Jaguar F-Type ZP Edition : La dernière Jag’ à donner de la voix

L’heure du chant du cygne, ou plus exactement celle du râle de fin de vie est arrivée pour la prestigieuse marque automobile britannique qui n’est hélas plus que l’ombre d’elle même. Le constructeur nous rappelle qu’après avoir fabriqué pendant plus de 75 ans de remarquables sportives thermiques, il va devenir une marque de luxe tout électrique en 2025. Tu parles d’une révolution mon neveu ! Pour marquer le coup, la marque au félin bondissant met sur le marché une ultime édition limitée des coupés et roadsters F-Type baptisée F-Type ZP Edition. Pour ce faire, Jaguar célèbre la fin annoncée en 2024 de sa lignée de sportives à moteurs thermiques avec une série limitée de la F-TYPE inspirée par deux Type E de course des années 1960.

Une version hommage à un glorieux passé

La F-Type ZP Edition sera proposée en deux coloris qui rappellent les racines des débuts en course automobile des Jaguar Type E, les fameuses versions « Project ZP », qui ont rapidement pris leurs marques en compétition et qui furent victorieuses dès 1961. Sur ces deux versions, les portières s’ornent de ronds de course inspirés par le sport automobile et peints à la main en Porcelain White, le contour de la calandre est lui aussi Porcelain White. Ces veulent nous rappeler des souvenirs des premiers succès en course de la Type-E et surtout d’un temps où Jaguar était une marque de prestige et de sport automobile qui comptait. Toujours à l’extérieur, on note la présence de jantes en alliage forgé en 20 pouces qui arborent un logo ZP Edition dans le métal et une finition spécifique Satin Black / Diamond Turned.Ces F-Type ZP Edition se parent d’une peinture Oulton Blue associée à un intérieur en cuir bi-ton Mars Red et Ebony ou d’une peinture Crystal Grey qui se marie avec un habitacle en cuir bi-ton également, Navy Blue et Ebony. Les teintes exclusives, Oulton Blue et Crystal Grey, ainsi que les intérieurs contrastés, rappellent la Collection Type E Project ZP, édition limitée développée et fabriquée par Jaguar Classic. Les phares à led Pixel avec signature lumineuse à leds sont présents sur cette version finale.

Rawdon Glover, le nouveau directeur général de la marque Jaguar nous dit :« Au moment où Jaguar aborde la plus profonde transformation de son histoire, pour devenir une marque de luxe 100% électrique dès 2025, voici son ultime contribution aux sportives thermiques.La F-Type a fasciné tant de conducteurs en quête de sportivité depuis plus d’une décennie, exactement comme la Type E l’avait fait 50 ans avant elle. La ZP Edition, toute dernière célébration de cette lignée, rejoint une prestigieuse série d’éditions collector inspirées de ce patrimoine, parmi lesquelles la Project 7 de 2015 et la série limitée 2020 Héritage 60. »

Luxe sportif à bord

L’intérieur du coupé et du cabriolet a bénéficié de petites attentions. Ainsi, les sièges arborent un dessin à la partie centrale cannelée et un pavillon en cuir exclusifs à la F-Type ZP Edition. Les Sièges Performance à réglages électriques dans 12 directions avec mémoire de position et le sytème hifi Meridian avec amplificateur DSP classe D de 380 watts à 10 canaux avec 10 HP sont de la partie.Le tableau de bord virtuel haute définition de 12.3 pouces (31.25 cm) configurable est présent en face du conducteur Une plaque SV Bespoke « One of 150 », des plaques de seuil de porte retro éclairées « F-Type ZP Edition » et un logo sur la console centrale « F-Type ZP Edition » complètent la dotation spécifique de l’habitacle. Pour le reste, la F-Type reprend son bon niveau d’équipement et sa belle allure sportive que l’on apprécie depuis son arrivée en mars 2013.

Le coeur de la F-Type bat encore !

Cette Jaguar F-Type ZP Edition reprend l’intégralité des dessous de la version R 75 AWD.On retrouve ainsi le gros V8 5.0 L Supercharged qui développe 575 ch à 6.500 trs/min et 700 Nm de couple à 3500 trs. Ce groupe propulseur entièrement thermique est associé à une BVA8 et à une transmission intégrale. Le coupé britannique peut ainsi aller chercher la vitesse maximale de 300 km/h et vous permettra de passer de 0 à 100 km/h en 3.7 secondes seulement.Pour la sécurité, une dizaine d’ADAS sont livrées de série sur ces Jaguar tout comme le système Système Adaptive Dynamics configurable, les trois modes de conduite pour les voyages par temps humide, pluvieux et neigeux et le différentiel actif électronique avec système Torque Vectoring by Braking.Avec cette version ce sera une dernière occasion pour profiter du gros son rageur du V8 compressé anglais que l’on apprécie depuis de nombreuses années.

Si Jaguar ne donne pas le prix de cette dernière version de son coupé et de son cabriolet F-Type, sachez que l’usine de Birmingham ne produira que 150 exemplaires de ce modèle « commémoratif » pour l’ensemble des marchés de la planète. La France, grâce à sa politique automobilo-écologique spécifique est gatée par le constructeur puisque notre marché se voit attribué un seul et unique exemplaire de cette Jaguar F-Type ZP Edition.

Via Jaguar.
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BMW : 2025, l’année de la M3 CS Touring

En début d’année BMW a présenté la M3 Touring, un break pour les amateurs de voitures de sport qui ont besoin de volume de chargement de temps à autres ou pour les papas pressés qui sont toujours à la bourre le matin. Le directoire de BMW Group aurait, si on en croit le média BMWBlog, donné son feu vert à la mise en développement d’une future BMW M3 CS Touring qui reprendrait les caractéristiques de la M3 CS sedan que nous connaissons déjà.

Comme la M3 CS Berline mais avec un grand coffre !

Le break très sportif du constructeur a d’ailleurs été vu plusieurs fois ces derniers mois aux abords du circuit du Nürburgring dans le massif de l’Eifel en Allemagne mais il est encore camouflé car il n’est pas prévu dans les prochains mois.Cette future version Touring CS reprendra les mêmes ingrédients que la berline CS c’est à dire de nouveaux éléments aérodynamiques en CFRP, quelques composants différents, de nouvelles roues mais surtout elle héritera du moteur S58, à savoir le moteur six cylindres en ligne 3.0 L M TwinPower Turbo qui annonce 550 ch et 650 Nm de couple. Le niveau de performances sera proche de celui de la M3 CS Berline.Ce L6 enchanteur sera ssocié à une BVA à huit rapports, la transmission M xDrive et très surement un ligne d’échappement spécifique accompagnée d’un silencieux en titane.Cette prochaine BMW M3 CS Touring disposera par ailleurs d’une configuration de châssis adaptée et d’un système de freinage M avec de gros étriers de freins, toputefois comme sur la berline les freins en carbone-céramique devraient être proposés en option comme sur la berline.Les jantes M en alliage forgées « style 827 M « Goldbronze en 19 et 20 pouces (avant/arrière) seront elles aussi présentes sur ce break « de compèt’ « . La fibre de carbone sera normalement présente sur le toit de cette BMW M3 CS Touring mais aussi sur le capot, la lame avant et les dérives de spoiler, les prises d’air, les coques de rétroviseurs, l’aileron et le diffuseur.Cette future version devrait profiter d’une légère réduction de poids, dix à vingt kilos seraient de l’ordre du raisonnable par rapport à la version M3 Touring

Pas donnée et pas pour tout le monde

Sachez enfin que ce modèle est attendu pour 2025 et qu’il sera produit dans le cadre d’une série limitée qui ne devrait compter que 2.000 unités. Logiquement, le marché français, aux regard de ses énormes contraintes écolo-malusiennes, ne devrait se voir doter que de 5% de la production, c’est à dire aux environ de 100 exemplaires du modèles.

Pour ce qui est de la tarification, elle devrait s’aligner sur ce qui existe entre les berlines M3 Competition M xDrive 510 ch et M3 CS 550 ch c’est à dire un écart tarifaire non négligeable de 42.550€. Ainsi, en prenant comme référence le prix 2023 de la M3 Competition M xDrive Touring 510 ch, cela met la M3 CS Touring à 159.200€. A suivre.

La future BMW M3 CS Touring illustrée en livrée Brooklyngrau métallisé.

Via BMWBlog.Illustrations : The Automobilist.fr
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Citroën : Retour vidéo sur la 28ème Rencontre Nationale des 2CV Clubs de France 2023

Au printemps dernier, du 17 au 21 mai 2023, se tenait en terre bretonne, un peu au nord de Lorient dans le Morbihan, la 28eme rencontre nationale des 2CV Clubs de France. Ce furent quatre belles journées dédiées à la mythique Citroën. Quelques 3000 voitures étaient de la partie ainsi que 15000 visiteurs qui ont pu durant ces journées découvrir des tas de de 2 CV mais aussi beaucoup de variations plus ou moins hétéroclites sur le thème de ce grand meeting.

Nous étions de la partie. J’ai profité de ces moments citroëno-bretons pour sortir ma petite caméra et aller à la rencontre des amateurs et des passionnés de la Citroën qui fête ses 75 ans en cette année 2023.Après plusieurs temps de réflexion et d’autres dédiés au montage, j’ai réalisé pour The Automobilist un petit reportage vidéo qui vous permettra d’aller à la rencontre des autos mais aussi de leurs proprios’ tous plus enthousiastes les uns que les autres quand il s’agit de parler de flat twin, de rouler au grand air ou de prendre le temps du voyage et de la découverte avec une auto dont la version la plus puissante, la 2 CV 6 Club ne dépasse pas les 120 km/h quand tout va bien.

75 années après son arrivée sur le marché, cette Citroën attire toujours la sympathie, les sourires tant elle est loin ou en décalage avec les voitures contemporaines de notre époque actuelle.Et puis la sonorité du moteur bicylindre à tout même un plus sonore bien spécificique par rapport au son d’un moteur électrique. Je pense que vous serez d’accord avec mon propos !

En ce samedi 7 octobre 2023, jour anniversaire des 75 ans de la Citroën 2 CV, je vous propose d’aller faire un tour dans le Morhiban du coté de Plouay.La vidéo est ci dessous.

Via Fautodrone, YouTube, Claude Brissard.
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Honda : La citadine Honda e n’aura pas de descendance

Lancée en septembre 2019, la citadine Honda e n’a toujours pas rencontré son public ou plutôt sa clientèle. Saluée quasi unanimement pour son style simple et réussi, sa face avant sympathique avec ses gros phares ronds, son style intérieur « zen » mais pas austère et ses capacités routières, la petite et première Honda électrique n’a pas séduit la clientèle mais aussi la presse quand il s’est agit de parler de performances et de consommations.

C’est une gourmande !

Si sa puissance de 113 kW (154 ch) et son couple de 315 Nm sont largement suffisants pour une citadine, la batterie de la Honda e est réputée beaucoup trop juste avec sa batterie à la capacité brute de 35.5 kWh (28.5 kWh) qui limite l’autonomie aux environs de 200 km dans le meilleur des cas. La petite japonaise pêche aussi par sa gourmandise puisque s’il est possible de descendre jusqu’à une consommation de 15 kWh/100 km dans des conditions optimales, la moyenne réelle se situe plus aux environs de 17-18 kWh/100 km au quotidien et elle peut même atteindre ou dépasser les 20 kWh/100 km si on la bouscule un peu. On se souviendra même avec « effroi » que nos confrères d’Automobile-Propre avaient pu constater un appétit excessif de la Honda e sur l’autoroute avec une consommation de l’ordre de 30 kWh/100, ce qui limite alors l’autonomie aux envrions de 110 km. On ajoutera un petit coffre de seulement 171 dm3 et une tarification élevée (42.100€ en version e Advance) et il n’en faut pas plus pour que la citadine électrique de Honda fasse un bide à moins que ce ne soit un flop. L’échec du modèle n’est pas simplement français puisque l’an passé Honda n’a livré,par exemple que 148 Honda e en France mais aussi seulement 677 exemplaires en Allemagne et 371 sur son marché domestique, le Japon.

La Honda e ne sera donc pas reconduite au delà de 2025 avec une nouvelle génération du modèle. Honda jette l’éponge et va se concentrer sur les VE qui auront des allures de SUV, SUC, Crossover mais pas de berline ou de citadine.A défaut de succès sur le marché, la Honda e pourrait bien dans un futur pas si lointain que ça connaitre le succès chez les collectionneurs qui apprécieront son style et son apparence « too cute ».

Via Autocar.
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FC Sochaux-Montbéliard : Romain Peugeot et Nenking parviennent à un accord pour sauver le club

Après des semaines d’incertitude et de crainte, un accord a été trouvé mardi 25 juillet entre le groupe Nenking, actionnaire chinois du FC Sochaux, et Romain Peugeot, arrière petit fils du fondateur du FCSM, pour le rachat du club de football si cher à Sochaux et à la France Comté.Huit ans après la vente du club par le patron de Stellantis Carlos Tavares, le FCSM fait son retour au sein de la famille Peugeot comme pour rappeler que cette institution quasi centenaire a bien été fondée par un Peugeot qui comptait alors, un certain par Jean-Pierre Peugeot, patron de la marque au lion.

Jean-Pierre III PeugeotRomain PeugeotUn accord plutôt que la mort

Si on en croit France Info et France Bleu, un protocole a été trouvé pour le rachat du club entre son propriétaire, le groupe chinois Nenking et Romain Peugeot, arrière petit-fils du fondateur du FCSM mais aussi homme d’affaire dans le monde de la finance.Selon les premiers éléments connus, Frankie Yau, l’actuel président du FCSM et Romain Peugeot lundi 24 puis mardi 25 juillet, accompagnés par leurs conseils et avocats, sont parvenus à mettre en place un accord. Celui-ci prendra la la forme d’une lettre d’intention entre le groupe chinois et Romain Peugeot.Ce premier document entre les deux parties en négociation poserait les conditions financières mais aussi juridiques de la levée de fonds nécessaire à la reprise du club créé par Jean-Pierre Peugeot il y a 95 ans, en 1928.L’accord prévoit que Romain Peugeot verse la somme de 8 millions d’euros pour le rachat grâce à un réseau d’investisseurs soutenu par les collectivités locales régionales. Par ailleurs, Nenking payera quelques 4 millions pour parvenir aux 12 millions d’euros nécessaires à la reprise du club sochalien. Ce rachat qui peut se faire grâce à un montage financier est impératif si on ne veut pas voir le FCSM déposer le bilan. Il doit permettre à Romain Peugeot de se retrouver en position d’actionnaire majoritaire puisque cet accord lui octroie 67% des parts du club alors que Nenking n’aura que 33% et ce, de façon provisoire puisque le groupe chinois a confirmé sa décision de se séparer du club. Toujours selon les éléments présentés, avec ce montage, il sera remboursé des 4 millions d’euros plus tard car cette somme doit être mise au pot pour participer à la survie du club mais surtout lui éviter la liquidation et donc la mort !

On se rappellera que Nenking n’était préalablement pas très chaud pour ce projet de reprise mené par le jeune Romain Peugeot. L’équipe dirigeante en place a même tenté de porter atteinte à l’avancement de ce dossier en annonçant un potentiel repreneur qui aurait permis au groupe immobilier chinois de se désengager d’un seul coup du club et non en 2 fois comme le prévoit le protocole signé par les deux parties. Hélas, le « fameux » investisseur n’est jamais venu à la table des discussions et personne n’a vu le moindre de ses euros. Toujours au fait des affaires et dossiers footballistiques, le Palais de l’Elysée est, semble t-il, intervenu dans ce dossier pour rappeler aux chinois qu’ils avaient certes des droits mais aussi des obligations notamment celles de respecter la législation française et ses engagements.

Les acteurs locaux et sociaux s’impliquent dans le dossier

Le Grand Belfort va débloquer la somme de 1 million d’euros en faveur du projet mené par Romain Peugeot. Cette somme se traduira en actions d’une Société Coopérative d’intérêt Collectif (SCIC) à créer très prochainement. L’association Sociochaux, qui mène le projet de Société Coopérative d’intérêt Collectif, a par ailleurs reçu 89.0520€ euros de la part des supporters dans le but de créer un modèle d’actionnariat populaire pour Sochaux et son club. Enfin, on a appris que le département du Territoire de Belfort allait soutenir financièrement le projet de reprise du FCSM déposé par Romain Peugeot à hauteur de 500.000€ si un projet de SCIC est lancé pour la reprise du club puis sa relance en championnat.

Quelques images du Stade Bonal

La balle est désormais dans le camp du CNOSF (Comité National Olympique et Sportif Français) qui donnera son avis sur le maintien du FC Sochaux-Montbéliard en Ligue 2. Le dossier de reprise semble donc en bonne voie mais il faudra patienter encore un peu avant que le sort du club franc comtois soit définitivement scellé.

Via France Info, France Bleu, AP.
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Renault Zoé : Fin de vie en vue

Doyenne des voitures électriques vendues en Europe et en France, la Renault Zoé va très prochainement tirer sa revanche et partir à la retraite.

Une bonne petite citadine… électrique

Arrivée sur le marché en mars 2012, la Zoé va s’en aller en mars 2024 après douze années de service et une grosse évolution en 2019. Née avec une petite batterie de 24 kWh, puis dotée d’une batterie de 40 kWh avant de disposer d’une batterie d’une capacité de 52 kWh (en complément de celle de 40 kWh) depuis son restylage, le citadine de Renault est aujourd’hui connue, reconnue et presque banalisée puisque Renault en a déjà vendu plus de 400.000 exemplaires. Proposée avec les motorisations R110 (80 kW) et R135 (100 kW), la Zoé a rencontré une clientèle urbaine et péri-urbaine à laquelle elle convient parfaitement malgré une tarification encore un trop élevée pour une citadine, fût-elle électrique.

La Renault Zoé quittera la scène automobile 12 ans après sa présentation et 11 années de présence sur le marché. Développée et dévoilée en même temps que les Fluence Z.E, Twizy et Nissan Leaf, sous l’ère Ghosn, il n’est pas sur que cette Renault électrique soit parvenue à sauver les ours polaires mais elle a permis à la marque au losange de se positionner durant quelques années en leader européen du VE. Avec quelques 400.000 exemplaires mis à la route, Renault a tout de même vendu en une décennie une moyenne de 40.000 autos/an ce qui n’est pas négligeable surtout pour un véhicule propulsée par une motorisation dite alternative, c’est à dire électrique. Si la Zoé a mis du temps pour monter en « puissance » sur le marché, on se rappellera qu’à son apogée, en 2020, ce sont 100.000 exemplaires du modèle qui ont été vendus en Europe. Depuis cette belle époque, les choses se sont compliquées pour la citadine électrique qui doit désormais faire face à une concurrence féroce, plus moderne techniquement et surtout en nombre. On pensera notamment à la Dacia Spring, la Renault Twingo, la Peugeot e-208, la Fiat 500e, l’Opel Corsa-e qui officient sur le même segment du marché automobile.Depuis 3 ans, la Zoé a vu la concurrence arrivée mais elle aussi du gérer et surpasser les crises sanitaines et économiques qui n’ont pas aidé à sa fabrication.

Dans huit mois, ce sera fini !

Selon les informations relatées par Autoactu, c’est le samedi 30 mars 2024 que la Renault Zoé cessera d’être fabriquée dans l’usine Renault de Flins. Le modèle n’aura pas de descendance directe puisque l’an prochain verra l’arrivée sur le marché de la future R5 E-Tech 100% électrique, en attendant une hypothétique R4 dotée du même type de motorisation. Toutefois, la Renault 5 électrique ne sera pas construite à Flins mais dans l’usine de Douai dans le Nord. L’arrêt de la production de la Zoé va suivre celui, déjà effectif depuis la fin du printemps, de la Nissan Micra.Dans l’usine de Flins, la chaine de fabrication va disparaitre pour laisser la place à l’extension maximale de la fameuse Refactory qui reconditionne les voitures d’occasion pour le label « Renew », qui recycles les pièces automobiles réuttilisables, qui recycle ou répare les batteries de VE et qui doit devenir le lieu emblématique du Rétrofit à la française, même si pour cette dernière activité il y a fort à craindre que les volumes restent faibles encore très longtemps, pour ne pas dire « ad vitam eternam ».Le site industriel Renault va toutefois garder une activité de tôlerie et d’emboutissage de pièces pour les fourgons Trafic et Master et tous les salariés du site seront reclassés et/ou formés pour une autre activité.

Renault Zoe sur la chaine de fabrication à l’usine de Flins

D’un concept car thermique à une citadine électrique de série

Pour mémoire, il faut se rappeler que la Renault Zoé n’est pas née « petite citadine électrique » puisqu’en 2005, la première Renault Zoe est à la façon d’une citadine 3 portes au design singulier propulsée par le moteur L4 1.2 L TCe 100 ch (vu notamment sur la Twingo 2 Dynamique). Ensuite, au salon de Francfort 2009, Renault présente la première Zoé électrique. Elle prend alors le nom de Zoe Z.E. Concept et elle a l’allure d’un petit coupé rondouillard. Ce projet restera sans lendemain saus pour la motorisation électrique qui annonce… la Zoe Preview Concept qui sera exposée au Mondial de l’automobile de Paris 2010.Cette Zoe annonce clairement le style de la citadine électrique que nous connaissons tous et se fait remarquer par son apparence sympathique avec une face avant qui rappelle à beaucoup, le faciès d’un petit rongeur. 2012, la première version de série de la citadine électrique de Renault fait son apparition. Elle rejoint alors la famille des Renault Z.E. qui compte dans ses rangs le quadricyle Twizy, la berline Fluence Z.E. et le Kangoo Z.E. Les réservations puis les commandes sont signées au fils des semaines et des mois et durant le premier semestre 2013, le constructeur livre les premières Zoé aux clients. L’affaire est lancée malgré les critiques, les quolibets et autres « Ca ne marchera jamais car les rallonges de 160 ou 200 km, ça n’existe pas ! » et après un démarrage laborieux la petite voiture électrique native de Flins s’insère dans le trafic automobile français et européen. L’année 2017 arrive et Renault présente au salon de Genève, la Zoe e-sport qui est un show car qui propose une version « méchante et sportive » de la Zoe qui plait mais qui restera sans suite. En 2017, deux ans après le Dieselgate by Volkswagen, l’heure n’est pas à la démonstrativité mais plutôt à l’acte de contrition et à l’époque, il n’est guère envisagé ni même envisageable d’avoir du plaisir au volant d’une voiture fut-elle électrique. La seule chose qui importe alors, c’est le Zéro Emission même si cela se met en place au détriment du monde automobile européen. Deux ans ont passé et en 2019, Renault dévoile celle qui nous est présentée comme une Nouvelle Zoe. La voiture s’est bien améliorée, les performances ont nettement augmenté, le style s’est affirmé et l’auto séduit puisqu’en 2020, Renault vendra 100.000 unités de son modèle sur batterie. Si la Zoé arrive à maturité notamment avec la version R135, elle voit arriver la concurrence sur ce qui était jusqu’à présent son pré carré et notammant une certaine Peugeot e-208 qui ne va pas rendre la vie facile à la Renault. C’est avec cette évolution qui a déjà quatre ans que la Zoé nous quittera au début du printemps prochain.

Renault Zoe Concept (Salon de Genève 2005)Renault Zoe Z.E. Concept (Salon de Francfort 2009)Renault Zoe Preview Concept (Mondial de l’Auto de Paris 2010)Renault Zoe Z.E. (2012 – 2019)Renault Zoe e-Sport (Salon de Genève 2017)Renault Zoe R135 (2019 – 2024)

Le prochain épisode du feuilleton électro-citadin de Renault s’appelle R5 E-Tech 100%. Ce sera une autre histoire qui nous viendra du Nord et débutera en 2024 qui la Zoe tirera sa révérence. Une petite auto dont on dira probablement dans quelques années que c’était une bonne voiture comme on l’a dit pour les R5/Supercinq et Clio dans le passé.

Via Autoactu.
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Hopium : Direction le redressement judiciaire

Oui, comme sur la photo ci-dessus, Olivier Lombard doit, ce jour, avoir l’air sévère et sombre puisque la start-up qu’il a créée et qui annonçait vouloir se spécialiser dans les voitures à hydrogène vient d’être placée en redressement judiciaire.Cette annonce est tout sauf une surprise puisqu’Hopium était en difficulté financière depuis l’an passé.

Hopium déclare

L’entreprise, par la voix d’un communiqué de presse explique :« Par jugement en date du 19 juillet, le tribunal de commerce de Paris a ouvert au bénéfice de la société Hopium une procédure de redressement judiciaire pour une période initiale de 6 mois (jusqu’au 19 janvier 2024), éventuellement renouvelable pour 6 mois (jusqu’au 19 juillet 2024). »

Quand ça ne va pas !

Nous avons appris que la cotation de l’entreprise a été suspendue hier jeudi jeudi 20 juillet car l’action ne valait que 0.92€ soit une baisse de plus de 87% depuis le mois de janvier dernier.Toutefois la valorisation boursière de la société doit reprendre ce vendredi ou en début de semaine.

Hopium déclare (suite)

Dans un deuxième communiqué de presse, Hopium assure avoir trouvé l’opportunité de se financer auprès d’Atlas Special Opportunities, un fonds d’investissement basé à New York.Hopium fait savoir qu’elle a signé un avenant au premier contrat de financement obligataire convertible conclu avec le fonds ASO. Ce contrat de financement obligataire convertible conclu avec la société Atlas Special Opportunities date du 20 septembre 2022 et le nouvel avenant vient s’adosser à ce financement dans le cadre de l’ouverture d’une procédure collective de relance.Si on en croit les documents officiels, Hopium et le fonds ASO ont signé un avenant portant le montant nominal brut maximum de la ligne de financement à hauteur de 25 millions d’euros ce qui représente une capacité de tirage supplémentaire d’un montant nominal de 3.5 millions d’euros qui s’ajoute aux 10 millions d’euros (officiellement) non encore utilisés par la Société.Par ailleurs, au regard du passif d’Hopium et sur la base de sa structure actuelle de coûts financiers, ces 13.5 millions d’euros disponibles doivent couvrir les besoins de financement de la société française sur les 12 prochains mois, c’est à dire jusqu’au 19 juillet 2024. L’avenant prévoit que les obligations convertibles, d’une valeur nominale unitaire de 10.000€ seront souscrites par Atlas Special Opportunities à un prix unitaire égal à 90% de leur valeur nominale soit 9.000€ chacune.Ces tirages pourront désormais être effectués par tranches d’un montant nominal maximum de 250.000€ chacune sans période minimum entre deux souscriptions dont un premier tirage de 2 tranches d’un montant brut de 500.000€ a été effectué par Hopium à la signature de l’avenant.

L’argent c’est bien mais…

On se rappellera qu’en 2021 Hopium perdait déjà quelques 8 millions d’euros. En 2022, malgré une grosse session communication, l’arrivée, qui devait être salvatrice, d’un ex membre du gouvernement, en l’occurence l’ancien ministre délégué aux Transports Jean-Baptiste Djebbari, des grands sourires au Mondial de l’Automobile de Paris et des annonces « bidons », Hopium a continué de s’enfoncer vers des pertes qui s’élevaient fin décembre à 23.9 millions d’euros.La firme expliquait alors que cette mauvaise santé financière était du à l’embauche de 116 nouveaux salariés qui coûtaient cher. En début d’année, la start-up s’est séparée d’au moins 35 salariés qui ont quitté leurs postes dans le cadre d’une rupture conventionnelle collective de contrats de travail. Au regard de la santé chancelante de l’entreprise, on imagine sans peine que d’autres ont plus discrètement suivi le même cheminement depuis six mois.Hopium a procédé en 2022 à plusieurs augmentations de capital pour un montant total de 4.1 millions d’euros qui n’ont servi à rien puisqu’au 31 décembre 2022, l’entreprise affichait des capitaux propres négatifs (-10.4 millions d’euros) et une trésorerie négative d’au moins 1.3 million d’euros.On se rappellera aussi que la région Normandie, grâce à son président au nez creux, Hervé Morin, a mis la main au porte monnaie en accordant un prêt exceptionnel de deux millions d’euros à Hopium début mars de cette année.Un mois plus tard, la start up annonçait vouloir se concentrer sur le développement de sa technologie de pile à combustible et elle faisait savoir qu’elle reportait sine die son projet de commercialisation de la grande berline Machina qui devait arriver en 2025 et fracasser la concurrence sur le marché du « premium » peu polluant.Enfin, en mai dermeir au moment de la présentation de ses résultats financiers annuels pour l’année 2022, Hopium faisait clairement savoir que la poursuite de ses activités était unqiuement subordonnée à la collecte de fonds supplémentaires. Celle-ci a visiblement échoué ce qui a conduit la firme à passer par la case « Tribunal et redressement judiciaire » en ce mois de juillet.C’est finalement un actionnant un dernier levier dans le cadre d’un avenant avec un bailleur de fonds qu’Hopium pourrait se sauver ou perdurer encore quelques mois ou une année supplémentaire.

Mais ce temps court sera t-il suffisant pour qu’Hopium perdure et puisse développer ses projets et peut être, dans un avenir plus lointain, une automobile de type Fuel-cell si la technologie a touché le monde des véhicules particuliers ce qui n’est vraiment pas gagné.

ndla : Pour connaitre les détails techniques et financiers de l’accord, puis de l’avenant signés par Hopium et le fond Atlas Special Opportunities, vous pouvez cliquer sur CE LIEN.

Via Hopium, AP, Actunews.
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Alpine : Changement surprise à la direction du constructeur dieppois

C’est la surprise du jour et même du mois. Il ya du changement à la tête du constructeur automobile dieppois puisque Laurent Rossi est remercié et remplacé par Philippe Krief.

À compter de ce jeudi 20 juillet 2023, Philippe Krief devient le patron d’Alpine et prend dès à présent la succession de Laurent Rossi au poste de CEO de la marque automobile normande.Philippe Krief continuera par ailleurs à exercer ses fonctions de directeur de l’ingénierie et de la performance produit de la marque en attandant qu’un successeur lui soit trouvé dans les prochaines semaines ou prochains mois.dans l’attente de l’arrivée de son successeur.

Un homme aux habitudes italiennes pour diriger la firme normande

Il devient par ailleurs membre de la Leadership Team de Renault Group (LTRG) ou équipe de direction du groupe automobile français. P. Kiref est diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure de Techniques Avancées et c’est surtout un ex-Michelin et ex-groupe Fiat/FCA puisqu’il y a quelques années il avait travaillé chez Ferrari  mais aussi chez Maserati au poste de directeur du département véhicule mais aussi avec la fonction de directeur technique de la firme milanaise Alfa Romeo.Il est ensuite revenu chez Ferrari au printemps 2016 pour occuper la fonction de directeur de l’ingénierie.Récemment arrivé au sein de Renault Group, il a été nommé directeur de l’ingénierie et de la performance produit d’Alpine il y a tout juste un semestre. Il rendra compte à Luca de Meo, le patron de Renault Group.

Au sujet de Laurent Rossi, le constructeur automobile français nous explique qu’iol va désormais se consacrer à des projets spéciaux liés à la transformation du groupe automobile français et il pourrait garder un pied, ou même un poste dans l’organigramme d’Alpine ou même plus précisément d’Alpine F1 Team qui est un peu son « bébé ». L. Rossi semblait pourtant être bien installé et respecté dans sa fonction de patron d’Alpine. On reste surpris de ce changement d’homme car, depuis janvier 2021, Laurent Rossi semblait avoir fait du bon travail pour Alpine tant du point de vue commercial que sportif.

Le mot du patron

 Luca de Meo a déclaré :« Je tiens à remercier Laurent pour son engagement sans faille au cours de ces deux années à la tête d’Alpine. Laurent a posé une stratégie claire et ambitieuse pour la marque. Il a mis Alpine dans les meilleures conditions pour atteindre ses objectifs à long terme. Alpine est désormais prête à entrer dans une nouvelle phase de son déploiement et à devenir une marque d’avenir. Philippe allie à une longue expérience du secteur, une grande connaissance technique et les qualités de leadership essentielles au succès de notre projet, avec notamment le lancement des nouveaux véhicules de la marque à partir de l’année prochaine. J’ai toute confiance en Philippe et son équipe pour porter Alpine vers de nouveaux sommets. »

Via Renault Group.
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Etat français : De l’homicide involontaire à l’homicide routier et autres nouvelles dispositions en matière de sécurité routière

Ce lundi 17 juillet se tenait un Comité Interministériel de la Sécurité Routière (CISR). Durant cette réunion, la première ministre Élisabeth Borne a officiellement annoncé que les décès provoqués par des usagers de la route sous l’emprise de l’alcool et/ou de stupéfiants (avec ou sans circonstance aggravante) ne seront plus considérés comme des homicides involontaires dès les prochains mois mais comme des homicides routiers qui sont une nouvelle qualification judiciaire. Ainsi, l’usage de produits stupéfiants et d’alcool au volant seront à l’avenir plus sévèrement réprimandés mais dans le même temps les petits excès de vitesse verront leurs sanctions allégées.

Mesure phare et chasse aux addictions

Avec la création de l’homicide routier, la cheffe du gouvernement montre qu’elle a entendu les associations de victimes des accidents de la route et qu’elle veut aller dans leur sens mais aussi celui d’une partie de la population.Elisabeth Borne de déclarer :« J’entends les associations de victimes qui sont choquées que l’on parle d’homicide involontaire quand on a un conducteur qui a pu boire de l’alcool ou prendre des stupéfiants avant de prendre la route. Nous allons donc créer une qualification d’homicide routier.Tout conducteur qui tue une personne sur la route et serait aujourd’hui poursuivi pour homicide involontaire sera désormais poursuivi pour homicide routier. Cela va supposer un changement législatif. Il y a des propositions de lois, notamment de la majorité, sur ce sujet, donc je pense que cela pourra être jugé très rapidement. » Le garde des Sceaux d’ajouter : « Nous avons décidé la création d’une infraction nouvelle : l’homicide routier, la blessure routière. Nous détachons cette qualification des autres homicides et blessures involontaires de façon à ce que cette infraction soit spécifique ». Cette nouvelle évolution de la loi a été décidée après divers arbitrages entre les ministères porte mais aussi des concertaions avec les associations qui réclamaient cette mesure depuis plusieurs années. Cette qualification vise surtout à sanctionner plus sévèrement des comportements dangereux sur la route parce liés à l’alcool mais aussi, et de plus en plus souvent, aux produits stupéfiants.

Toutefois, les associations regrettent qu’aucun calendrier ne soit annoncé pour la mise en place de cette mesure judiciaire importante. Cette qualification et les mesures associées s’appliqueront après chaque accident mortel dont les causes sont liées aux éléments cités précédemment. Les sanctions prévues par la loies ne devraient pas changer puisqu’il semble que l’article 221-6-1 du Code pénal prévoyant aujourd’hui une peine cinq ans d’emprisonnement et une amende de 75.000€ ne sera pas retoqué mais cette peine « de base » pourra être doublée (comme aujourd’hui).Ainsi, en cas de circonstances aggravantes cumulées comme l’état d’ivresse, la consommation de stupéfiants et/ou un excès de vitesse supérieur à 50 km/h au dessus de la limite autorisée. Ainsi, le prévenu dans un tel dossier encourra jusqu’à dix ans d’emprisonnement et une amende pouvant atteindre les 150.000€.En annonçant cette mesure, la première ministre entend lutter fermement contre le fléau des conduites addictives au volant et elle assure que le gouvernement va être « intraitable » sur le sujet et qu’il sanctionnera plus sévèrement les comportements dangereux.Lors du constat de la conduite sous l’emprise de la drogue, le nombre de points retirés du permis de conduire passera de 6 à 8.

E. Borne d’ajouter que toute conduite sous l’emprise de stupéfiants ou de l’alcool entraînera désormais la suspension obligatoire et probablement immédiate du permis de conduire par le préfet alors que jusqu’à présent cette une mesure était facultative. C’est le représentant de l’État dans chaque département qui pourra déterminer la durée de rétention du fameux sésame, ceci dans le cadre prévu par la loi.

Les autres mesures

Lors de ce CISR de juillet 2023, l’état a pris la décision de s’attaquer aux grands excès de vitesse, c’est à dire à ceux de plus de 50 km/h au dessus la limite autorisée. Ces excès vont être plus durement sanctionnés et ils vont devenir automatiquement des délits qui seront punis par deux mois d’emprisonnement, 3.750€ d’amende et un retrait de six points sur le permis de conduire. Pour en finir avec les petits arrangements en famille ou entre amis pour les retraits de points, l’état français va créer dans les prochains mois un délit de dénonciation frauduleuse.C’en sera alors fini des points perdus retirés sur le permis de conduire de Mamie Lucette ou sur celui d’un copain qui a le permis mais pas la voiture.

Toujours dans les mesures annexes, on notera la possibilité de suspendre le permis de conduire d’une personner en cas de suspicion d’inaptitude à la conduite avant un passage devant une commission médicale agréée qui devra déterminer le niveau de capacité à la conduite d’un véhicule motorisé.Cette dernière mesure ne concernera pas que les seniors de plus de 70 ou 75 ans mais l’ensemble des usagers de la route même les plus jeunes.

Du point de vue de l’enseignement de la sécurité routière et du permis de conduire, le système éducatif va évoluer notamment pour tenir compte du futur permis de conduite que l’on pourra obtenir à partir de 17 ans dès 2024, la formation à la sécurité routière va être renforcée à l’école et ce dès le primaire. L’état veut aussi mettre en place une meilleure formation pour les cyclistes car de plus en plus de jeunes utilisent un vélo en milieu urbain ou péri-urbain où ils sont soumis aux dangers de la circulation.

La première ministre n’est pas revenu sur le cas du permis de conduire « à vie » qui voit sa situation perdurer et son usage non soumis à des évaluations au cours de la vie des automobilistes ou des motards.Dans les prochains mois, dans les zones urbaines, afin de mieux protéger les plus vulnérables c’est à dire les piétons et les cyclistes, la vitesse maximale autorisée va être réglémentée avec une limitation fixée à 30 km/h dans toutes les rues sans trottoirs.

Enfin, mais cela avait été annoncé il y a quelques temps déjà mais à partir du 1er avril 2024, il n’y aura plus la fameuse vignette verte d’assurance. Les contrôles ne se feront plus à partir du petit carré collé sur le pare-brise mais via un fichier informatisé qui sera alimenté par les compagnies d’assurance. Voilà qui promet, au moins dans les premiers temps, quelques prises de tête ou quelques embrouillent avec ceux qui n’auront pas d’assurance automobile.

Via CISR, Gouv.fr, AP.
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Station 70 (épisode 13) : Un petit tour en Citroën HY avant de partir en vacances

Eh oui, c’est déjà l’heure de se faire la bise, de se souhaiter de bonnes vacances en se promettant de s’envoyer une carte postale depuis son lieu de villégiature, de se dire qu’on s’aimera pour la vie et qu’on se reverra à la rentrée ou au début de l’automne ou qu’on se retrouvera quelque part du coté de la Place des grands hommes comme le chantait un certain Patrick B. il y a déjà quelques années. Oui, ce sont bien les « grandes » vacances qui sont là pour Station 70 Musée de la RN13 et son boss, notre camarade Luc Le Gleuher, qui se met en mode OFF; non pas pour « buller », une Despé fraiche à la main et un sombrero sur la tête durant la sieste mais pour mieux accueillir les visiteurs qui viendront à sa rencontre au musée à Osmanville dans le Calvados durant l’été.

Le Citroën HY, un fourgon qui fut un tube sur le marché !

Pour le treizième et dernier épisode de cette saison, Luc nous emmène à la rencontre d’un véhicule emblématique de la marque aux chevrons, le fourgon Type H ou HY, souvent improprement appelé TUB (camionnette légère dérivée de la Traction et produite à moins de 1.750 exemplaires par Citroën de 1939 à 1941).Le fourgon Citroën Type H (ou HY) est un utilitaire léger de type fourgon de 2.25 à 2.6 tonnes de PTAC développé en quasi secret durant la seconde Guerre Mondiale et qui sera produit par la marque à 473.289 unités entre les années 1948 et 1981. Luc nous emmène, en compagnie de Bernard Poster, le délégué de la FFVE en Normandie, à la rencontre d’amateurs et de collectionneurs normands du HY en compagnie de Bernard Poster, le délégué de la FFVE en Normandie pour découvrir différentes versions du VU de Citroën qui fut décliné dans de nombreuses versions, avec différentes motorisations mais toujours avec une unique BVM3. Pour disposer d’un quatrième rapport, il faudra attendre l’arrivée du C35 en 1974 mais c’est une autre histoire que l’homme du musée Station 70 RN13 vous racontera une prochaine fois.

Luc Le Gleuher vous salue bien et vous souhaite de belles vacances d’été et si vous êtes en Normandie en juillet ou en août, n’hésitez pas à lui rendre une visite, il aura toujours quelques chose à vous raconter.

On se retrouve au début de l’automne prochain pour une nouvelle saison.

Via Station 70, Tevi.TV, YouTube.
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