dispositions en matière de sécurité routière

Ce lundi 17 juillet se tenait un Comité Interministériel de la Sécurité Routière (CISR). Durant cette réunion, la première ministre Élisabeth Borne a officiellement annoncé que les décès provoqués par des usagers de la route sous l’emprise de l’alcool et/ou de stupéfiants (avec ou sans circonstance aggravante) ne seront plus considérés comme des homicides involontaires dès les prochains mois mais comme des homicides routiers qui sont une nouvelle qualification judiciaire. Ainsi, l’usage de produits stupéfiants et d’alcool au volant seront à l’avenir plus sévèrement réprimandés mais dans le même temps les petits excès de vitesse verront leurs sanctions allégées.

Mesure phare et chasse aux addictions

Avec la création de l’homicide routier, la cheffe du gouvernement montre qu’elle a entendu les associations de victimes des accidents de la route et qu’elle veut aller dans leur sens mais aussi celui d’une partie de la population.Elisabeth Borne de déclarer :« J’entends les associations de victimes qui sont choquées que l’on parle d’homicide involontaire quand on a un conducteur qui a pu boire de l’alcool ou prendre des stupéfiants avant de prendre la route. Nous allons donc créer une qualification d’homicide routier.Tout conducteur qui tue une personne sur la route et serait aujourd’hui poursuivi pour homicide involontaire sera désormais poursuivi pour homicide routier. Cela va supposer un changement législatif. Il y a des propositions de lois, notamment de la majorité, sur ce sujet, donc je pense que cela pourra être jugé très rapidement. » Le garde des Sceaux d’ajouter : « Nous avons décidé la création d’une infraction nouvelle : l’homicide routier, la blessure routière. Nous détachons cette qualification des autres homicides et blessures involontaires de façon à ce que cette infraction soit spécifique ». Cette nouvelle évolution de la loi a été décidée après divers arbitrages entre les ministères porte mais aussi des concertaions avec les associations qui réclamaient cette mesure depuis plusieurs années. Cette qualification vise surtout à sanctionner plus sévèrement des comportements dangereux sur la route parce liés à l’alcool mais aussi, et de plus en plus souvent, aux produits stupéfiants.

Toutefois, les associations regrettent qu’aucun calendrier ne soit annoncé pour la mise en place de cette mesure judiciaire importante. Cette qualification et les mesures associées s’appliqueront après chaque accident mortel dont les causes sont liées aux éléments cités précédemment. Les sanctions prévues par la loies ne devraient pas changer puisqu’il semble que l’article 221-6-1 du Code pénal prévoyant aujourd’hui une peine cinq ans d’emprisonnement et une amende de 75.000€ ne sera pas retoqué mais cette peine « de base » pourra être doublée (comme aujourd’hui).Ainsi, en cas de circonstances aggravantes cumulées comme l’état d’ivresse, la consommation de stupéfiants et/ou un excès de vitesse supérieur à 50 km/h au dessus de la limite autorisée. Ainsi, le prévenu dans un tel dossier encourra jusqu’à dix ans d’emprisonnement et une amende pouvant atteindre les 150.000€.En annonçant cette mesure, la première ministre entend lutter fermement contre le fléau des conduites addictives au volant et elle assure que le gouvernement va être « intraitable » sur le sujet et qu’il sanctionnera plus sévèrement les comportements dangereux.Lors du constat de la conduite sous l’emprise de la drogue, le nombre de points retirés du permis de conduire passera de 6 à 8.

E. Borne d’ajouter que toute conduite sous l’emprise de stupéfiants ou de l’alcool entraînera désormais la suspension obligatoire et probablement immédiate du permis de conduire par le préfet alors que jusqu’à présent cette une mesure était facultative. C’est le représentant de l’État dans chaque département qui pourra déterminer la durée de rétention du fameux sésame, ceci dans le cadre prévu par la loi.

Les autres mesures

Lors de ce CISR de juillet 2023, l’état a pris la décision de s’attaquer aux grands excès de vitesse, c’est à dire à ceux de plus de 50 km/h au dessus la limite autorisée. Ces excès vont être plus durement sanctionnés et ils vont devenir automatiquement des délits qui seront punis par deux mois d’emprisonnement, 3.750€ d’amende et un retrait de six points sur le permis de conduire. Pour en finir avec les petits arrangements en famille ou entre amis pour les retraits de points, l’état français va créer dans les prochains mois un délit de dénonciation frauduleuse.C’en sera alors fini des points perdus retirés sur le permis de conduire de Mamie Lucette ou sur celui d’un copain qui a le permis mais pas la voiture.

Toujours dans les mesures annexes, on notera la possibilité de suspendre le permis de conduire d’une personner en cas de suspicion d’inaptitude à la conduite avant un passage devant une commission médicale agréée qui devra déterminer le niveau de capacité à la conduite d’un véhicule motorisé.Cette dernière mesure ne concernera pas que les seniors de plus de 70 ou 75 ans mais l’ensemble des usagers de la route même les plus jeunes.

Du point de vue de l’enseignement de la sécurité routière et du permis de conduire, le système éducatif va évoluer notamment pour tenir compte du futur permis de conduite que l’on pourra obtenir à partir de 17 ans dès 2024, la formation à la sécurité routière va être renforcée à l’école et ce dès le primaire. L’état veut aussi mettre en place une meilleure formation pour les cyclistes car de plus en plus de jeunes utilisent un vélo en milieu urbain ou péri-urbain où ils sont soumis aux dangers de la circulation.

La première ministre n’est pas revenu sur le cas du permis de conduire « à vie » qui voit sa situation perdurer et son usage non soumis à des évaluations au cours de la vie des automobilistes ou des motards.Dans les prochains mois, dans les zones urbaines, afin de mieux protéger les plus vulnérables c’est à dire les piétons et les cyclistes, la vitesse maximale autorisée va être réglémentée avec une limitation fixée à 30 km/h dans toutes les rues sans trottoirs.

Enfin, mais cela avait été annoncé il y a quelques temps déjà mais à partir du 1er avril 2024, il n’y aura plus la fameuse vignette verte d’assurance. Les contrôles ne se feront plus à partir du petit carré collé sur le pare-brise mais via un fichier informatisé qui sera alimenté par les compagnies d’assurance. Voilà qui promet, au moins dans les premiers temps, quelques prises de tête ou quelques embrouillent avec ceux qui n’auront pas d’assurance automobile.

Via CISR, Gouv.fr, AP.
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Station 70 (épisode 13) : Un petit tour en Citroën HY avant de partir en vacances

Eh oui, c’est déjà l’heure de se faire la bise, de se souhaiter de bonnes vacances en se promettant de s’envoyer une carte postale depuis son lieu de villégiature, de se dire qu’on s’aimera pour la vie et qu’on se reverra à la rentrée ou au début de l’automne ou qu’on se retrouvera quelque part du coté de la Place des grands hommes comme le chantait un certain Patrick B. il y a déjà quelques années. Oui, ce sont bien les « grandes » vacances qui sont là pour Station 70 Musée de la RN13 et son boss, notre camarade Luc Le Gleuher, qui se met en mode OFF; non pas pour « buller », une Despé fraiche à la main et un sombrero sur la tête durant la sieste mais pour mieux accueillir les visiteurs qui viendront à sa rencontre au musée à Osmanville dans le Calvados durant l’été.

Le Citroën HY, un fourgon qui fut un tube sur le marché !

Pour le treizième et dernier épisode de cette saison, Luc nous emmène à la rencontre d’un véhicule emblématique de la marque aux chevrons, le fourgon Type H ou HY, souvent improprement appelé TUB (camionnette légère dérivée de la Traction et produite à moins de 1.750 exemplaires par Citroën de 1939 à 1941).Le fourgon Citroën Type H (ou HY) est un utilitaire léger de type fourgon de 2.25 à 2.6 tonnes de PTAC développé en quasi secret durant la seconde Guerre Mondiale et qui sera produit par la marque à 473.289 unités entre les années 1948 et 1981. Luc nous emmène, en compagnie de Bernard Poster, le délégué de la FFVE en Normandie, à la rencontre d’amateurs et de collectionneurs normands du HY en compagnie de Bernard Poster, le délégué de la FFVE en Normandie pour découvrir différentes versions du VU de Citroën qui fut décliné dans de nombreuses versions, avec différentes motorisations mais toujours avec une unique BVM3. Pour disposer d’un quatrième rapport, il faudra attendre l’arrivée du C35 en 1974 mais c’est une autre histoire que l’homme du musée Station 70 RN13 vous racontera une prochaine fois.

Luc Le Gleuher vous salue bien et vous souhaite de belles vacances d’été et si vous êtes en Normandie en juillet ou en août, n’hésitez pas à lui rendre une visite, il aura toujours quelques chose à vous raconter.

On se retrouve au début de l’automne prochain pour une nouvelle saison.

Via Station 70, Tevi.TV, YouTube.
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Jeep Avenger : La nouveauté est dans le cercle rouge

Octobre 2022 : Non, non et non, la Jeep Avenger ne viendra sur le marché automobile français qu’avec la seule motorisation électrique 115 kW (156 ch). Juillet 2023 : La Jeep Avenger fait son apparition sur le site officiel avec une nouvelle motorisation… therrmique disponible immédiatement à la vente.

100 ch qui valent bien 115 kW

Jeep assurait depuis la présentation du modèle vouloir réserver le moteur à combustion pour des marchés autres que celui de la France initialement. Il a du se passer quelque chose (un manque de commandes ?) pour que le constructeur américain commercialise désormais cette version déjà vendue en Italie, en Espagne, en Allemagne, en Autriche ou en Belgique.Cette Jeep Avenger est propulsée par le moteur L3 1.2 L Turbo déjà présent sous le capot de nombreux modèle du groupe Stellantis. Ici, il prend le nom de 1.2 L GSE T3 (autre nom du L3 1.2 L PureTech). Il développe la puissance raisonnable de 100 ch à 5500 trs/min et un couple de 205 Nm à 1750 trs. Ce bloc est exclusivement associé à une boîte de vitesse manuelle à 6 rapports. Avec une masse de 1.255 kg, ce petit SUV pèse 360 kg de moins que la version électrique. On pourra regretter l’absence d’une transmission à 4 roues motrices sur ce petit SUV signé Jeep mais le constructeur pallie en partie à cette absence en offrant un système électronique de gestion de la motricité.

Ce petit SUV revendique une vitesse maximale de 184 km/h et un exercice du 0 à 100 km/h abattu en 10.6 secondes. Les performances ne sont pas ridicules et bien suffisantes pour le quotidien et même les voyages. Il n’y a que dans l’exercice du 0 à 100 km/h que cette version se montre moins véloce que l’électrique mais il faut relativiser les 1.6 secondes de différence sur le 0 à 100 car on ne fait pas l’acquisition d’une Jeep Averger pour faire des runs et des temps chronos.La Jeep Avenger annonce une consommation mixte WLTP de 5.6 L/100 km et des émissions de CO2 fixées à 126 g/km (125€ de Malus écolo).

La dotation en équipements de série n’est pas négligée !

Cette Jeep Avenger thermique est avec le seul niveau de finition Altitude + ce qui assure à cette version une bonne dotation en équipement de série. En effet, cette finition se situe juste en dessous de la version Summit dans la gamme Avenger.Cette Jeep Avenger offre de série le système Selec-Terrain avec 6 modes de conduite, dont 3 dédiés aux conditions ou surfaces difficiles, la climatisation automatique, le freinage autonome d’urgence, le régulateur de vitesse adaptatif, les phares à leds, les roues en alliage en 17 pouces « Silver Gloss » (18 pouces en option), les poignées de portes couleur carrosserie, les rétroviseurs extérieurs Gloss Black, la sellerie bi-matière tissu/TEP noir et gris, le combiné porte instrument numérique en 10.25 pouces (26 cm) mais aussi le Pack « Confort Nav » qui contient les éléments suivants :

le système Enter-N-Go / le hayon électrique « mains-libres » / la caméra de recul 180° / la lecture des panneaux de signalisation / le système hi-fi premium JBL avec 8 haut-parleurs et ampli de 300 Watts / le système à écran tactile Uconnect 10.25 pouces (26 cm) avec Apple CarPlay et Android Auto sans fil et la navigation / le chargeur sans fil pour smartphone / les services connectés Uconnect Services

Parce qu’elle les vaut bien !

La Jeep Avenger 100 ch est proposée à la vente au prix de 27.000€ soit 15.000€ de moins que la Jeep Avenger électrique dans la même finition Altitude qui est vendue 42.000€. Il y a donc près de 36% d’écart de prix entre les deux modèles ce qui est tout sauf négligeable même si on a l’esprit « un peu vert » . Sachez que la livrée de série est le Rouge Ruby, donc sans supplément. Pour les autres teintes, il faudra ajouter 750€. Les options sont peu nombreuses et se limitent aux roues en 18 pouces (600€), au Pack Hiver (400€), au Pack Assistance à la conduite avec 5 ADAS (1.200€)Cette nouvelle version est d’ores et déjà disponible à la vente chez les concessionnaires Jeep et sur le site officiel et si on aime le genre, l’affaire parait tentante.

Via Jeep.
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Nissan : Fin de la vie pour la Micra

Oui, il en manque une. En ce début de mois de juillet 2023, la citadine Micra (K14) vient de tirer sa révérence et de disparaitre du catalogue du constructeur japonais mais aussi de la chaine de fabrication. La Micra est née March au Japon où la dernière génération n’est pas proposée à la vente. Les japonais se sont arrêtés à la peu affriolante version K13 il y a plus de six ans et finalement c’était probablement la meilleure solution mais en Europe, il fallait faire tourner le plus possible la chaine de fabrication de la… Renault Clio même si on savait que le succès ne serait pas à la clef !

De la K10 à la K14, 41 ans d’activité et puis s’en va

Après 41 ans de bons et loyaux services, la citadine de Nissan cesse d’exister dans la version K14 que nous connaissons sur le marché automobile depuis le début de l’année 2017. Apparue au début des années 80 sous la forme de la cubique version K10, la Micra a existé ensuite avec les ronduillardes versions K11, K12 et K13 avant de se transformer en une Clio « nissanisée » produite en France sur la même chaine de production que la citadine de Renault. Jusqu’à ces derniers jours, la citadine de Nissan était fabriquée dans l’usine de Flins.Si les générations précédentes, notamment les K12 et K13, ont connu un certain succès en France et en Europe, la dernière version n’a pas brillé, loin s’en faut, sur les marchés…. sauf peut être celui des loueurs et des flottes d’entreprises qui ont acheté la Micra K14 essentiellement à cause de ses tarifs serrés.

Nissan l’a tué ?

Ces deux dernières années, faute de communication, d’envie du constructeur japonais de mettre en avant sa dernière petite « Thermique », la citadine de Nissan a quasiment disparu des radars et de l’esprit des clients.Ainsi, sur le premier quadrimestre 2023, Nissan n’a mis à la route en France que 1.054 exemplaires de la Micra alors que durant le temps, Renault immatriculait quelques 26.821 Clio soit 27 Renault pour une seule Nissan. Depuis le début de cette année, la Micra se vend moins que la Suzuki Swift, la Skoda Fabia, la Hyundai i20 ou la Kia Rio et elle fait à peine mieux que la très discrète Mazda3, autant que « The last Micra » ne séduit pas les acheteurs. Trop « légère » dans sa qualité de fabrication, sans charme avec son habitacle banal et tout gris, délaissée par le marketing de marque, Nissan est le principal responsable de la disparition de la Micra alors que la marque avait pourtant une carte à jouer, cette d’une bonne petite auto fiable, correctement équipée et pas trop chère.

Nissan reviendra dans quelques années sur le marché des citadines avec une possible Nissan Micra EV construite sur la même plateforme que la Renault 5 E-Tech. Si on en croit les annonces et les teasers (qui sont sur notre page Facebook), elle est attendue dans 2 ou 3 ans sur le marché.

Quelques Micra « marquantes » mais pas de version K13, peu séduisante jusque dans ses versions « spéciales » ou show car.

Nissan NX 018 Concept 1981 (elle annonçait la 1ere génération de la Micra en 1982, la K10)Nissan Micra K11 de la Nissan Stars Cup (ici celle de Marie Fugain). Une sympathique formule qui réunissait les stars françaises sur la piste d’alors sous la houlette de Moustache.Nissan Micra Topic K11, elle était la Micra découvrable pour l’EuropeNissan Micra 350SR Prototype (K12) ou la sympathique vision d’une petite racecar développée par Nismo.Nissan Micra C+C Concept (elle annonçait la Nissan Micra C+C K12)Nissan Sway Concept (elle annonce la Micra K14, la dernière).

La Nissan Micra quitte la scène en même temps que la Ford Fiesta. Deux citadines de plus de quarante ans s’en vont, c’est un peu dommage car ce sont des autos qui ont compté. Peut être reviendront elles dans quelques années ?

Photos : Nissan, M.Fugain.
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Alpine : L’A110 S s’habille à Enstone

Alpine confirme en ce début de mois de juillet, aux cotés de Porsche et de sa 911, sa place de spécialiste de la série limitée. Il y a quelques jours le constructeur allemand profitait de l’édition 2023 du Mans Classic pour dévoiler sa 911 Carrera GTS Le Mans Centenaire Edition en hommage au centenaire de la prestigieuse course automobile mancelle; cette fin de semaine le constructeur dieppois profite du Grand Prix de Grande-Bretagne de Formule 1 à Silverstone pour présenter la nouvelle Alpine A110 S Enstone Edition.

Cette nouvelle série spéciale de l’A110 S prend le nom d’Enstone, la ville où est installée l’usine qui fabrique les monoplaces Alpine A523 de l’équipe Alpine F1 Team pilotées par Esteban Ocon et Pierre Gasly. Avec cette nouvelle série limitée « A110 S Enstone Edition », le constructeur automobile dieppois célèbre l’excellence et le savoir-faire des deux usines Alpine d’Enstone au Royaume Uni et de Dieppe en France.

Gray is the right color

Esthétiquement, cette nouvelle l’A110 S Enstone Edition se pare d’une carrosserie biton mate. Le modèle est proposé avec seulement deux nuances de gris, à savoir une foncée (Gris Tonnerre) et une claire (Argent Mercure). Ce deux coloris de carrosserie sont systèmatiquement associé de série avec un toit noir mat. Si de l’autre coté du Channel, la reproduction du drapeau britannique (Union Jack) avec liserés brillants est imposée… tout comme le volant à droite, cette décoration est disponible en option dans l’Hexagone et sur les autres marchés. Cette A110 S Enstone Edition repose sur des roues (modèle GT Race) en 18 pouces de couleur nor mat et les étriers de freins Brembo sont de couleur Gris argenté. 

Black, microfiber and carbon fiber are the right choice

La fibre de carbone utilisée pour les monoplaces Alpine se retrouve dans l’habitacle de ce coupé A110 S Enstone Edition.L’ensemble du cockpit est en microfibre noire avec surpiqûres grises (planche de bord, sièges baquets, console centrale, volant et contre-portes) mais il intègre des pièces en fibre de carbone provenant des mêmes ateliers que ceux des monoplaces Alpine. Les sièges profitent d’une broderie Alpine Enstone Edition en fil gris assorti aux surpiqûres.Avec l’usage de la FDC, le constructeur veut renforcert le coté exclusif de son coupé avec pour la première fois à bord d’une A110, un intérieur équipé d’authentiques pièces de fibre de carbone issues des outils de conception, des moules et des autoclaves de l’usine Alpine F1 d’Enstone. Ces pièces ou inserts sont la visière ornée du célèbre A fléché, la console centrale portant la signature BWT Alpine F1 Team et la zone inférieure de dépose en dessous de la console centrale.Une plaque numérotée de 1 à 300 est bien évidemment présente pour « matérialiser » l’exclusivité de chacune des 300 voiture qui seront fabriquées. Enfin, un certificat d’authenticité établit par l’usine d’Enstone et signé par l’équipe BWT Alpine F1 Team sera remis à chaque propriétaire au moment de la livraison.

300 PS are the right power

Créée sur la base de l’Alpine A110 S, cette version est propulsée par le L4 1.8 L Turbo fort de 300 ch et 340 Nm associé à la boite de vitesse robotisée à 7 rapports. L’auto est annoncée avec une vitesse maximale de 260 km/h qui peut être portée à 275 km/h avec l’option Kit Aero et le 0 à 100 km/h est expédié en 4.2 secondes.

Les commandes pour cette nouvelle A110 S Enstone Edition seront ouverte dès ce jeudi 6 juillet en France dans l’ensemble des centres Alpine.Le coupé est vendu au prix de 85.000€ (hors options et hors malus écolo). Pour ceux qui voudraient une A110 S Enstone arborant l’Union Jack sur son toit, sachez que le surcoût de la décoration est fixé à 900€. Les autres options restent aux tarifs habituels.

Via Alpine.
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